lundi 20 juin 2011

Les profils à avoir dans son équipe

Pas facile de constituer sa dream team quand on est manager. Rechercher des professionnels compétents, trouver les profils adéquats et développer les savoir-faire constituent déjà une tâche délicate. Et assurer la cohésion du groupe est loin d'être évident.

Mais une équipe se nourrit aussi de la variété des personnes qui la composent. Chacun, selon ses capacités, son attitude ou ses ambitions peut participer à trouver l'équilibre nécessaire. Du jeune geek au vieux sage en passant par l'animateur ou l'empêcheur de penser en rond, ils se révèlent tous utiles, s'ils se donnent la peine de travailler ensemble. Petit tour d'horizon des profils qui feront la richesse de votre équipe.

Le bras droit

Indispensable à tous les cadres assumant des responsabilités relativement lourdes, l'homme ou la femme de confiance se montre capable de le suppléer lorsqu'il est absent (congés, déplacements professionnels, réunions...). Il peut aussi prendre le relai lorsque le manager traverse une période de rush et qu'il ne peut répondre à toutes les sollicitations.

Bien évidemment, disposer d'un bras droit est un luxe qui ne se décrète pas. Cette relation privilégiée est le fruit d'une expérience qui s'est nécessairement étalée sur une longue période. Une certaine dose de chance est nécessaire au manager pour bénéficier d'un tel soutien, car il est bien difficile, au moment du recrutement, de déterminer qu'un candidat deviendra son numéro 2. Par ailleurs, pour qu'il remplisse son rôle, il doit aussi bénéficier de la confiance du reste de l'équipe : le responsable doit donc absolument se garder de lui donner l'image handicapante de "chouchou".

Le technophile

Il est toujours bon de compter dans ses rangs un adepte des nouvelles technologies. Parfaitement à l'aise avec les outils qui font le quotidien de la majorité des salariés, il montre aussi un réel intérêt pour défricher les technologies susceptibles d'améliorer la performance de l'équipe. Un profil indispensable pour découvrir le maniement de logiciels innovants, pour optimiser l'utilisation de fonctionnalités méconnues mais utiles et pour proposer de nouvelles méthodes de travail.

Evidemment, pour que ses compétences bénéficient à l'ensemble de l'équipe, ce geek ne doit pas se retrouver cantonné à un face-à-face avec à son ordinateur. Au contraire, il doit faire preuve d'esprit d'initiative et d'un certain sens de la pédagogie pour permettre aux autres de tirer le meilleur de la technologie dans son travail au quotidien.

Le poil à gratter

On a parfois l'impression que l'on s'en passerait bien. Ce collaborateur a, il est vrai, le don d'agacer. Lorsque l'unanimité dans l'équipe semble se faire autour d'une idée, d'un projet ou d'une décision, le poila à gratter trouve en général le moyen de se démarquer, de pointer le revers de la médaille et réussit de temps en temps à insinuer le doute dans l'esprit de ses collègues.

Pourtant, ce faux râleur joue un rôle important au sein d'un collectif. Il peut éviter un excès d'optimisme, un emballement aveugle susceptible de mener à de fâcheuses déconvenues. Son regard toujours décalé met en lumière ce que les autres ne voient pas à cause de l'habitude, d'un manque de lucidité ou d'un comportement moutonnier. Bien évidemment, le manager ne doit pas hésiter à passer outre bon nombre de ses remarques, par exemple lorsqu'elles se focalisent sur des détails. Mais il doit se montrer à l'écoute de chacune d'elles pour ne rien laisser au hasard.

Le GO

Le bon équilibre au sein d'une équipe ne dépend pas uniquement des compétences de ses membres, aussi complémentaires soient-elles. L'efficacité d'un groupe bénéficie aussi de l'ambiance qui y règne, de l'atmosphère quotidienne que l'on y trouve. Malheureusement, les managers n'ont pas nécessairement le temps ou le goût pour cela.

En revanche, il n'est pas rare que l'un des collaborateurs s'impose comme l'animateur en chef. Ce dernier instille la bonne humeur sur l'open space, prend des initiatives pour renforcer la cohésion du groupe et éprouve un réel plaisir à organiser des rencontres informelles après le boulot. Bien évidemment, il peut, au regard de certains, se comporter de manière un peu lourde et envahissante. Reste que ce sont aussi ces actions –plus ou moins subtiles- qui rendent le quotidien au travail plus agréable.

La boîte à idées

Son cerveau semble être en perpétuelle ébullition. Toujours une piste d'amélioration, toujours une suggestion pour évoluer, toujours une idée innovante... Le collaborateur "boîte à idée" n'est jamais en panne d'inspiration, bien au contraire. C'est lui qui suggère de lancer des projets, de remettre en cause les manières de travailler ou de nouer de nouveaux partenariats.

Pour le responsable d'équipe, ce profil est une mine d'or qu'il faut néanmoins réussir à canaliser. Son imagination débordante nécessite de réaliser un tri entre ce les bonnes et les mauvaises idées, entre ce qui est réalisable et ce qui ne l'est pas. Mais dans tous les cas, disposer d'un tel profil dans son équipe fournit une garantie de ne pas tourner en rond, pour peu que l'on souhaite faire avancer ses troupes.

L'ancien

Il n'est pas ici question d'âge, mais plutôt d'ancienneté. A une époque où les cadres changent de plus en plus souvent d'employeur, la présence d'un ancien au sein de l'équipe offre un pôle de stabilité appréciable.

Présent depuis de nombreuses années dans l'entreprise, il en connait tous les rouages. Il sait qui fait quoi, il a une idée sur le fonctionnement des autres services mais connait aussi les contacts externes (clients, fournisseurs, consultants...). Ce savoir constitue un atout de poids pour un manager qui peut n'être arrivé que récemment dans l'entreprise et qui ne maîtrise pas encore tous les codes qui régissent la vie commune. Il ne faut surtout pas hésiter à solliciter cette mémoire vivante pour gagner du temps et éviter de commettre des impairs.

Le bleu

Avoir un jeune fraîchement sorti d'école dans son équipe, quel intérêt ? Inexpérimenté, à peine autonome et en attente d'être formé, le "petit nouveau" réclame, c'est vrai, un investissement non négligeable en temps pour l'accompagner dans ses premiers pas dans le monde du travail. Mais, d'un autre côté, il représente aussi une chance pour l'équipe.

D'abord, son sang neuf apporte un regard rajeuni sur le fonctionnement interne de l'équipe susceptible de bousculer certaines habitudes trop établies. Ensuite, former ce stagiaire, apprenti ou nouvel embauché, permet de prendre un peu de recul sur son travail quotidien, ce qui reste appréciable. Enfin, n'oubliez pas qu'aucune équipe n'est immuable : en cas de départ d'un piliers du groupe, un manager apprécie d'avoir misé sur un jeune capable de prendre le relai rapidement.

Le pointilleux

Méticuleux jusqu'au bout, certains collaborateurs font preuve d'une minutie extrême dans leur travail quotidien. Ils ne laissent rien au hasard, vérifient tout deux fois et détestent l'à peu près. De tels profils se révèlent particulièrement utiles dans une multitude de tâches qui exigent une finition extrême : dossiers sensibles, suivi de projet ou relecture finale par exemple. Ils contrecarrent efficacement le travail parfois bâclés de leurs collègues.

A contrario, ces collaborateurs méritent d'être supervisés pour éviter qu'ils ne se perdent dans les détails sur des sujets qui n'en valent pas la peine. Mais leur rigorisme, qui peut parfois agacer ceux qui souhaitent avancer à marche forcée, peut se transformer en force s'il est utilisé à bon escient.

L'enthousiaste

Rares sont les managers qui ne se plaignent pas du faible entrain de leurs troupes. En témoignent les problématiques de conduite du changement qui visent, justement, à réussir à faire accepter les évolutions en entreprise. C'est pourquoi les collaborateurs qui font preuve d'enthousiasme représentent une vraie bouffée d'oxygène pour les responsables.

D'abord, le collaborateur qui va de l'avant contrebalance ses collègues qui ont plutôt tendance à freiner des quatre fers quel que soit le sujet. Ensuite, il insuffle une réelle dynamique à l'équipe et la tourne vers le mouvement : son optimisme est communicatif. Attention toutefois à ne pas confondre l'enthousiaste qui motive son entourage avec l'optimiste béat qui se voile la face ou l'hypocrite qui refuse de contredire son chef.

L'altruiste

Au moment de l'embauche, le recruteur recherche davantage les compétences, les savoir-faire voire les postures du candidat que des comportements qu'il pourrait adopter au quotidien. Pourtant, pour un manager, l'esprit d'équipe est un facteur particulièrement important dans l'appréciation de ses collaborateurs. Et celui qui se montre disponible pour ses collègues est une pièce maîtresse du dispositif.

Avoir dans son équipe des personnes qui acceptent sans rechigner de donner un coup de main aux autres permet de fluidifier l'organisation et de simplifier la répartition du travail. Surtout, leur comportement initie en général un cercle vertueux qui finit par toucher l'ensemble des collaborateurs. Reste que pour profiter d'un tel esprit d'entraide, le manager ne doit pas attendre le collaborateur parfait : c'est à lui de commencer par donner l'exemple en se montrant disponible.

Résumé

1) La boîte à idée, pour éviter la routine

2) L'altruiste, Il se montre toujours disposé à donner un coup de main.

3) le bras droit, pour se faire suppléer

4) L'ancien, pour partager son expérience

5)Le technophile, pour utiliser les derniers outils

6) Le pointilleux, pour ne rien laisser au hasard

7) Le poil à gratter, pour voir les choses autrement

8) Le bleu, pour assurer l'avenir

Au Centre

Le GO, pour mettre de l'ambiance dans le groupe

L'enthousiaste, Il est toujours partant pour de nouveaux projets..

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