Selon une définition largement admise, un lobby (ou groupe de pression en français) est une structure organisée pour représenter et défendre les intérêts particuliers d'un groupe donné. Pour ce faire, il exerce une activité (souvent appelée lobbying en franglais) qui consiste « à procéder à des interventions destinées à influencer directement ou indirectement les processus d'élaboration, d'application ou d'interprétation de mesures législatives, normes règlements et plus généralement, de toute intervention ou décision des pouvoirs publics »1. La définition du Que sais-je ? consacrée au lobbying est très proche : « le rôle d'un lobby est d'infléchir une norme, d'en créer une nouvelle ou de supprimer des dispositions existantes »2.
On trouve habituellement la distinction entre les « professionnal lobbies » (acteurs économiques : groupes industriels ou financiers, entreprises multinationales ou organisées en filières, organisations professionnelles, syndicats, fédérations...) et les « citizens lobbies » ou « non profits groups » (les organisations non gouvernementales et les associations quand celles-ci s'organisent pour démarcher régulièrement les élus). Ce classement, issu de la recherche anglo-saxonne, s'est imposé face à une recherche européenne très peu fournie en matière de groupes d'intérêt. Il fait l'objet d'un débat en Europe quand il s'agit d'associations qui défendent des causes qu'elles présentent comme relevant de l'intérêt général. Elle est contestée, par exemple, par le réseau d'associations ETAL (Encadrement et transparence des activités de lobbying)3, par la Fondation Sciences Citoyennes, de même que par des élus et par des commentateurs spécialisés4.
Chaque lobby dispose d'outils d'influence (clubs de réflexion et d'influence dits aussi « think tanks », lobbyistes et cabinet de lobbying ou de conseils, avocats, associations et fondations, etc.).[réf. nécessaire]
Des gouvernements ou des collectivités locales peuvent s'organiser également en lobbies ou recourir à des cabinets de lobbying pour faire valoir leurs point de vue et intérêts auprès d'autres autorités politiques, élus et institutions (exemples : des Conseils régionaux auprès du Parlement européen, des pays auprès de l'ONU ou du Fonds Monétaire International).
En France, ce terme a une connotation essentiellement péjorative, les lobbies étant perçus comme défendant des intérêts particuliers ou corporatistes aux dépens de l’intérêt général, même si l'influence d'un lobby ne s’opère pas nécessairement contre la volonté des décideurs politiques ou de l'intérêt général. Des auteurs ont relié cette connotation au fait que le lobbying est une activité d'influence souvent entourée d'opacité et employant des arguments incontrôlés, voire corrupteurs, dans un contexte d'encadrement encore insuffisant sur le plan législatif, compte tenu des enjeux financiers et économiques5. L'homme ou le groupe politique peuvent aussi chercher à établir des relations avec les groupes d’intérêts pour obtenir plus d’informations utiles à la prise de décision, ou encore pour influencer ces groupes d’intérêts, en les associant par exemple à leur action6.
Comme le souligne le Service Central de Prévention de la Corruption, un organisme rattaché à la Chancellerie et à Matignon7, dans son rapport annuel 1993-1994, « il faut se garder d'imaginer le « lobbyiste » sous les traits caricaturaux du dispensateur de pots-de-vin, confiné au rôle de maillon d'une chaîne de prébendes [...]. Le lobbying - « le vrai » - se distingue à la fois de sa caricature et des pratiques douteuses. Les déviances marginales ne sauraient entacher l'ensemble d'une profession. Mais, de même que le monde des affaires veille de lui-même à ce que l'escroquerie soit sanctionnée, de même faut-il se donner les moyens de déceler le trafic d'influence. ».
L'origine du mot anglais lobby signifie littéralement « vestibule » ou « couloir ». Les premières utilisations dites politiques de ce terme datent du XIXe siècle. Dès 1830, le terme « lobby » désignait les couloirs de la Chambre des communes britannique où les membres de groupes de pression pouvaient venir discuter avec les « MPs » (Members of Parliament). De même, lors de la guerre de Sécession, le général Grant, après l'incendie de la Maison Blanche, s'était installé dans un petit hôtel dont le rez-de-chaussée (lobby) était envahi par des groupes d'intérêt. Aujourd'hui encore, à la Maison Blanche, cette pièce est accessible à de tels groupes.
Le mot lobby désigne donc étymologiquement le lieu où s'expriment les groupes d'intérêts, mais il est aujourd'hui employé en Europe pour désigner ces groupes eux-mêmes. Ces groupes interviennent aussi dans les espaces étroitement liés aux médias afin d'influencer les journalistes, dans les milieux de la recherche afin d'influencer les chercheurs et auprès des pouvoirs publics afin d'y faire entendre leurs revendications ou de les influencer par divers moyens8. Leur activité consiste donc à influencer ces pouvoirs publics dans le sens de leurs intérêts.
D'un point de vue plus traditionnel on préfère désigner les lobbies de « groupes d'influence », « groupes d'intérêt » ou « groupes de pression », mais la notion de « lobbies » suppose que le groupe d'intérêt organise sa représentation auprès des décideurs politiques afin de peser plus efficacement. Elle suppose aussi des moyens financiers permettant d'employer les services de cabinets de lobbying ou de se doter de services internes de lobbying, comme le font les firmes industrielles et les coalitions d'entreprises. Les opérations lancées par les professionnels du lobbying (lobbyistes), parfois élaborées de façon non transparente, ont amené certains pays à l'encadrer par une législation (tout particulièrement les États-Unis, dès 1945, puis le Canada en 2005). En Europe, le législateur hésite encore à fixer des règles de transparence obligatoires. Le lobbying d'affaire est ainsi chargé d'une connotation péjorative dès ses origines du fait qu'il recourt communément à des moyens d'influence et des stratégies qui échappent à la transparence attendue des arguments en démocratie. Cette connotation péjorative s'est encore renforcée au cours des années 1980 et 1990 avec l'éclatement de crises sanitaires (amiante, sang contaminé, farine animale, éthers de glycol...) où le rôle de certains groupes de pression industriels ou corporatistes minimisant les risques grâce à l'action de cabinets de lobbying a été dénoncé par des chercheurs scientifiques (notamment les toxicologues Henri Pézerat et André Cicolella) et des associations de victimes. Par exemple, il arrive que des stratégies de lobbying mises en œuvre par des industriels aillent jusqu'à fourvoyer le système de prévention sanitaire afin de maintenir le commerce de produits qui ont un impact particulièrement délétère9.
Raphaël (de l’hébreu : rapha- : guérir et -El : Dieu ; c'est-à-dire « Dieu guérit ») est le troisième archange reconnu par l’Église catholique ainsi que dans le Coran et cité dans le livre de Tobie.
Il a été envoyé par Dieu pour guérir la cécité du père de Tobie et l’aider à rencontrer Sarah afin d’assurer la descendance d’Abraham. Il accompagne également le jeune Tobie dans son voyage.
L’Église honore saint Raphaël comme le patron des « voyageurs sur terre, sur mer et dans les airs ». Sa fête liturgique date du XIIe siècle, elle est célébrée le 24 octobre (on fête les Raphaël et Raphaëlle le 29 septembre selon le calendrier grégorien).
Israfil (ﺇﺳﺮﺍﻓﻴﻞ), en arabe, est l’ange qui doit signaler l’arrivée du Jour du jugement en soufflant dans sa corne le souffle de la vérité. Il est l'un des anges cités dans le Coran, avec Jibril (Gabriel) et Mikha'il (Michel).
Archange Raphaël régit le choeurs des Anges des vertus! Il est l'Archange guérisseur et qui enseigne a l'homme comment se soigner et se servir de la nature.son nom signifie "guérrisseur divin"! Il est la guérison essentiel et définitive de tout mal. C'est à lui qu'il faut faire appel pour trouver un bon thérapeuthe, il nous aide à soigner notre corps et notre coeur! Il nous guide intuitivement a bien nous soigner et avec la nature!Il est le responsable du cinquième Rayon vert de la guérison. Il est responsable de la guérison de la terre et de ses protégés. Il protège les jeunes, les voyageurs, les thérapeutes, les médecins, les scientifiques. Il régente l'amour, la joie, la providence, la guérison, la science et la connaissance. Il redonne courage et aide dans les convalescences.
Les couleurs de la bougie de Raphael sont jaune, blanc et gris.
Ses énergies de couleurs sont jaunes, blanches, grises, noires, en cristal, et indigo.
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