Ben Strowbridge fait office de savant fou et pourtant d’après son étude, ce professeur de neurosciences et physiologie-biophysique a accompli ce que nul n’autre n’avait réalisé auparavant.
Concrètement, sa méthode permet de stocker différents types de souvenirs dans la mémoire à court terme en les ancrant in vitro dans le tissu cérébral.
L’article décrit la façon dont ils ont utilisé un morceau de tissu cérébral chez une souris pour reformer les circuits nécessaires à l’enregistrement de données dans la mémoire déclarative à court terme.
‘Cette mémoire concerne le stockage et la récupération de données qu’un individu peut faire émerger consciemment puis exprimer par le langage. Elle est responsable de la mémorisation de toutes les informations sous forme verbale’Ainsi pour l’Homme, on parle d’informations comme des noms, des lieux ou des événements. Ces circuits neuronales situés dans l’hippocampe sont aptes à mémoriser différents stimuli pendant cinq à dix secondes.
Les chercheurs ont pu observer l’enregistrement de ces souvenirs artificiels en retraçant l’activité des cellules du cerveau. Le type d’activité déclenché correspond parfaitement à celui découverte chez un singe réalisant un travail de mémorisation à court terme. Une preuve tangible …
L’objectif de l’étude est de mieux comprendre comment les souvenirs à court terme se forment dans notre cerveau. C’est la première fois que quelqu’un trouve un moyen de stocker des informations pendant plus de deux secondes dans un cerveau. Prochain objectif ? L’homme évidemment.
Leur recherche pourrait grandement contribuer à la lutte contre des maladies comme Alzheimer ou Parkinson. Une découverte absolument époustouflante …
Vous avez dit Total Recall ?
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