Adn animation © Radio France - 2012
2012, pour certains, c'est la fin du monde, pour d'autres, scientifiques en tête, c'est l'impatience de voir certains grands projets de recherche déboucher sur des découvertes, à tout le moins des connaissances nouvelles majeures.
C'est ainsi qu'avec le redémarrage du LHC, le grand accélérateur de particules, à la fin de l'hiver, les physiciens espèrent bien pouvoir trancher la question de l'existence du boson de Higgs. Lors des dernières collisions dans la machine début décembre, cette particule qui, sur le papier, explique pourquoi toutes les autres particules de l'univers ont une masse, a montré le bout de son nez. Mais pour les physiciens, plus de preuves sont nécessaires.
Toujours en physique des particules, un autre objet d'impatience, en 2012, concerne les neutrinos. Entre la Suisse et l’Italie, ces petites particules neutres ont dépassé la vitesse de la lumière. Selon la théorie, c'est impossible. Là encore, une contre-expérience est nécessaire pour confirmer ou infirmer la nouvelle.
Parmi les sondes spatiales dont on attend beaucoup ces prochains mois : Kepler, qui détecte des exoplanètes dont des jumelles de la Terre habitables, et Curiosity, le robot martien parti à la recherche de traces de vie dans l'argile de Mars. Il arrivera à destination début août.
Enfin, 2012 sera encore une année ADN. Les progrès des séquenceurs de gènes, bien frais ou fossiles, sont tels que de Neandertal aux virus des océans, tout s'analyse désormais.
Nos cousinages avec des ancêtres disparus ou des organismes jusque-là ignorés nous seront ainsi révélés.
Une chronique de Sophie Bécherel
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