cela permet de vendre de l'émotion morbide,
de nourrir la Bête : THANATOS, la mort
Les marchants d'armes n'ont pas intérêt à ce que cela s'arrête,
cela permet de vendre des armes,
et de nourrir la Bête : le non sens
Crédits photo (creative commons) : Dunechaser
Pour mieux comprendre pourquoi certaines régions du monde sont toujours en conflit, jetons un petit coup d'oeil sur une stat parlante. Une stat qui permet de comprendre qui a intérêt à ce que ces conflits durent encore un peu, juste un peu. Pour se battre, faut des armes, c'est mieux. Et des armes, il faut bien que quelqu'un les produise. Ce quelqu'un en question, il est surtout américain, mais pas que. La France pointe le bout de son nez au 4eme rang (sans avoir réussi à vendre un Rafale à l'étranger). Le tout pour un marché total de 113 milliards d'euros par an. C'est beau un monde qui avance.
- États-Unis (30% du marché mondial d'exportation d'armement sur les 10 dernières années)
Et si ça baisse, le pays tape sur l'Axe du Mal pour liquider ses invendus. "Il nous reste des missiles ? Ok, trouvez moi des armes de destruction massive dans un pays à la con, on va faire de la place...". Une pierre, deux coups, puisque l’Afghanistan et l'Irak sont de nouveaux clients. Bien joué. - Russie (26% du marché)
La Russie perd du terrain. Il y a encore 5 ou 6 ans, la Russie était le numéro un des ventes, mais le pays doit désormais miser à fond sur l'Inde, la Chine et le Vietnam pour écouler sa ferraille, des avions pour la moitié, et des missiles pour un cinquième des ventes. - Allemagne (8% du marché)
Pas mal pour un pays qui avait été privé d'avions de combat pendant des décennies après la IIème Guerre Mondiale. Comme quoi, la qualité allemande, ça marche pour tout, même les Panzers. Outre les chars Leopard, l'Allemagne est numéro un des ventes de sous-marins en occident. - France (7% du marché)
Contrairement aux idées reçues, le marché des armes françaises n'est pas l'Afrique, mais majoritairement l'Asie et l'Océanie. Depuis peu, les armements Made in France font le bonheur d'acheteurs au Moyen Orient, ce que l'Allemagne nous reproche (mais on s'en fout). - Chine (4% du marché)
Manifestement, la Chine préfère exporter des iPad et des lecteurs DVD que ses armes, qu'elle a tendance à garder sous le coude "au cas où". Le pays négocie néanmoins avec le Pakistan et quelques pays africains, pour arrondir ses fins de mois. - Royaume-Uni (4% du marché)
Nos voisins d'outre-Manche devraient bientôt quitter le Top 5, la crise a mis un coup de frein aux chiffres de vente d'armes britanniques. - Italie (2% du marché)
L'Italie n'en serait sûrement pas là sans l'Arabie Saoudite qui a pris une commande significative d'avions Eurojet en 2009. On est loin des grandes années de l'industrie navale italienne, au début des 80's, mais depuis 20 ans, les ventes d'armes à l'étranger doivent être ratifiées par le Parlement. Connerie d'administration... - Israël (2% du marché)
Les ventes d'armes, dans l'absolu, ce n'est pas terrible. Mais quand un pays aussi cerné qu'Israël fait quelques contrats en vendant des armes au Pakistan et à quatre pays arabes, ça devient un peu bizarre. D'une manière générale, l'état hébreu est peu regardant et vend partout : Asie, Amérique Latine ou Europe. - Suède (2% du marché)
Le boom suédois enregistré en 2012 est en train de tourner court. Comme la France, le pays fait surtout du business avec l'Asie et l'Océanie. Ce sont surtout des avions qui sont distribués, et curieusement assez peu de drakkars. Le talent de la Suède, c'est de vendre massivement à l'Inde, beaucoup au Pakistan et d'organiser tous les ans la remise du Prix Nobel de la Paix. La classe. - Ukraine (2% du marché)
Le petit nouveau qui a multiplié par 3 ses exportations entre 2011 et 2012. Par quels moyens ? Apparemment en étant un peu moins regardant sur la nature de ses clients et en fourguant du matériel à des pays sous le coup d'un embargo. Le pays peut par ailleurs compter sur quelques niches qu'il maitrise bien, l'Irak et le Kazakstan ayant récemment misé sur le BTR-4, un char amphibie qui a fière allure. Autre grosse vente cette saison : l'Antonov An-32, un avion biturbopropulseur de transport.
Source et suite du classement : Wikipedia, via le Stockholm International Peace Research Institute.
SATAN n'a pas intérêt que cela s'arrête, il faut des BOUCS EMISSAIRES, il faut que le sang coule
« Comme
Jésus descendait à terre, un homme de la ville vint à sa rencontre. Cet
homme était tourmenté par des esprits
mauvais. Depuis longtemps il ne portait pas de vêtement et
n'habitait pas dans une maison, mais vivait parmi les tombeaux. Quand il
vit Jésus, il poussa un cri, tomba à ses pieds et dit d'une
voix forte : - Que me veux-tu, Jésus, Fils du Dieu Très Haut ? Je
t'en prie, ne me punis pas ! Il dit cela parce que Jésus ordonnait à
l'esprit mauvais de sortir de lui. Cet esprit
s'était emparé de lui bien des fois. On attachait alors les mains et
les pieds de l'homme avec des chaînes pour le garder, mais il rompait
ses liens et l'esprit l'entraînait vers les lieux
déserts. Jésus lui demanda : - Quel est ton nom ? - Mon nom est
"Légion", répondit-il. En effet, de nombreux esprits mauvais étaient
entrés en lui. Et ces esprits priaient Jésus de ne
pas les envoyer dans l'abîme. Il y avait là un grand troupeau de
porcs qui cherchait sa nourriture sur la colline. Les esprits prièrent
Jésus de leur permettre d'entrer dans ces porcs. Il le leur
permit. Alors les esprits mauvais sortirent de l'homme et entrèrent
dans les porcs. Tout le troupeau se précipita du haut de la pente dans
le lac et s'y noya ». (Luc 8,
26-33) :
Selon le témoignage de l'évangéliste Luc, au moment où les disciples revenaient près du Maître, remplis de joie pour les
fruits cueillis au cours de leur initiation missionnaire, Jésus prononça une phrase qui nous donne à réfléchir : « Je voyais Satan tomber du ciel comme l'éclair » (Luc 10,
18).
Par ces mots, le Seigneur affirme que l'annonce
du Royaume de Dieu est toujours une victoire sur le démon, mais en même
temps, il révèle aussi que l'édification du Royaume est
sans cesse exposée aux embûches de l'esprit du mal.
S'y intéresser,
comme nous voulons le faire dans la catéchèse de ce jour, signifie se
préparer à la condition de lutte qui est le propre de la
vie de l'Église en ces derniers temps de l'histoire du salut (comme
l'affirme le livre de l'Apocalypse, 12, 7).
D'autre part, cela permet
d'éclairer la foi loyale de l'Église en face de qui la
bouleverse - en exagérant l'importance du démon - ou de qui nie ce
dernier, ou en minimise la puissance maléfique. Les précédentes
catéchèses sur les anges nous ont préparés à comprendre la
vérité révélée par l'Écriture Sainte et que la Tradition de l'Église
a transmise sur Satan, c'est-à-dire sur l'ange déchu, l'esprit malin,
appelé aussi diable ou démon.
Cette chute, qui présente
le caractère du refus de Dieu avec l'état conséquent de damnation,
consiste dans le choix libre de ces esprits créés, qui ont radicalement
et irrévocablement refusé Dieu et son règne, usurpant
ses droits souverains et tentant de bouleverser le plan du salut et
l'organisation même de la création toute entière.
Nous trouvons un
reflet de cette attitude dans les paroles du tentateur à nos
premiers parents : « Vous deviendrez comme Dieu » ou « comme des dieux ».
Ainsi l'esprit malin tente de transférer en l'homme l'attitude de
rivalité,
d'insubordination et d'opposition à Dieu, qui est presque devenue le
but de toute son existence.
Dans l'Ancien Testament, le récit de la
chute de l'homme, rapportée dans le livre de la Genèse,
présente une référence à l'attitude d'antagonisme que Satan veut
communiquer à l'homme pour le conduire à la transgression.
De même dans
le livre de Job nous lisons que Satan cherche à faire
naître la révolte dans l'homme qui souffre.
Dans le livre de la
Sagesse (Sg 2, 24) Satan est présenté comme l'artisan de la mort, qui
est entrée dans l'histoire de l'homme en même temps que le
péché.
L'Église, au IVe concile du Latran
(1215), enseigne que le diable (ou Satan) et les autres démons « ont été créés bons par Dieu mais qu'ils sont devenus mauvais par leur propre volonté ».
Nous
lisons en effet en Saint Jude : « ...les anges qui n'ont
pas conservé leur primauté, mais qui ont quitté leur propre demeure,
c'est pour le jugement du grand jour qu'il les a
gardés dans des liens éternels, au fond des ténèbres » (Jude 6).
De même dans la seconde lettre de Saint Pierre il est question d' « anges qui avaient péché
» et que Dieu « n'épargna pas, mais... précipita aux abîmes de ténèbres, où ils sont réservés pour le jugement » (2 P 2, 4).
Il est clair que si Dieu
« ne pardonne pas » le péché des anges, c'est parce qu'ils demeurent dans leur péché, parce qu'ils sont éternellement « dans les chaînes »
de
ce choix qu'ils ont fait au commencement, repoussant Dieu, rejetant
la Vérité du Bien suprême et définitif qu'est Dieu lui-même.
Saint Jean
écrit dans ce sens que « le diable est
pécheur dès l'origine... » (1 Jn 3, 8). Et « dès l'origine » il fut homicide et « il n'était pas établi dans la Vérité, parce qu'il n'y a pas
de Vérité en lui » (Jn 8, 44). Ces textes nous
facilitent la compréhension de la nature et de la dimension du péché de
Satan, qui consiste dans le refus de la Vérité sur Dieu, connu
à la lumière de l'intelligence et de la révélation comme Bien
infini, Amour et Sainteté qui sont une seule réalité.
Ce péché a été
d'autant plus grand que la perfection spirituelle et la
perspicacité cognitive de l'intelligence angélique est supérieure et
que sa liberté et sa proximité de Dieu le sont également.
Repoussant la
Vérité connue sur Dieu par un acte de sa propre
volonté libre, Satan devient « menteur » cosmique et « père du mensonge » (Jn 8, 44).
Pour cela il vit dans la négation radicale et
irréversible de Dieu et cherche à imposer à la création, aux autres
êtres créés à l'image de Dieu, et en particulier aux hommes, son
tragique « mensonge sur le Bien »
qui est Dieu.
Nous trouvons dans le livre de la Genèse une
description précise de ce mensonge et de cette falsification de la
Vérité sur Dieu, que Satan (sous forme de serpent) essaya de
transmettre aux premiers représentants du genre humain : Dieu serait
jaloux de ses prérogatives et à cause de cela imposerait des limites à
l'homme.
Satan invite l'homme à se libérer de
l'imposition de ce joug pour devenir « comme Dieu ». Dans cette condition de mensonge existentiel Satan devient aussi, selon Saint Jean, « homicide
», c'est-à-dire destructeur de la vie surnaturelle que, dès l'origine, Dieu avait greffée en lui et dans les créatures, faites à « l'image de Dieu
» :les autres purs esprits et les hommes. Satan veut détruire la vie selon la Vérité, la vie dans la plénitude du bien, la vie surnaturelle, vie de grâce et
d'amour.
L'auteur du livre de la Sagesse écrit : « ... c'est par l'envie du diable que la mort est entrée dans le monde, ils en font l'expérience ceux qui lui
appartiennent » (Sg 2, 24). Et dans l'Évangile Jésus nous avertit : « ... craignez plutôt celui qui peut perdre dans la géhenne à la fois l'âme et le corps » (Mt
10, 28).
En conséquence du
péché de nos premiers parents, cet ange déchu a conquis dans une
certaine mesure la domination sur l'homme. C'est la doctrine
constamment confessée et annoncée par l'Église, et que le concile de Trente
a confirmée
dans le traité sur le péché originel. Elle trouve son expression
dramatique dans la liturgie du baptême, lorsqu'il est demandé au
catéchumène de renoncer au démon et à ses séductions. À cette
influence sur l'homme et sur les dispositions de son esprit (et sur
son corps), nous trouvons diverses allusions dans l'Écriture Sainte, où
Satan est appelé « le prince de ce monde
», et même « le dieu de ce monde » (2 Co 4, 4).
Nous trouvons beaucoup d'autres noms qui décrivent ses néfastes rapports avec l'homme: «
Beelzebul » ou « Belial », « esprit immonde », « tentateur », « malin » et enfin « antichrist » (1 Jn 4, 2). Il est comparé à un
« lion » (1 P 5, 8), à un « dragon » (dans l'Apocalypse) et à un « serpent » (Gn 3).
Très souvent pour le désigner on
emploie le nom diable du grec diaballein (d'où diabolos), qui veut
dire : provoquer la destruction, diviser, calomnier, tromper. Et en
vérité tout ceci advient dès l'origine par l'action de
l'esprit malin qui, dans la Sainte Écriture, est présenté comme une
personne, dont il est dit aussi qu'il n'est pas seul : « Nous sommes légion » crient les démons à
Jésus dans la région des Géraséniens (Mc 5, 9); « le diable et ses anges »,
dit Jésus dans la description du jugement futur.
Selon la Sainte
Écriture, et spécialement
dans le Nouveau Testament, la domination et l'influence de Satan et
des autres esprits malins, embrassent le monde entier. Pensons à la
parabole du Christ sur le champ (qu'est le monde), sur la
bonne semence et sur la mauvaise que le démon sème parmi le grain,
tâchant d'arracher des cœurs ce bien qui y a été « semé ».
Pensons aux nombreuses exhortations à la
vigilance, à la prière et au jeûne. Pensons à cette forte affirmation du Seigneur : « Cette espèce de démon ne peut être chassée que par la prière » (Mc 9, 29).
L'action de Satan consiste d'abord à tenter les hommes au mal,
agissant sur leur imagination et sur leurs facultés supérieures pour les
détourner de la loi de Dieu.
Satan a mis à l'épreuve Jésus
lui-même, dans la tentative extrême de s'opposer aux exigences du
plan du salut tel que Dieu l'a préétabli. Il n'est pas exclu qu'en
certains cas l'esprit malin parvienne même à exercer son
influence non seulement sur les choses matérielles, mais aussi sur
le corps de l'homme; à ce sujet on parle de « possessions diaboliques ».
Il n'est pas toujours facile
de discerner ce qui dans ces cas est de nature préternaturelle.
L'Église ne se prête pas ni ne condescend facilement à la tendance
d'attribuer de nombreux faits à des interventions directement
diaboliques; mais on ne peut nier à priori que, dans sa volonté de
nuire et de porter au mal, Satan ne puisse parvenir à cette extrême
manifestation de sa supériorité.
Nous devons enfin ajouter que les paroles impressionnantes de l'apôtre Jean : « Le monde entier gît au pouvoir du mauvais » (1
Jn 5, 19), font aussi allusion à la présence de Satan
dans l'histoire de l'humanité, une présence qui s'accentue à mesure que
l'homme et la société s'éloignent de Dieu.
L'influence
de l'esprit malin peut se cacher d'une manière plus profonde et
efficace : se faire ignorer correspond à son intérêt. L'habileté de
Satan dans le monde est celle de porter les hommes à nier
son existence au nom du rationalisme et de tout autre système de
pensée qui cherche toutes les échappatoires dans le but de nier son
action. Cela ne signifie pas cependant l'élimination de la
volonté libre et de la responsabilité de l'homme ni la frustration
de l'action salvifique du Christ.
Il s'agit plutôt d'un conflit entre
les forces obscures du mal et celles de la rédemption.
Elles sont éloquentes à ce propos, les paroles que Jésus adressa à
Pierre au début de la Passion : « ... Simon, voici que Satan vous a réclamé pour vous cribler comme le froment; mais
j'ai prié pour toi afin que ta foi ne défaille pas » (Luc 22, 31).
Par cela nous comprenons comment Jésus, dans la prière qu'il nous a
enseignée, le « Notre Père », qui est la
prière du Royaume de Dieu, termine presque brusquement, à la
différence de tant d'autres prières de son temps, en faisant référence à
notre condition d'êtres exposés aux embûches du Mal-Malin. Le
chrétien, en appelant au Père avec l'esprit de Jésus et en invoquant
son règne, s'écrie avec la force de la foi : « Fais que
nous ne succombions pas à la tentation, délivre-nous du
Mal, du Malin. Fais Ô Seigneur, que nous ne tombions pas dans
l'infidélité à laquelle nous séduit celui qui a été infidèle dès le
commencement ».
Catéchèse de Sa Sainteté le pape Jean-Paul II, le 13 août 1986
Illustration : Un ange déchu du Paradis, par Gustave Doré
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