cette vidéo publiée sur le site du Guardian.
L'homme, vêtu d'une chemise blanche, a surgi de derrière un rideau,
placé dans le dos du juge Brian Levenson, qui préside la commission
d'enquête, à l'intérieur de la chambre 73 de la Cour de justice royale.
Le manifestant, David Lawley-Wakelin, 49 ans, a crié : "Excusez-moi,
cet homme devrait être arrêté pour crimes de guerre. JP Morgan l'a payé
pour la guerre en Irak, trois mois après avoir envahi ce pays. Il a
volé 20 millions de livres sterling à la Banque d'Irak. Puis il a été
payé 6 millions de dollars par la banque tous les ans, et c'est toujours
le cas, six mois après qu'il a quitté sa charge. Cet homme est un
criminel de guerre." Plusieurs vigiles ont saisi l'homme puis l'ont dirigé en dehors de la Cour.
Le juge Leveson, apparemment choqué, s'est levé de son siège pour
regarder sortir l'homme. Il s'est excusé auprès de M. Blair et a déclaré
qu'il engagerait une enquête pour savoir comment cet homme s'était
introduit dans l'enceinte du tribunal.
M. Blair, au pouvoir de 1997 à 2007, qui avait engagé son pays dans
la guerre en Irak aux côtés des Américains, a gardé son sang-froid et a
simplement tenu à souligner que tout ce qu'avait dit l'intrus était "totalement faux", avant d'ajouter : "Ce
qui est difficile avec la politique moderne – et ceci n'est pas une
critique des médias – d'après mon expérience de la manière dont sont
traités les événements, est que vous pouvez très bien avoir mille
personnes dans une pièce, si seulement l'une d'entre elles se lève pour
crier quelque chose, c'est la seule info qui ressortira. Les neuf cent
quatre-vingt-dix-neuf autres auraient tout aussi bien fait de ne pas se
déranger."
David Lawley-Wakelin n'en était pas à son premier coup d'éclat. Réalisateur du documentaire de quarante-cinq minutes intitulé The Alternative Iraq Enquiry ("L'Enquête alternative sur l'Irak"), il avait été sous la lumière des projecteurs dans l'émission "Question Time", de la BBC, où il avait déjà accusé Tony Blair d'être un menteur, prêt à tuer pour du pétrole.
Un manifestant a brièvement interrompu, lundi 28 mai à Londres,
l'intervention de l'ancien premier ministre britannique Tony Blair
devant une commission sur l'éthique des médias. "Cet homme devrait être arrêté pour crimes de guerre", a crié le militant pacifiste à l'adresse de M. Blair, comme en témoigne
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