Les fédéraux américains avanceraient efficacement sur leur enquête portant sur des affaires de corruption au cours de ces trente dernières années. Sepp Blatter peut trembler.
Sepp Blatter à Marrakech le 9 mars 2013. Fadel Senna/AFP
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Ce mercredi, l'agence Reuters affirme que l'enquête de longue haleine - le "Telegraph" en parlait déjà en décembre 2011 - du FBI sur plusieurs affaires de corruption à la Fifa avance grâce à un nouveau témoin : le fils de Jack Warner, vice-président de la Fifa et membre du comité exécutif entre 1983 et 2011.
Daryan Warner, qui aurait été arrêté à Miami à Noël avec plusieurs milliers de dollars dans les poches, aurait coopéré avec le FBI, sans doute en échange de sa liberté. Il aurait entretenu de nombreuses activités illégales pendant plusieurs années et apporté des informations essentielles aux enquêteurs.
L'enquête du FBI porte sur ces trente dernières années et concerne plusieurs anciens dirigeants du football mondial.
Le journaliste anglais Andrew Jennings, spécialiste des questions de corruption dans le football, affirme avoir été reçu par le FBI et des agents du ministère de la Justice. A plusieurs reprises, il leur a communiqué des preuves, dit-il, de corruption des principaux dirigeants de la Fifa.
Sepp Blatter menacé ?
Deux personnes haut placées dans l'organisation du foot international seraient particulièrement visées par cette enquête :- Jack Warner, dont les actions illégales pourraient aussi porter sur la politique à Trinidad - il y est ministre de la Sécurité nationale ;
- Chuck Blazer, membre du Comité exécutif de la Fifa, qui a occupé plusieurs fonctions : vice-président de la Fédération américaine de football, secrétaire général de la Concacaf, qui regroupe les Amériques du Nord, centrale et les Caraïbes. Il aurait déjà été interrogé par la Fifa.
- la Fédération caribéenne de football aurait versé plus de 500.000 dollars sur ces vingt dernières années à une compagnie offshore détenue par Chuck Blazer. Pourquoi ces dons financiers ?
- les collaborations étroites et régulières entre Jack Warner et Mohammed Bin Hamman, président de la Confédération asiatique de football entre 2002 et 2011, radié à vie de la Fifa en mai 2011 pour avoir acheté des voix en vue de l'élection présidentielle de l'organisation internationale ;
- les conditions de la réélection de Sepp Blatter en 2011 ;
- l'attribution de la Coupe du monde 2022 au Qatar, ainsi que des éditions 2022 (Russie) et 2014 (Brésil).
Les dirigeants de la Fifa affirment ne pas être au courant de cette enquête.
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