vendredi 12 juillet 2013

Nicolas Sarkozy


Nicolas SarkozyAvec des discours écrits par d'autres et une communication préparée et répétée avec des professionnels, les politiciens sont certainement les personnes les plus difficiles à positionner sur l'Ennéagramme. Malgré une présence dans les médias exceptionnellement abondante, Nicolas Sarkozy est de ceux-là. Contraint de naviguer, l'œil sur les sondages, entre une présence au gouvernement depuis plus de quatre ans et l'affichage d'une volonté de rupture, il n'a pas toujours donné une image très cohérente. C'est ainsi qu'on a pu lui affecter des ennéatypes très divers, parfois compréhensibles, parfois nettement plus farfelus.

Les Sarkozy, une famille française, le récent et indispensable ouvrage de Pascale Nivelle et Élise Karlin, est passionnant en ce qu'il nous décrit l'enfance de Nicolas Sarkozy, longtemps avant qu'il apprenne à se mettre en scène. Respectivement journalistes à Libération et à L'Express, Pascale Nivelle et Élise Karlin ont interviewé les parents et les frères de Nicolas Sarkozy. L'information est donc prise à la source et globalement fiable. Fait sans doute significatif – nous y reviendrons –, seul Nicolas Sarkozy n'a pas voulu leur répondre.

Cela ne l'empêche pas d'avoir fait en d'autres circonstances des déclarations qui confirment l'intérêt de cette recherche. Ainsi il a pu dire en 1994 aux journalistes de Globe : « Ce qui m'a façonné, c'est la somme des humiliations d'enfance. Je n'ai pas la nostalgie de l'enfance parce qu'elle n'a pas été un moment particulièrement heureux. » Un an plus tard, il confiait à Michel Denisot : « Ce qui m'a marqué, c'est la séparation de mes parents, et le fait que je n'avais pas les relations pour m'imposer. » Comprendre les origines de Nicolas Sarkozy, c'est donc comprendre le personnage.

Le cadre familial

Né en 1928, Pa(u)l Istvan Ernö Särközy Nagybocsaï, un petit aristocrate hongrois, se réfugie à Paris en décembre 1948. Don Juan, beau parleur un peu mythomane, Paul Sarkosy épouse Andrée Mallah le 8 février 1950. De leur union, naîtront trois fils : Guillaume en 1951, Nicolas en 1955 et François en 1959.

« Dessinateur publicitaire moyen mais excellent bonimenteur », Paul réussit. Il est un ennéatype 3 : « Paul est un mari absent. Il part tôt, rentre tard. Parfois, il ne revient pas du tout. "Trop de travail, chérrrie", glisse-t-il avec son sourire ravageur. […] Loin d'être un modèle, il délègue à son épouse les premières communions, la discipline, les devoirs et les tâches ménagères. » Pour le décrire, les auteurs parlent de « Rastignac hongrois », faisant le parallèle avec le personnage de Balzac qui est une sorte d'archétype du 3.

Quelques mois après la naissance de François, « Paul disparaît. » Il ne verra ensuite qu'épisodiquement ses enfants, manifestant clairement que cela l'ennuie : « Je ne vous dois rien. » Lors de ces rares rencontres, « ses enfants savent que la qualité de son regard dépend de celle du carnet de notes. C'est l'affection au résultat. »

Guillaume, le frère aîné qui « aime les honneurs, la réussite », est lui aussi vraisemblablement un 3.

Nicolas SarkozyComme globalement est 3 la culture familiale. Les Sarkozy sont « élevés dans le culte de la réussite et convaincus que la vie ne fait pas de cadeau à ceux qui naissent sans héritage. La devise familiale, "On part tous sur le même ligne, mais on n'est pas obligés d'arriver tous en même temps", met les garçons en compétition, et leur mère leur pique les fesses. Tous en haut de l'échelle ! »

Tout ceci constitue une empreinte forte qui a marqué la personnalité de Nicolas Sarkozy, et qui explique qu'il y a de bonnes raisons d'envisager que Nicolas Sarkosy puisse appartenir à ce profil de l'Ennéagramme.

Il y a aussi de nettement moins bonnes raisons de le croire.

La première est liée à la confusion fréquente entre l'ennéatype 3 et le vMème ORANGE, très fort chez Sarkozy.

La seconde consiste à négliger l'impact de ses conseillers en communication. Un homme politique subit une réelle formation en ce domaine : « Il a vite appris à bluffer, a compris qu'en politique, le tout est d'impressionner. » Il a des mentors qui façonnent son style : « [Charles Pasqua] cornaque toute une génération de jeunes gaullistes à qui il enseigne les ficelles du métier : remplir une salle, bourrer des urnes, préparer la "claque", déstabiliser l'adversaire. Le véritable Pygmalion du jeune secrétaire de section de Neuilly, c'est lui, qui l'introduit au sein d'une direction hiérarchisée à l'extrême en lui indiquant sur quelles marches s'appuyer pour progresser. »

Quant aux discours de Sarkozy, les principaux sont écrits par Henri Guaino, qui auparavant a tenu la plume de Philippe Seguin, de Charles Pasqua ou de Jacques Chirac (c'est lui l'inventeur de la fracture sociale) ! Bien fol est qui s'y fie pour trouver un ennéatype.

Centre préféré et direction d'utilisation

Nicolas SarkozyLe portrait de Nivelle et Karlin ne laisse aucun doute sur un centre instinctif préféré. De son plus jeune âge à aujourd'hui, Nicolas Sarkozy est en priorité dans l'action. Ce besoin de bouger son corps est prioritaire : « Il y a les filles, et puis il y a le sport. À moins que ce soit l'inverse ! […] Il y a la variété, et puis il y a le sport. À moins que ce soit l'inverse ! »

Ce centre préféré est utilisé presque exclusivement vers l'extérieur. Durant toute son enfance, Nicolas Sarkozy est en guerre contre tous les membres de sa famille, un grand-père vénéré excepté.

Il est d'abord en guerre contre son père auquel il ne pardonne pas d'avoir quitté le foyer familial : « Dès l'enfance, Nicolas s'est construit en butte au père absent, dans la violence du ressentiment, souffrant de sa taille et de sa solitude. » Dès qu'il le pourra, il lui faudra punir ce père de sa trahison : « Nicolas, adolescent, refuse de rencontrer [son père] pendant trois ans. »

Sarkozy est aussi en guerre contre sa mère dont il a l'impression qu'elle préfère son frère Guillaume, surnommé "Trésor" dans la famille : « Jaloux de l'intimité que son frère a instauré avec leur mère, il multiplie les scènes, refuse de se coucher. » Cette opposition durera en fait toute l'enfance et l'adolescence : « Mais elle le connaît son fils, sa détermination, son caractère de cochon – il suffit qu'elle interdise pour qu'il se braque. Elle est lasse, parfois, de se battre contre un visage fermé, un front buté. »

Nicolas Sarkozy passe aussi son temps à se battre contre Guillaume, son aîné de quatre ans : « Depuis que Nicolas sait marcher, ils se battent toute la journée. Le petit asticote l'aîné, qui finit par cogner. […] Une claque, un coup de pied, les deux garçons se jettent à terre et roulent dans la poussière. » C'est systématiquement Nicolas qui prend l'initiative du combat : « Mais s'il est plus petit, beaucoup plus petit que son frère, c'est Nicolas le plus teigneux des deux : il n'hésite pas à se jeter sur son aîné, l'agrippe au paletot jusqu'à ce que l'autre, pris à la gorge, balance un poing pour s'en débarrasser. Un soir la violence de l'affrontement laisse Serge Danlos [un ami de Nicolas] sur le carreau, renversé sous la poussée des lignes adverses. »

Qu'est-ce qu'il aime cela, la guerre ! Ses jeux avec Serge sont des « des batailles épiques mises en scène par Nicolas avec son armée de soldats. » Ils guerroient « sans merci jusqu'à l'heure du goûter. » Quand ils ne jouent pas à la guerre, il se la font raconter par le jardinier de la maison de campagne où ils vont régulièrement : Serge et Nicolas « veulent le gaz, la boue, les poux, ils réclament du sang et des larmes. La der des ders, ils la savent sur le bout des doigts. Et le fracas du front assourdit presque leurs oreilles lorsqu'ils s'éloignent, armés pour résister aux boches jusqu'aux dernières balles. »

En fac de droit à Nanterre, la guerre continue encore : « Les insultes fusent, puis c'est tout de suite le coup de poing. »

Entré dans la vie politique, la guerre continue toujours. Il faudra évincer Charles Pasqua pour conquérir à 28 ans la mairie de Neuilly : « Il n'est pas là pour l'aider, le petit Sarkozy, il est là pour l'éliminer. » Il s'agira de remonter en selle après l'échec d'Édouard Balladur à la présidentielle de 1994 : « Il a gagné, il s'est battu, il a perdu, puis il est revenu, il a reconquis son rang à la force de sa volonté. […] Pas de place pour les faibles dans le monde qu'il s'est choisi. » Quant à la grande bataille, elle est en cours…

Conséquence de cet instinctif extérieur, Nicolas Sarkozy ne supporte pas les obligations : « Il déteste les soirées compassées, les contraintes, les mondanités. Ne pas couper la salade avec un couteau, ne pas se resservir de fromage, oser le baisemain aux futures belles-mères… les conventions l'ennuient. » En 1968, sa mère a demandé à son proviseur de veiller à ce qu'il n'aille pas participer aux manifestations de soutien au Général de Gaulle : « Nicolas Sarkozy enrage. […] L'intransigeance de M. Deprez le met hors de lui. Il n'a que treize ans. Son impuissance ne lui a jamais tant pesé. »

Malgré son physique, Nicolas Sarkozy rayonne la puissance et l'énergie du centre instinctif : « Quelque chose dans sa dégaine retient l'attention : il est petit mais il a une façon particulière de s'exprimer, d'occuper l'espace. Il donne le sentiment d'être à l'aise. […] La puissance est dans la voix, sa manière de vous saisir, de vous contraindre à l'écouter. »

Nous voilà donc avec un bel exemple d'ennéatype 8 !

Centres de support et réprimé

Nicolas Sarkozy en colèreÀ l'exception de la vénération pour son grand-père, il semblerait que Nicolas Sarkozy n'ait manifesté qu'une émotion au cours de son enfance, la colère caractéristique du centre instinctif : « Ce Nico, pense Andrée en le regardant tordre du nez pour la photo, quel sale caractère ! Il râle, il boude, il passe son temps à asticoter son frère aîné. »

Peut-être le mot colère est-il un peu faible : « Nicolas serre les dents, mur de colère assis sur sa serviette avec les genoux entre les bras. Il les déteste tous, ses frères, les filles, sa mère aussi, qui se moque gentiment de lui. » Pour un rien, il « enrage », il est « hors de lui ».

Le fait qu'aucune autre émotion ne semble régulièrement présente indique un centre émotionnel assez fortement réprimé. Cela est confirmé par la manière dont Nicolas Sarkozy se débarrasse de ceux qui gênent son ascension.

Il y a par exemple l'éviction de Charles Pasqua qui a été son père en politique, occasion en plus de marquer sa volonté et l'orientation du type : « Il n'est pas là pour l'aider, le petit Sarkozy, il est là pour l'éliminer. Sous son duvet de poussin, c'est un petit faucon. » Toute la famille essaye de l'en dissuader : « Aucun n'entame la détermination de Nicolas. Quoi, à cause de son âge, il faudrait qu'il cède, qu'il renonce à un combat dont il sent la victoire à sa portée ? Les discours lénifiants sur les lendemains qui chantent à qui sait attendre, il les a assez entendus. Un "Prends !" vaut mieux, à ses yeux que deux "tu l'auras peut-être, mais rien n'est moins sûr." » Les dirigeants de l'UMP volent au secours de Pasqua : « Chaque ponte du parti y va de son sermon, on le menace d'excommunion, on lui promet l'enfer d'un paria. Nicolas Sarkozy ne se soumet pas. Après tout, la politique est l'art du rapport de force. »

Homme d'affaires ayant réussi, son frère a brigué la présidence du Medef. S'il avait obtenu ce poste, cela aurait pu donner un argument supplémentaire à ceux qui s'opposent à Nicolas Sarkozy pour la présidentielle de 2007 : « Évincé dans les urnes au profit de Laurence Parisot, Guillaume a toujours soupçonné Nicolas d'avoir torpillé sa candidature. »

L'instrumentalisation de sa femme et de son fils (le fameux « Bonne chance, mon papa ! ») lors de sa nomination à la présidence de l'UMP me semble aussi relever de cette répression de l'émotionnel.

Le fonctionnement du centre mental n'est pas exceptionnel et l'instinctif compense. Selon Paul Sarkozy, « de ses trois premiers fils, il était le moins doué. Pour parvenir au même résultat que ses frères, lui devait travailler la nuit, au point de piquer du nez sur son pupitre pendant la classe. » Cependant, quand il est en support de sa volonté d'action, le mental fonctionne soudain beaucoup mieux : il donne à Nicolas Sarkozy une grande créativité et les capacités stratégiques lui permettant de réussir sa carrière politique.

La compulsion d'évitement de la faiblesse

La compulsion est visible dans la plupart des exemples déjà cités, notamment dans la compétition contre son frère aîné.

Le père aussi doit céder à ce sujet : « Longtemps, lorsqu'ils marchaient ensemble dans la rue, Paul se souvient qu'il lui laissait le haut du trottoir pour ne pas froisser sa sensibilité. Il a toujours eu son caractère, Nicolas. »

Nicolas Sarkozy faisant taire un contradicteurNicolas Sarkozy supporte mal tout ce qu'il pense être une critique. A l'UMP, il a été repéré par Pierre Grossmann, secrétaire général adjoint de l'organisation, et ce dernier l'aide à bâtir son premier discours : « Le topo initial de "Sarko" n'emballe pas son répétiteur : "11 sur 20, pas plus." L'autre est furieux d'être déprécié. »

Même aujourd'hui où il fait tout pour « rectifier son image autoritaire et cassante », il explose à la moindre contradiction : du conseil national de l'UMP du 16 novembre 2006, « n'ont été retenues que les images d'un Sarkozy vociférant à l'adresse de Michèle Alliot-Marie, coupable de critiques trop appuyées », rapporte Le Monde.

Alors qu'il vient d'être élu conseiller municipal mais qu'il n'a pas encore de document le prouvant, Nicolas Sarkozy est empêché par les appariteurs de la mairie de Neuilly d'entrer assister au mariage de Michel Sardou, une de ses idoles : « "Dernière fois", se jura Nicolas. »

Nicolas Sarkozy s'arrange pour que les chaînes de télévision aient des difficultés à réaliser des prises de vue de qualité de ses meetings, et qu'ainsi elles diffusent celles que la société ETC produit pour son compte.

C'est dans le même registre de la compulsion qu'on peut placer son refus de recevoir Pascale Nivelle et Élise Karlin.

Quand les éditions First veulent publier en novembre 2005 un livre sur Cécilia Sarkozy, son épouse, Nicolas Sarkozy convoque l'éditeur au ministère de l'intérieur. On ne sait pas ce qui s'y est dit, quelles pressions ou quelles promesses ont pu éventuellement être faites, mais les 25.000 exemplaires déjà imprimés de l'ouvrage sont mis au pilon à la suite de cette conversation.

La passion d'excès

Présence d'une aile 7 ou simple effet de l'enfance, Nicolas Sarkozy est excessif dans le domaine de la nourriture : « Un coup de pied dans le tibia pour agacer Guillaume, un coup de coude dans l'épaule de Serge qui le lui rend immédiatement, deux ruades et c'est son estomac qui proteste. Rien qui calme pourtant une insatiable gourmandise : quelques kilomètres plus loin, […] voilà qu'il exige encore une halte. Devant la pâtisserie, cette fois, où il s'empiffre d'éclairs au chocolat. » Régulièrement, dans les sorties l'après-midi avec son grand-père, « ce n'est plus un goûter, c'est une orgie. »

Nicolas Sarkozy à véloBien sûr, expression de la formidable énergie du 8, l'excès se manifeste en permanence. Il est là quand il travaille : « Des affiches à coller ? Il en emporte plus que les autres, se débrouille pour toutes les placer. Des tracts à distribuer ? Dans sa besace, la pile est double, et plus vite liquidée. » Il est là comme moyen d'évacuer la colère : « Il se défoule sur son vélo. Un jour, Violette de Feuillade, la plus ancienne amie de sa mère, le voit rentrer exténué du bois de Boulogne : "J'ai fait cent tours de bois !" »

L'ancien nom de la passion du 8 était la luxure, et bien sûr, Sarkozy semble aussi excessif dans ce domaine : « Autant de cœurs à séduire que de corps à conquérir – Nicolas n'a rien perdu de son appétit. »

La fixation de vengeance

Utilisant le passé comme référence pour agir dans le présent, le centre instinctif a besoin de se souvenir des différents événements de l'existence. Chez le 8, la fixation exacerbe ce mécanisme. Nicolas Sarkozy se souvient de toutes les avanies qu'il a subies ou croit avoir subies ; qu'une lui revienne à l'esprit, et « malgré toutes les années, elle [le] fait encore trembler de colère et d'humiliation. »

On a un peu l'impression que toute sa carrière politique est une vengeance des souffrances de son enfance. Chaque victoire est une « revanche sur le mépris, sur la condescendance, sur les fausses sympathies… »

À propos de l'affaire Clearstream, Nicolas Sarkozy s'est promis « pendre à un croc de boucher celui qui a fait cela ».

Quand en août 2005, Paris Match publie en couverture une photo de Cécilia Sarkozy en compagnie du publicitaire Richard Attias, présenté comme son compagnon. Nicolas Sarkozy fait alors part de sa colère à son ami Arnaud Lagardère, propriétaire du journal. Il aurait alors demandé la tête d'Alain Genestar, le directeur de la rédaction. En tout cas, Alain Genestar a été limogé peu après et continue d'affirmer que c'est sous la pression de Sarkozy.

Style de communication

Nicolas Sarkozy a un style de communication simple et direct. Ses conseillers « sont remis, sans ménagement, à leur place », « ses proches eux-mêmes ne sont pas sans subir ses foudres ».

Loin des caméras, il a volontiers le langage vert qu'affectionnent beaucoup de 8 : « Je vais les niquer ! » dit-il des chiraquiens ; « Cette fois, il est mûr ! », affirme-t-il à propos de Dominique de Villepin. Il n'est sans doute pas besoin de rappeler la « racaille » et le « nettoyage au Kärcher »

Sous-type

Le sous-type conservation du 8 s'appelle "Survie". Il a besoin de contrôler tous les petits détails de son environnement. Même si les manifestations 8 des autres instincts sont bien visibles chez Nicolas Sarkozy, la conservation semble bien dominer : « Il ne laisse rien passer. C'est dans sa nature. », rapporte un élu dans Le Monde.

Conclusion

Laissons la conclusion à Pascale Nivelle et Élise Karlin : « Et s'il y arrivait à dormir dans ce palais de la rue du Faubourg Saint-Honoré ? Il en parle depuis près de trente ans. Hors le pouvoir, rien ne l'a jamais intéressé. »

Il ne semble guère rester de doutes sur le profil dans l'Ennéagramme de Nicolas Sarkozy : 8 alpha à aile 7, sous-type conservation.

Source 1 : Pascale Nivelle, Élise Karlin, Les Sarkozy, une famille française, Paris (France), Calmann-Lévy, 2006
Source 2 : Philippe Ridet, "Henri Guaino, plume de la république", Le Monde, 20 novembre 2006
Source 3 : Philippe Ridet, "Face à l'effet Royal, M. Sarkozy cherche un second souffle", Le Monde, 29 novembre 2006
Source 4 : Raphaëlle Bacqué, Philippe Ridet, "L'UMP, productrice de l'image Sarkozy", Le Monde, 7 novembre 2006

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