Dans la Préface de
La Dame aux Camélias (1848), Alexandre Dumas fils écrit:
« N’estime l’argent ni plus ni moins qu’il ne vaut : c’est un bon serviteur et un mauvais maître ».
J’ai trouvé cette citation intrigante. Pas vous?… Alors, que doit-on comprendre?
Lorsque l’on est entrepreneur (ou investisseur), l’argent n’est rien d’autre qu’un instrument. Bien utilisé, il permet de
faire, de
réaliser, de
matérialiser dans la réalité concrète
les rêves que chacun porte en lui. Dans
notre système capitaliste, il est incontestablement l’un des outils les
plus puissants qu’il nous ait été donné pour contribuer et changer le
monde. Mais
plus les outils sont puissants, plus ils demandent des maîtres puissants, qui sachent les manipuler, les contrôler, et résister à l’attrait de l’abus de pouvoir.
Lorsque notre ambition dans la vie est d’en avoir toujours davantage,
nous passons alors inexorablement à côté d’autres objectifs bien plus
intéressants que la satisfaction matérielle telle que la réalisation de
soi, la satisfaction, le bonheur, le plaisir d’appartenir et de
contribuer.
Le souci de l’argent est à ce titre une forme particulièrement remarquable de
souci de l’avoir et de
souci de l’apparence, ce qui s’oppose au
souci de soi ou
au souci d’être utile aux autres.
C’est le danger que courent certains personnes déjà très riches et
dont l’unique but dans la vie semble est de s’enrichir encore davantage.
Gordon Gekko, Wall Street (1987)
L’argent permet à celui qui sait l’employer de contribuer à son
bonheur, mais rend malheureux celui qui devient avare ou cupide. Il peut
donc être positionné comme
serviteur (au service de notre vie, de nos envies, de nos projets …) ou comme
maître : c’est nous alors qui le servons.
Une fois que vous comprenez cette loi de base, vous comprendrez que
le seul moment où vous devez penser à l’argent est quand vous décidez
combien vous avez besoin pour mener à bien votre projet. Après cela
votre focus, intellectuel, émotionnel et physique doit être totalement
orienté vers
comment servir les autres. Réfléchissez à comment vous pouvez faire ce que vous faîtes avec plus d’
efficacité. Réfléchissez à comment vous pouvez vous améliorer sur la
qualité et la
quantité des services que vous rendez.
Rappelez vous de ceci, les personnes pauvres ont une
conscience de la pauvreté. Les personnes riches ont une
conscience de la prospérité. Une
conscience de la pauvreté aura pour incidence de vous faire penser et
d’expérimentez le manque d’argent. Une conscience de la prospérité vous
apportera une grande richesse.
La Force et la Prospérité sous le règne de la Loi - Gustave Crauk (1878)
Alors…
maître ou
esclave? probablement
un peu les deux!
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