vendredi 21 septembre 2012

Arnaud Montebourg salue l’avènement du cloud français


République Française



Le gouvernement s’est félicité du lancement des deux premières centrales exploitées par Numergy et Cloudwatt, coentreprises françaises dédiées au développement d’une infrastructure de cloud computing à vocation européenne.

Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, sa ministre déléguée en charge de l’Économie numérique Fleur Pellerin ainsi que le commissaire général à l’investissement Louis Gallois, se sont félicités jeudi du lancement des deux premières « centrales numériques de confiance » françaises.

Fruit des investissements d’avenir, l’une de ces « centrales » est exploitée par Numergy, toute jeune coentreprise détenue par SFR, Bull et la Caisse des dépôts, l’autre par sa concurrente directe : Cloudwatt, entreprise commune d’Orange, Thales et la Caisse des dépôts.

La direction de Cloudwatt présentera prochainement sa stratégie. Quant à Numergy, elle prévoit d’employer 400 personnes, dont 300 ingénieurs, et vise 15 % du marché français du cloud computing public, un marché estimé à plus de trois milliards d’euros en 2016.

L’État français rêve de souveraineté technologique

Dédiées au développement d’une infrastructure et de services de cloud computing à vocation européenne (Andromède), Numergy et Cloudwatt sont chacune dotées d’un capital de 225 millions d’euros, dont 75 millions investis par la Caisse via le Fonds national pour la société numérique (FSN).

La Caisse des dépôts, bras financier de l’État, détient environ 33 % des deux sociétés. L’opérateur SFR contrôle 47 % des parts de Numergy et le groupe informatique Bull détient 20 % de la société dirigée par Philippe Tavernier, ancien président de Sogeti France (Capgemini).

Orange et le groupe technologique Thales détiennent respectivement 44,4 % et 22,2 % de Cloudwatt. L’entreprise est présidée par Patrick Starck, ancien dirigeant au sein des groupes américains HP, Compaq et CA Technologies.

L’ensemble du dispositif doit permettre à la France de s’engager dans un secteur en croissance et de gagner en indépendance face aux poids lourds américains du secteur, comme Amazon, Google, Microsoft et IBM.

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