Des chercheurs américains ont levé un coin du voile sur la technique de camouflage du céphalopode en utilisant un morceau de hip-hop.
Le calmar possède une technique de camouflage très perfectionnée pour échapper à ses prédateurs.
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Reinhard Dirscherl / TIPS / Photononstop
La capacité à changer de couleur des calmars, qui leur confère un système de camouflage extrêmement performant, intrigue les scientifiques. Car comprendre sur quoi repose cette aptitude pourrait permettre, à terme, de singer ce mécanisme étonnant... Des chercheurs américains du laboratoire de biologie marine de Woods Holes, dans le Massachusetts, se sont penchés sur le fonctionnement des deux types de cellules à l'origine de la cape d'invisibilité de l'animal : les chromatophores, capables de lui conférer une teinte jaune, rouge ou marron, et les iridophores, qui, en jouant avec la lumière, peuvent produire d'autres nuances.
On savait jusqu'ici que la présence d'acétylcholine - un neurotransmetteur bien connu - était en cause, sans toutefois parvenir à aller plus loin dans la compréhension du phénomène. L'équipe emmenée par Paloma Gonzalez-Bellido et Trevor Wardill, qui publie les résultats de ses travaux dans la revue scientifique britannique Proceedings of the Royal Society, vient de démontrer que les changements d'apparence du calmar étaient commandés par la stimulation électrique de neurones présents dans la peau de l'animal.
Lors de leurs expériences, ces scientifiques, qui ne manquent pas d'humour et de pédagogie, ont utilisé un morceau du groupe de hip-hop Cypress Hill, Insane in the brain, converti en signal électrique, comme source de stimuli. Résultat : une vidéo où l'on peut observer, au microscope, les cellules pigmentées de l'animal qui se dilatent et se contractent au rythme de la musique... Spectacle étonnant !
REGARDEZ cette séquence réalisée par les chercheurs et diffusée par la revue Backyard Brains :
La capacité à changer de couleur des calmars, qui leur confère un système de camouflage extrêmement performant, intrigue les scientifiques. Car comprendre sur quoi repose cette aptitude pourrait permettre, à terme, de singer ce mécanisme étonnant... Des chercheurs américains du laboratoire de biologie marine de Woods Holes, dans le Massachusetts, se sont penchés sur le fonctionnement des deux types de cellules à l'origine de la cape d'invisibilité de l'animal : les chromatophores, capables de lui conférer une teinte jaune, rouge ou marron, et les iridophores, qui, en jouant avec la lumière, peuvent produire d'autres nuances.
On savait jusqu'ici que la présence d'acétylcholine - un neurotransmetteur bien connu - était en cause, sans toutefois parvenir à aller plus loin dans la compréhension du phénomène. L'équipe emmenée par Paloma Gonzalez-Bellido et Trevor Wardill, qui publie les résultats de ses travaux dans la revue scientifique britannique Proceedings of the Royal Society, vient de démontrer que les changements d'apparence du calmar étaient commandés par la stimulation électrique de neurones présents dans la peau de l'animal.
Lors de leurs expériences, ces scientifiques, qui ne manquent pas d'humour et de pédagogie, ont utilisé un morceau du groupe de hip-hop Cypress Hill, Insane in the brain, converti en signal électrique, comme source de stimuli. Résultat : une vidéo où l'on peut observer, au microscope, les cellules pigmentées de l'animal qui se dilatent et se contractent au rythme de la musique... Spectacle étonnant !
REGARDEZ cette séquence réalisée par les chercheurs et diffusée par la revue Backyard Brains :
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