La conscience est « comme un enfant qui naît chaque jour du fond originel maternel de l’inconscient ». Elle se laisse dresser comme un perroquet, mais ceci n’est pas vrai de l’inconscient. C’est d’ailleurs pour cela que St Augustin remercia Dieu de ne pas l’avoir rendu responsable de ses rêves. Les dieux sont des personnifications indubitables des forces de l’âme. La conscience est une île dans l’océan d’inconscient. L’émotion est la source principale de toute prise de conscience.
La conscience conduit aussi à une forme d’orgueil, symbolisé dans la
conscience gonflée de la grenouille (cf: fable de La Fontaine "la
grenouille qui se veut faire aussi grosse que le bœuf"). Une conscience
gonflée comme la grenouille de la fable est égocentrique et n’est
consciente que de sa propre présence. Elle est incapable de tirer des
leçons du passé, incapable de comprendre les événements du moment, et
incapable de trouver des conclusions justes quant à l’avenir. Une telle
conscience est hypnotisée par elle-même, c’est pourquoi il est
impossible de converser avec elle. Elle se condamne inévitablement à des
catastrophes qui risquent de la détruire d’un seul coup.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.