dimanche 29 janvier 2012

Henri Guaino pète les plombs face à la vérité !


Énorme clash entre Henri Guaino et Joseph... par puremedias

Le ton était cordial et respectueux sur France 2 entre Alain Juppé et François Hollande pour "Des Paroles et des Actes". Il l'était un peu moins sur i-Télé quelques instants plus tard pour le débrief de l'émission. Olivier Galzi recevait dans "La Grande Edition" le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy Henri Guaino qui a été confronté à ses deux chroniqueurs, Joseph Macé-Scaron et Yves Thréard.


"Vous êtes indigne !"

Lorsqu'ils reviennent sur le discours de François Hollande prononcé au Bourget à Paris, le ton monte. Guaino dénonce "un discours partisan dans lequel il y avait deux camps, celui du bien et du mal." Macé-Scaron l'interrompt : "Vous n'avez jamais fait ça ? Pendant cinq ans vous avez passé votre temps vous et vos amis à stigmatiser une partie des Français contre les autres !"


"Ah bon ? s'agace Guaino, citez moi un exemple !" Le journaliste de Marianne évoque alors "le débat indigne" sur l'identité nationale. "C'est vous qui êtes indigne lui rétorque Guaino. Je n'accepte pas ce genre de langage, pardon ! Vous caricaturez le débat, vous transformez le débat en guerre civile ! Et vous êtes le bien ? Vous êtes le bien ? Vous êtes le bien ? Vous voulez me donner des leçons de morale ?"

"Je ne viens pas pour me faire insulter"

Joseph Macé-Scaron réaffirme sa position sur "l'indignité" de ce débat. "Vous êtes qui pour me dire ça ? enchaîne le conseille du président. Vous avez fait quoi dans votre vie ? Cela n'est pas indigne, c'est vous qui êtes indigne, indigne de votre métier, indigne de ce débat, indigne du débat républicain, c'est une attitude inadmissible !" Olivier Galzi tente de mettre fin à la passe d'armes, sans succès.

"Non, non pardon, je ne viens pas sur un plateau pour me faire insulter par quelqu'un qui n'a aucun titre pour porter des jugements moraux ! Oui il y a eu des débordements mais le débat n'était pas indigne !" s'agace Guaino. Joseph Macé-Scaron ne répond plus face au conseiller qui a bien du mal à garder son calme et son sang-froid. Il conclut en accusant celles et ceux qui ont "cette manière de regarder le quinquennat de Nicolas Sarkozy en l'insultant, c'est ça qui est indigne ! Cela n'est pas admissible, je me suis beaucoup retenu, je ne vais plus me retenir !".



Henri Guaino, conseiller spécial du président Nicolas Sarkozy, s'est emporté en direct, samedi 25 février sur France 3 Ile-de-France, lors d'un débat avec Jérôme Guedj, président socialiste du conseil général de l'Essonne. Les deux hommes avaient été conviés parce qu'ils avaient été tous deux membres du conseil d'administration de la Fondation Marc Bloch, centre de réflexion sur les valeurs républicaines, et l'animateur Jean-Jacques Cros avait espéré un dialogue entre 'républicains des deux rives'. On en a été loin.

M. Guaino a pris la mouche quand son contradicteur a parlé de 'débat délétère', 'indigne' sur l'identité nationale. 'Si vous répétez indigne, on va arrêter là', a tranché le conseiller élyséen. 'Je ne viens pas sur des plateaux pour me faire insulter'. 'Si je vous traite de sale con, ça va vous plaire ?', a-t-il demandé, alors que la conversation virait au brouhaha.

'TAISEZ-VOUS, VOUS AVEZ ASSEZ PARLÉ !'

Jean-Jacques Cros a tenter de réclamer 'un tout petit peu de sérénité'. L'édition du journal à la mi-journée a refroidi la température. Mais à la reprise du débat, M. Guaino a à nouveau élevé la voix :

'Mais c'est insupportable à la fin, je peux parler oui ? a-t-il crié, tapant sur la table. Taisez-vous, vous avez assez parlé !'

'Il faut prendre quelques jours de repos, on va vous mettre en vacances dans quelques mois', a glissé l'élu socialiste.

'Soit il me laisse parler, soit je m'en vais', a poursuivi le conseiller élyséen, exaspéré.

'Faut rester zen, M. Guaino', a poursuivi le socialiste.

'Je ne suis pas zen avec quelqu'un avec qui on ne peut pas discuter', a répondu M. Guaino.

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