Elle donne un rein à sa patronne puis se fait licencier

Pour venir en aide à sa patronne malade, une New-yorkaise avait décidé de lui faire don d’un rein. Cependant, quelques mois plus tard, Deborah Stevens avait été licenciée. La jeune femme a donc décidé de porter plainte, arguant du fait qu’elle aurait été victime de discriminations de la part de son ex-employeur, Atlantic Automotive Group, à cause de problèmes de santé liés à des complications lors de l’opération.

Des lésions dues à l’intervention chirurgicale

Deborah Stevens est revenue à son poste en septembre dernier, quatre semaines après avoir fait don de son rein. Mais, trois jours après son retour, elle ne se sentait pas bien et a décidé de rentrer chez elle se reposer. Selon son avocat, l’opération a en effet provoqué des lésions nerveuses à une jambe ainsi que des troubles digestifs chez sa cliente. Deborah Stevens « a essayé de sauver une vie et dès qu’elle l’a fait, tout a changé », a-t-il expliqué au site américain Today Online. Et d’ajouter : « Quand elle a voulu avoir des jours de repos, elle s’est faite grondée, on lui a crié dessus. Au lieu de faire preuve de compréhension, ses supérieurs ont été hostiles envers elle ».  « Ma patronne m’a expliqué que c’était mon problème et que ma situation ne l’intéressait pas », a confié Deborah Stevens au site internet de la chaîne CBS. « A cause d’elle, je me sentais coupable de ne pas m’être assez vite rétablie », a-t-elle précisé dans une interview au New York Post.

Selon Deborah Stevens, c’est justement lorsqu’elle a engagé un avocat que les choses ont empiré, puisqu’elle s’est vue attribuer un emploi situé à plusieurs kilomètres de son ancien poste avant d’être licenciée. « Ils m’ont juste dit que je faisais des erreurs, que je ne convenais pas aux exigences », a commenté la plaignante.

Dans un communiqué, l'entreprise, Atlantic Automotive Group, dit qu'il est regrettable qu'une employée prenne prétexte d'un acte généreux pour lancer une réclamation sans fondement.