samedi 5 mai 2012

Piratenpartei Deutschland

Piratenpartei Deutschland
Image illustrative de l'article Parti pirate allemand
Logo officiel
Présentation
Président Bernd Schlömer
Fondation 10 septembre 2006
Siège Berlin
Vice-président Vice-président
Assesseurs Assesseurs
Trésorier Rene Brosig
Idéologie Vie privée, liberté d'accès aux documents administratifs
Affiliation internationale PP International
Adhérents env. 12 0001
Couleurs Orange
Site web web.piratenpartei.de
Représentation
Députés


Le Parti pirate allemand (Piratenpartei Deutschland ou PIRATEN en allemand) est un parti politique allemand créé en 2006, basé sur le modèle du Parti pirate de Suède2,3.


Historique


Développement des membres
(Dernière actualisation : 18 avril 2011)
Le parti a reçu 229 117 votes au cours des élections européennes de 2009, ce qui fait 0.9 %, ce n'est pas assez (au moins 5 %) pour un siège4,5,6.
Le chef du parti est Jens Seipenbusch depuis le 4 juillet 2009, qui était aussi le chef du PIRATEN de 2007 à 20087,8. Les chefs précédents étaient Dirk Hillbrecht et Christof Leng.
En juin 2009 Jörg Tauss, membre du Bundestag, a abandonné le Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) pour se joindre au Parti pirate9.
En décembre 2011, le Parti pirate réunit son premier congrès fédéral à Offenbach am Main, dans la Hesse. La motion adoptée, proposée par Johannes Ponader, obtient 66,9 % des voix de 1 200 délégués ; elle prévoit la mise en œuvre d'une allocation universelle10.
En avril 2012, le parti connaît une forte progression dans les intentions de vote11.

Présidents successifs

Résultats électoraux


Présence du Parti Pirate dans les Landtags allemands
Le Parti pirate allemand, après avoir obtenu de faibles scores, s'est renforcé depuis les Élections législatives locales de 2011 à Berlin, où, pour la première fois, il a remporté des sièges au Abgeordnetenhaus de Berlin. Cette tendance s'est renforcée avec l'obtention de 4 autres sièges lors des Élections législatives régionales de 2012 en Sarre.
Année Type d'élection Nombre de voix  % Sièges  %
2008 Rég.(Hesse) 6 962 0,3 - -
2008 Rég.(Hambourg) 1 773 0,2 - -
2009 Rég.(Hesse) 13 796 0,5 - -
2009 Européennes 229 464 0,9 - -
2009 Rég.(Saxe) 34 620 1,9 - -
2009 Rég.(Schleswig-Holstein) 28 837 1,8 - -
2009 Fédérales 847 870 2,0 - -
2010 Rég.(Rhénanie-du-Nord) 121 046 1,6 - -
2011 Rég.(Hambourg) 73 126 2,1 - -
2011 Rég.(Saxe-Anhalt) 13 828 1,4 - -
2011 Rég.(Rhénanie-Palatinat) 29 319 1,6 - -
2011 Rég.(Bade-Wurtemberg) 103 618 2,1 - -
2011 Rég.(Brême) 24 935 1,9 - -
2011 Rég.(Mecklembourg-Poméranie) 12 727 1,9 - -
2011 Rég.(Berlin) 129 795 8,9 15 10,07
2012 Rég.(Sarre) 35 646 7,4 4 07,84
2012 Rég.(Rhénanie-du-Nord-Westphalie) 1xxxxxx 1x,y


Notes et références


Un nouveau parti politique émerge en Europe : les Pirates comptent deux députés (suédois) au Parlement européen et s’installent en Allemagne, où il ont attiré 9 % des votants à Berlin en septembre dernier. D’où viennent-ils ? Que veulent-ils ? Comment font-ils de la politique « autrement » ? Entretien avec l’un de leurs élus berlinois, Simon Kowalewski.


Venus des limbes de l’Internet, épris de liberté virtuelle et réelle, les Pirates se lancent à l’assaut de l’Europe. Ce nouveau parti a envoyé deux députés suédois au Parlement européen en 2009. En septembre dernier, le Parti pirate allemand a créé la surprise, en recueillant 9 % des voix et 15 députés au parlement régional de Berlin. Il compte aujourd’hui 19 000 militants. Les Pirates allemands pensent faire leur entrée à l’Assemblée nationale du pays (Bundestag) en 2013  [1]. Leur ascension rappelle celle d’un autre parti de jeunes élus en jeans, les Verts, entrés au Bundestag en 1983. Entretien avec l’un de leurs députés berlinois, Simon Kowalewski.

Basta ! : Comment analysez-vous votre succès à Berlin ? 

 
Simon Kowalewski : Nos affiches de campagne ont très bien fonctionné, parce que nous avons insisté sur le contenu, pas sur les candidats. Tous les autres partis ont fait le contraire. La presse a parlé de nos pancartes, nous sommes montés dans les sondages… Nous avions un programme progressif, où tout n’était pas décidé dès le début. Et qui n’est pas limité aux thèmes du droit à la propriété intellectuelle ou des libertés sur Internet. Nous avons autant que possible élargi nos propositions tout au long de la campagne, pour ne pas reproduire l’erreur des Pirates suédois, qui se sont concentrés exclusivement exclusivement sur les thèmes liés à l’Internet.

D’abord des députés suédois, puis allemands. Les Pirates sont-ils un mouvement mondial ?
Il existe désormais un Parti pirate dans presque tous les pays, même en Chine. Une association, Pirate Parties International (PPI), regroupe tous les partis pirates du monde, avec une véritable coordination internationale. Nous nous entraidons dans les campagnes électorales. Ça fonctionne très bien.

Quelles sont les influences politiques des Pirates ?
L’impulsion fondatrice, c’est la volonté de réformer profondément le droit de la propriété intellectuelle. À partir de ce thème très précis s’est développée toute une conception de l’homme : sur la liberté individuelle, la construction d’un système solidaire, les conditions à créer pour que tout le monde puisse participer au collectif, à la vie culturelle et aux décisions. Ce qui nous a amenés, par exemple, à vouloir changer la législation allemande sur le revenu minium Hartz IV (l’équivalent du RSA, ndlr), car il ne donne pas actuellement la possibilité concrète de participer à la vie culturelle et sociale.

Quel rôle joue la mouvance « hacker » (pirate informatique) dans le parti ?
Elle est très importante. Le Parti pirate allemand a été créé dans un club de hackers berlinois, le C-base. Une exigence venant des hackers est toujours prégnante : protéger les données privées et rendre accessibles les données publiques, avec un refus clair des mesures de censure. Les Pirates demandent, par exemple, la publication des contrats passés entre les administrations et les prestataires privés. La défense de la liberté vient aussi de la scène hacker. Aux débuts des pirates informatiques, dans les années 1970-1980, personne, dans les administrations policières et judiciaires, ne pouvait vraiment les poursuivre, par manque de connaissances. À l’époque, les hackers étaient ceux qui arrivaient à passer par-dessus tout.

Avez-vous milité ailleurs avant de rejoindre les Pirates ?
J’ai milité au sein des mouvements antifascistes pendant un moment, puis au PDS (parti de gauche radicale, actif essentiellement dans l’est de l’Allemagne, devenu Die Linke, ndlr). Je suis arrivé chez les Pirates en 2009. J’avais l’impression que ce parti correspondait mieux à la démocratie telle que je me la représente, au moins dans ses structures. Chacun participe : il n’y a pas de délégués qui vont seuls au congrès, chacun a le droit de parler de manière équitable, beaucoup de décisions se prennent au niveau de la base. Les autres partis, comme Die Linke ou le PDS, sont au contraire très hiérarchiques. Quand une « star » du parti dit quelque chose, ça n’a pas le même poids que quelqu’un de la base qui prend la parole. Chez les Pirates, malgré deux grandes vagues de nouveaux militants, en 2009 et depuis septembre dernier, rien n’a changé en termes d’organisation.

La majorité des militants vient-elle, comme vous, de la gauche ?
C’est assez varié. Il y a aussi beaucoup de gens éloignés de la politique, qui voient dans les Pirates le parti « anti-partis ». Quand on vient de la gauche, on a plus d’affinités avec les idées des Pirates que si l’on arrive d’un milieu bourgeois conservateur. Il y a des groupes d’extrême droite qui surgissent également (le parti a découvert le passé d’extrême droite de deux de ses militants ces derniers mois, ndlr). Ils tentent d’infiltrer les Pirates, de s’approprier le mouvement, comme ils l’ont fait par le passé avec d’autres, comme le mouvement punk.

Votre vision de la liberté se différencie-t-elle de celle des néolibéraux ?
Le parti libéral allemand (FDP) a une définition de liberté qui n’est pas si éloignée de la nôtre. Il s’agit de donner à chacun toutes les possibilités pour atteindre ses buts. Ce qui nous différencie, c’est que nous affirmons aussi que certains ne peuvent pas atteindre leurs objectifs de leur propres forces. Et ceux-là, ils faut les soutenir. Sur les questions économiques, nous sommes pour l’Europe et pour une union monétaire européenne, mais les citoyens doivent avoir plus de possibilités de prendre part aux décisions. Par exemple, seuls les gouvernements sont représentés dans les sommets et les conseils européens, mais pas les forces d’opposition. La structure de l’UE n’est pas très démocratique. Même si le Parlement européen a plus de pouvoir aujourd’hui qu’au début de la construction européenne, ce n’est pas suffisant.

Le Parti pirate allemand a tenu son congrès annuel début décembre, pour la première fois depuis l’entrée des 15 députés au Parlement de Berlin. Qu’en est-il ressorti ?
Nous avons discuté du programme des législatives de 2013 : un revenu minium sans conditions, la séparation de l’Église et de l’État… Nous devons, en tant que parti politique, nous intéresser à tous les thèmes de la société.

Que proposez-vous sur le droit de propriété intellectuelle ?
Nous proposons une réforme du droit de propriété intellectuelle, comme complément de la loi actuelle, sans tout reprendre à zéro. Notre proposition est perçue de manière très positive par de nombreux artistes, parce qu’elle renforce, en fait, les droits des auteurs. Les seules qui ne doivent pas trouver ça bien, ce sont les maisons d’édition, l’édition musicale et les sociétés qui redistribuent les droits d’auteurs et bénéficient d’une situation de monopole.

Vous voulez aussi introduire la possibilité d’un référendum fédéral en Allemagne ?
Nous demandons un référendum sur la création d’un revenu minium inconditionnel. Une commission d’enquête parlementaire examinerait les diverses options pour un tel revenu, soumises ensuite à référendum avec vote préférentiel, qui permet de voter sur plusieurs propositions. Nous demandons aussi la mise en place d’une « voix de remplacement » pour les élections : si je vote aux législatives pour un parti qui obtient moins de 5 %, ma voix est perdue. Avec la voix de remplacement, je peux voter pour ce parti, mais s’il n’atteint pas les 5 %, alors je donne ma voix à un autre.

Que signifie, pour vous, faire de la politique autrement au Parlement ?
Presque toutes nos propositions au Parlement de Berlin viennent des militants, à partir de notre plateforme électronique Liquidfeedback, où les propositions sont discutées et complétées. Pour le moment, la plateforme se limite, pour des raisons techniques d’organisation, aux militants du Parti pirate. Mais le but est de laisser participer, à terme, tous les citoyens de l’État-région. Ce qui est impossible pour l’instant, parce qu’on ne peut pas savoir si quelqu’un donne son avis plusieurs fois ou fait du lobbying.

Comment se passe le travail parlementaire avec les groupes politiques traditionnels ?
La coopération avec les autres députés fonctionne très bien à Berlin. Ils nous prennent au sérieux. Nous devons de toute façon coopérer : sans soutien, nous ne sommes jamais que 15, nous ne pourrions rien faire.
Propos recueillis par Rachel Knaebel

En Allemagne, le parti des "hackers" tenait son congrès samedi alors que les sondages en font le troisième parti du pays.
Marina Weisband 
 Paru dans leJDD  Marina Weisband, la n°3 et figure médiatique du parti pirate. (Reuters)

Soucieux de leurs futures victimes, les Pirates ont épinglé des mises en garde sur les murs de la salle de presse. Depuis samedi, à Neumünster, dans le nord de l’Allemagne, le congrès du parti le plus scruté du pays attire plus de 2.500 participants et aussi une centaine de journalistes. "Surveillez vos données, vous êtes à un congrès de hackers", leur recommandent les affichettes. Infiltrer un système : un jeu d’enfant pour les Pirates, qui tirent leur nom du vocable péjoratif dont on affuble les petits génies de l’informatique. Et ces accros aux écrans bouleversent le paysage politique allemand. Crédités de 9 à 13% des voix à chaque élection régionale depuis six mois, ils entrent aux Parlements des Länder. Prochains succès annoncés : les scrutins du Schleswig-Holstein et de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, les 6 et 13 mai.

Nés d’un mouvement en faveur du téléchargement et de la liberté totale sur Internet, ils prônent la transparence et la participation directe des citoyens. Ainsi les quinze élus au Parlement de Berlin retransmettent en direct sur la Toile tous leurs débats et ils soumettent leur vote à la communauté des Pirates via une plate-forme, le LiquidFeedback, où chacun s’exprime dans la cacophonie. En six mois, les Pirates n’ont réussi à déposer que 12 amendements ; les Verts, neuf fois plus! Pour le politologue Stephan Klecha, "un parti qui veut jouer un rôle dans le processus parlementaire doit s’organiser différemment". Mais il reconnaît que la "démocratie liquide" comble un manque : "Deux tiers de leurs électeurs votent pour eux car ils ne sont satisfaits d’aucun autre parti. Ils prennent des voix partout. Soixante pour cent des Allemands estiment qu’ils sont un modèle." Angela Merkel parle d’eux comme d’une "motivation".
Mais le parti fourre-tout ("ni de gauche ni de droite, mais devant") traverse une crise de croissance. Au congrès, les délégués se déchirent. Le président, Sebastian Nerz, candidat à sa succession, veut en finir avec la politique en dilettante : "Les Pirates doivent être prêts à prendre leurs responsabilités." À la tribune, la numéro trois du parti, Marina Weisband, n’est pas d’accord : "Nous apprenons encore, on doit rester dans l’opposition dans les régions." Un Berlinois, pour mettre fin à l’amateurisme, souhaite porter à deux ans le mandat du directoire. "Mais les gens nous apprécient justement parce que nous ne formons pas une élite enfermée dans sa tour d’argent", rétorque un Bavarois. Sur Twitter, les délégués cachés derrière des pseudonymes arbitrent à coups d’insultes. Et l’on n’a pas encore commencé à se pencher sur un programme! Ce sera au menu du congrès du mois de novembre. D’ici là, les électeurs ne sauront toujours pas ce que les étoiles montantes de la politique allemande pensent de l’Europe, de la politique économique ou de l’environnement.


Le Parti Pirate Allemand à l'abordage de Berlin... par partipirate

Programm und Inhalte

Antragskommission | CC-BY Tobias M. Eckrich
Sowohl am Parteiprogramm als auch an den Wahlprogrammen und anderen Inhalten wird jederzeit gearbeitet.
Die Erarbeitung der Inhalte und Kommunikation der Positionen findet in Arbeits- und Interessegruppen statt, die prinzipiell auch für Nichtmitglieder offen sind.
Die Aufgabe der Arbeitsgemeinschaften ist die Meinungsfindung und Erarbeitung von Inhalten. Neben diesen gibt es außerdem noch diverse Interessensgruppen, die sich außerhalb der AG-Struktur organisieren und meist einen selbstgewählten thematischen Schwerpunkt haben.
Dazu gehören zum Beispiel die Anti-Atom-Piraten, die Piraten gegen Rechts, die Sozialpiraten, welche sich Gedanken um eine piratige Sozialpolitik machen, oder der Kegelklub, der sich thematisch mit dem Feld der Geschlechterpolitik beschäftigt. Außerdem gibt es noch die Gruppe 42, die sich mit den Gründungsthemen der Piratenpartei auseinandersetzt.
Neben der Arbeit auf Bundesebene gibt es auf jeder Ebene zusätzliche Arbeitsgruppen, deren Informationen oder Ansprechpartner meist auf den lokalen oder regionalen Webseiten zu finden sind.
Jeder Pirat hat die Möglichkeit, Anträge an einen Parteitag zu stellen und auf diesem auch abzustimmen, da es bei uns auf keiner Ebene Delegierte gibt. So kann jedes Mitglied direkt Einfluss auf das Programm und die politische Ausrichtung der Piraten nehmen.
Unsere vorhandenen Standpunkte brauchen mehr Details, und die Lücken im Programm freuen sich über alle, die sich Gedanken darüber machen, wie diese anhand unserer Grundprinzipien wie Freiheit, Transparenz oder Bürgerbeteiligung zu füllen wären.
Es gibt noch viel zu tun, also bring Dich ein!
 

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