LE CERCLE. Les crises au niveau mondial sur les plans économique, politique, écologique, social, etc. soulèvent la question de la qualité du Leadership. Nous constatons que, globalement, les leaders d'entreprises, politiques et autres personnages d’influence n’ont pas eu à la fois les bonnes visions et les capacités pour les mettre en œuvre et coopérer entre eux efficacement. Pourquoi et comment y remédier ?
Pourquoi ? D’abord, parce que le Système (médias, milieux économiques,
milieux politiques, opinions publiques…) encense des leaders qui ne sont
pas les bons leaders. Le Système a tendance à mettre en valeur des
leaders qui mènent leur organisation au sommet de la réussite même s’ils
ont une part de responsabilité dans la détérioration de l’environnement
de leur organisation.
Par exemple, on peut s'interroger sur la qualité du Leadership de Steeve Job qui a mené Apple au sommet de la réussite financière, marketing et d’une forme de culture, mais qui a fortement contribué à certaines dérives de notre société : obsolescence rapide des produits, futilité des comportements d’achat, écran-mania, surconsommation, épuisement des matières premières…
Steeve Job, peut-être le Leader entrepreneurial le plus adulé du début du XXIe siècle, n’était-il pas qu’un leader étriqué, bénéfique pour son entreprise à court terme, mais à l’impact sur la société et donc sur son entreprise à moyen ou long terme discutable ? Ce "grand" personnage étant un modèle pour beaucoup d’entrepreneurs qui tentent de répéter le même type de succès entrepreneurial, potentiellement destructeur pour la société, le Système cité plus haut doit remettre en cause sa notion de leader modèle.
Une autre raison du manque de véritables bons leaders se trouve dans l’enseignement du Leadership. En 2005, j’ai suivi dans une business school les enseignements sur le Leadership de Manfred Kets de Vries, "un des plus grands penseurs européens du management" d’après les grands médias économiques. Voici le résumé de son enseignement :
Pour être un leader de dimension mondiale efficace, vous devez savoir :
• Établir vos propres objectifs et faire l’autocritique de vos performances.
• Voir la forêt et non pas juste les arbres.
• Présenter un sujet complexe à d’autres personnes d’une manière claire et concise.
• Être convaincant quand vous faites une présentation, faire un "show" efficace pour créer l’adhésion à votre plan d’action.
• Prendre du plaisir à encadrer des jeunes et être fier quand vous voyez les personnes que vous avez formées réussir.
• Etre à l’aise dans une situation de travail d’équipe.
• Sentir que vous tirez le meilleur de chaque membre de votre équipe.
• Faire en sorte que le personnel fait un effort particulier quand il travaille avec vous.
• Inspirer la confiance aux autres, inciter les gens à se confier à vous.
Les leaders qui appliquent ces principes, couplés aux autres enseignements du "business management" (gouvernance d’entreprise, stratégie, marketing, finance et diverses techniques) peuvent certes réussir de grands projets d’entreprise, mais ne sont pas incités à œuvrer pour une société durablement viable.
Pour espérer résoudre nos graves crises mondiales économiques, politique, écologique, sociale, etc. nous avons donc besoin d’une génération de véritables Leaders aptes à avoir à la fois :
• Les bonnes visions pour résoudre ces crises,
• Les capacités pour les mettre en œuvre,
• Les capacités à coopérer entre eux efficacement,
• Et accessoirement la maîtrise de la communication de masse.
Cela nécessite une redéfinition de la notion de Leadership et une éducation efficace au Leadership, complétées par le développement de dimensions complémentaires.
Voici ma définition du Leadership :
Un leader au XXIe siècle doit avoir les qualités suivantes (1) :
• Maîtrise de soi exemplaire.
• Être en pleine conscience.
• Avoir un profond respect de l’autre, quel qu’il soit.
• Provoquer l’enthousiasme de ses équipes.
• Savoir sortir de sa zone de confort.
• Être créatif.
• Savoir prendre les bonnes décisions.
• Être responsable.
Les dimensions complémentaires au Leadership que je préconise sont : la bonne maîtrise de sa fonction (de dirigeant de société par exemple), savoir conduire le changement, l’entretien et le développement de son réseau de relations, la communication interpersonnelle, la maîtrise et l’utilisation de tous ses sens (au-delà des 5 sens de base) et l’orientation performance globale (2).
Le développement et la prise de pouvoir de leaders dans tous les secteurs de la société maîtrisant toutes ces dimensions sont un élément primordial de la résolution des crises auxquelles nous faisons face.
Didier Douziech
(1) Le détail de ces qualités de Leadership et une proposition de démarche pour les développer sont disponibles sur le lien suivant : www.voies.net/leadership/
(2) Ces 7 dimensions sont développées dans l’approche du management "Savoir être et savoir-faire du Manager du XXIè siècle".
Par exemple, on peut s'interroger sur la qualité du Leadership de Steeve Job qui a mené Apple au sommet de la réussite financière, marketing et d’une forme de culture, mais qui a fortement contribué à certaines dérives de notre société : obsolescence rapide des produits, futilité des comportements d’achat, écran-mania, surconsommation, épuisement des matières premières…
Steeve Job, peut-être le Leader entrepreneurial le plus adulé du début du XXIe siècle, n’était-il pas qu’un leader étriqué, bénéfique pour son entreprise à court terme, mais à l’impact sur la société et donc sur son entreprise à moyen ou long terme discutable ? Ce "grand" personnage étant un modèle pour beaucoup d’entrepreneurs qui tentent de répéter le même type de succès entrepreneurial, potentiellement destructeur pour la société, le Système cité plus haut doit remettre en cause sa notion de leader modèle.
Une autre raison du manque de véritables bons leaders se trouve dans l’enseignement du Leadership. En 2005, j’ai suivi dans une business school les enseignements sur le Leadership de Manfred Kets de Vries, "un des plus grands penseurs européens du management" d’après les grands médias économiques. Voici le résumé de son enseignement :
Pour être un leader de dimension mondiale efficace, vous devez savoir :
• Établir vos propres objectifs et faire l’autocritique de vos performances.
• Voir la forêt et non pas juste les arbres.
• Présenter un sujet complexe à d’autres personnes d’une manière claire et concise.
• Être convaincant quand vous faites une présentation, faire un "show" efficace pour créer l’adhésion à votre plan d’action.
• Prendre du plaisir à encadrer des jeunes et être fier quand vous voyez les personnes que vous avez formées réussir.
• Etre à l’aise dans une situation de travail d’équipe.
• Sentir que vous tirez le meilleur de chaque membre de votre équipe.
• Faire en sorte que le personnel fait un effort particulier quand il travaille avec vous.
• Inspirer la confiance aux autres, inciter les gens à se confier à vous.
Les leaders qui appliquent ces principes, couplés aux autres enseignements du "business management" (gouvernance d’entreprise, stratégie, marketing, finance et diverses techniques) peuvent certes réussir de grands projets d’entreprise, mais ne sont pas incités à œuvrer pour une société durablement viable.
Pour espérer résoudre nos graves crises mondiales économiques, politique, écologique, sociale, etc. nous avons donc besoin d’une génération de véritables Leaders aptes à avoir à la fois :
• Les bonnes visions pour résoudre ces crises,
• Les capacités pour les mettre en œuvre,
• Les capacités à coopérer entre eux efficacement,
• Et accessoirement la maîtrise de la communication de masse.
Cela nécessite une redéfinition de la notion de Leadership et une éducation efficace au Leadership, complétées par le développement de dimensions complémentaires.
Voici ma définition du Leadership :
Un leader au XXIe siècle doit avoir les qualités suivantes (1) :
• Maîtrise de soi exemplaire.
• Être en pleine conscience.
• Avoir un profond respect de l’autre, quel qu’il soit.
• Provoquer l’enthousiasme de ses équipes.
• Savoir sortir de sa zone de confort.
• Être créatif.
• Savoir prendre les bonnes décisions.
• Être responsable.
Les dimensions complémentaires au Leadership que je préconise sont : la bonne maîtrise de sa fonction (de dirigeant de société par exemple), savoir conduire le changement, l’entretien et le développement de son réseau de relations, la communication interpersonnelle, la maîtrise et l’utilisation de tous ses sens (au-delà des 5 sens de base) et l’orientation performance globale (2).
Le développement et la prise de pouvoir de leaders dans tous les secteurs de la société maîtrisant toutes ces dimensions sont un élément primordial de la résolution des crises auxquelles nous faisons face.
Didier Douziech
(1) Le détail de ces qualités de Leadership et une proposition de démarche pour les développer sont disponibles sur le lien suivant : www.voies.net/leadership/
(2) Ces 7 dimensions sont développées dans l’approche du management "Savoir être et savoir-faire du Manager du XXIè siècle".
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