Le gérontologue, Docteur Eric Shapira, explique qu’il est difficile de déterminer la cause de cette odeur, ou même l’une des principales raisons. Seul fait tangible, elle est due au processus de vieillissement. De nombreuses études montrent que la chimie du corps évolue avec le temps jusqu’à produire un certain parfum. Certains peuvent le décrire comme moisi. Certains optent pour vicié. D’aucuns, médicinal.
Plus surprenant. Certes nos grands-parents sentent « le vieux », mais toutefois, ils ne sentent pas mauvais. Selon une récente étude, des chercheurs ont testé les odeurs des aisselles d’adultes d’âge moyen et de personnes âgées.
Des t-shirts ont été mis par des bénévoles de tout âge pendant cinq nuits consécutives, pendant qu’ils dormaient. Les vêtements n’ont pas été portés, et conservés dans des sacs plastique scellés la journée. Le but était de savoir si, un, l’odeur été agréable et deux, de savoir s’il était possible d’estimer l’âge du porteur juste avec son odeur.
Le résultat ?
Ce sont les hommes d’âge moyen qui sentent le plus mauvais selon les personnes interrogées. Grand-père a gagné la seconde marche du podium juste derrière les femmes d’âge moyen sur la liste des odeurs corporelles les plus agréables. Les volontaires ont également été obligés d’utiliser des savons et des shampoings inodores au cours de l’expérience, pour ne pas en fausser les résultats.Les témoins ont été en mesure d’identifier les personnes âgées dans la plupart des cas, sans pour autant donner d’âge précis. En revanche, bien qu’ils aient été capables de distinguer un jeune d’une personne d’âge moyen, l’occurrence s’est faite beaucoup plus rare.
Pourquoi ?
Il y a beaucoup de facteurs impliqués. Un des facteurs, selon le médecin précité, Eric Shapira, est simplement la déshydratation. Les personnes âgées ont tendance à avoir moins soif, et sont donc plus déshydratées, ce qui engendre une peau plus sèche et des cellules mortes qui peuvent créer une odeur « rance ».Une approche plus scientifique a été mise en branle par une équipe chinoise en 2000. Ils ont découvert que les personnes de plus de 70 ans étaient dotées de jusqu’à trois fois plus d’un produit chimique, le 2-nonénal, une substance odorante trouvée dans la sueur. Ce surplus proviendrait de la plus forte répartition des acides gras oméga-7 sur notre peau l’âge venant.
L’environnement peut également être un facteur déterminant, songez aux vieux livres, draps qui ornent les maisons de nos grands-parents.
En fin de compte, les parfums sont une drôle de chose. Nous humons une bouffée de parfum en marchant dans un centre commercial et elle peut nous ramener à un ex du collège. L’odeur de feuilles brûlées ou de grillades cuites aux souvenirs de bons moments avec des amis. L’odeur d’une personne âgée, nous laisse avec un point d’interrogation invisible suspendu au-dessus de notre tête. Sans doute parce que nous n’en sommes pas encore passés par là, quoi qu’il en soit,
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