Les prochains gisements de croissance et de création de valeur ne sont
accessibles qu’avec de l’innovation massive. Or, la coconception, la
créativité, la coopération, la co-innovation, la fluidité
inter-fonction, la performance… ne sont possibles que si l’entreprise
propose un biotope favorisant la libération des énergies et donc prenne
soin de ses salariés. Il faut que les entreprises se convertissent au
"care", ce concept désignant une réflexion sur la place du souci pour
autrui. Le chantier de la prochaine décennie pour les entreprises, c’est
donc la santé de ses salariés pour développer la performance
individuelle et collective (avec du bonheur inside).
En 2013, nous avons égrené les dernières pages du feuilleton d’un capitalisme financier à court terme pas toujours respectueux de son environnement social et sociétal. Avec un pilotage marqué par des baisses d’effectif massives réalisées à titre préventif, une congélation des salaires et des RH low cost nous sommes dans une impasse. Les entreprises organisées en silo avec des structures verticales de type militaire qui n’ont pas compris le mot "empowerment" commencent à se fissurer en produisant des collaborations dégénératives (1+1=-1).
Si le "Work & care" est une évidence stratégique pour les entreprises à la recherche de solutions de croissance durable, c’est aussi une réponse sociétale. Alors qu’au XXIe siècle, on cherche des repères, on attend de la reconnaissance, du contact, des relations vraies, de lien social et une attention de l'autre, des autres. Cela est vrai dans la vie de chacun au quotidien, mais aussi dans le monde du travail…
Prendre soin n'est pas se montrer faible, c'est montrer aux autres une attention véritable et ce comportement est souvent porteur d'un apport positif pour celui qui offre, mais aussi celui qui reçoit. De beaux discours ? Pas seulement. Ce mal-être dans l’air du temps contamine l'univers des entreprises, le transformant peu à peu en univers stérile, vieillissant et allergique à l’innovation.
Sans faire preuve de crédulité extrême, on serait en droit de penser que "prendre soin" de l'autre, de ses salariés, de ses collaborateurs est l'une des clés pour relancer la machine de la créativité, de la productivité et par la même de la croissance. Les entreprises en ce début de millénaire se préoccupent de RSE et cela est louable si l'on se penche sur l'avenir des générations futures. Mais cela ne suffit pas. Comment préparer l'avenir si notre environnement regorge de personnes sans espoir dans le futur ? L'une des réponses est dans le soin d'autrui, le "Care".
En effet, prendre soin de ses salariés, c'est leur apporter cette reconnaissance qui leur permettra d'assouvir leur besoin d'appartenance à une entreprise dans laquelle ils auront envie de croire et dont ils seront les premiers acteurs. Le besoin de reconnaissance est l'un des facteurs déterminants du mieux-vivre en entreprise qui procure fierté, dignité et ce fameux sentiment d'appartenance. Ainsi, le travail doit être stimulant et l'environnement de travail doit favoriser cette stimulation.
Mais cela ne doit pas rester que des mots ou de belles idées ! Pour réussir, les entreprises doivent investir dans la gestion de la santé et des conditions de travail de leurs salariés. Il n'est pas là question de parler d'assistanat, mais plutôt de procurer un contexte favorisant la créativité, la performance individuelle et collective, la coopération, la coconception, une dynamique organisationnelle faite de motivation, de dialogue et ainsi promouvoir la création de valeur. Des salariés heureux sont des salariés efficaces et créatifs ! Et puis n’oublions pas qu’un salarié heureux, cela se traduit par un client heureux !
Dans la prochaine décennie, les entreprises voulant attirer les meilleurs talents devront être "human centric" et les salariés choisiront les employeurs "best-in-class" dans ce domaine. Alors qu’attendez-vous pour passer au Work & Care ?
En 2013, nous avons égrené les dernières pages du feuilleton d’un capitalisme financier à court terme pas toujours respectueux de son environnement social et sociétal. Avec un pilotage marqué par des baisses d’effectif massives réalisées à titre préventif, une congélation des salaires et des RH low cost nous sommes dans une impasse. Les entreprises organisées en silo avec des structures verticales de type militaire qui n’ont pas compris le mot "empowerment" commencent à se fissurer en produisant des collaborations dégénératives (1+1=-1).
Si le "Work & care" est une évidence stratégique pour les entreprises à la recherche de solutions de croissance durable, c’est aussi une réponse sociétale. Alors qu’au XXIe siècle, on cherche des repères, on attend de la reconnaissance, du contact, des relations vraies, de lien social et une attention de l'autre, des autres. Cela est vrai dans la vie de chacun au quotidien, mais aussi dans le monde du travail…
Prendre soin n'est pas se montrer faible, c'est montrer aux autres une attention véritable et ce comportement est souvent porteur d'un apport positif pour celui qui offre, mais aussi celui qui reçoit. De beaux discours ? Pas seulement. Ce mal-être dans l’air du temps contamine l'univers des entreprises, le transformant peu à peu en univers stérile, vieillissant et allergique à l’innovation.
Sans faire preuve de crédulité extrême, on serait en droit de penser que "prendre soin" de l'autre, de ses salariés, de ses collaborateurs est l'une des clés pour relancer la machine de la créativité, de la productivité et par la même de la croissance. Les entreprises en ce début de millénaire se préoccupent de RSE et cela est louable si l'on se penche sur l'avenir des générations futures. Mais cela ne suffit pas. Comment préparer l'avenir si notre environnement regorge de personnes sans espoir dans le futur ? L'une des réponses est dans le soin d'autrui, le "Care".
En effet, prendre soin de ses salariés, c'est leur apporter cette reconnaissance qui leur permettra d'assouvir leur besoin d'appartenance à une entreprise dans laquelle ils auront envie de croire et dont ils seront les premiers acteurs. Le besoin de reconnaissance est l'un des facteurs déterminants du mieux-vivre en entreprise qui procure fierté, dignité et ce fameux sentiment d'appartenance. Ainsi, le travail doit être stimulant et l'environnement de travail doit favoriser cette stimulation.
Mais cela ne doit pas rester que des mots ou de belles idées ! Pour réussir, les entreprises doivent investir dans la gestion de la santé et des conditions de travail de leurs salariés. Il n'est pas là question de parler d'assistanat, mais plutôt de procurer un contexte favorisant la créativité, la performance individuelle et collective, la coopération, la coconception, une dynamique organisationnelle faite de motivation, de dialogue et ainsi promouvoir la création de valeur. Des salariés heureux sont des salariés efficaces et créatifs ! Et puis n’oublions pas qu’un salarié heureux, cela se traduit par un client heureux !
Dans la prochaine décennie, les entreprises voulant attirer les meilleurs talents devront être "human centric" et les salariés choisiront les employeurs "best-in-class" dans ce domaine. Alors qu’attendez-vous pour passer au Work & Care ?
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