Sommets du G8, de l'Otan, de l'UE, du G20... Quelles seront les priorités du futur chef de l'État ?
Le bureau du président, au palais de l'Élysée.
© Marlene Awaad
/ Maxppp
Sommets du G8 et de l'Otan en mai, de l'Union européenne et du G20 en juin, tels sont les grands dossiers qui attendent le prochain président de la République, sans oublier la gestion de la dette de la France et la préparation des élections législatives.
- Sur le front de l'emploi, alors que les chiffres du chômage augmentent depuis onze mois, le nouveau chef de l'État devra gérer des dossiers emblématiques qui n'ont pas encore été réglés pendant la campagne (site PSA d'Aulnay-sous-Bois, Petroplus, Neo Sécurité...).
- Une échéance cruciale attend le président élu le 6 mai, et le gouvernement qu'il doit nommer, sur fond d'engagement de ramener le déficit à 3 % dès 2013, soit plus de 20 milliards d'euros d'économies en un an : la France va emprunter sur les marchés 12 milliards d'euros le 17 mai à moyen terme (entre trois et cinq ans).
Alors que la dette de la France est détenue aux deux tiers par des créanciers étrangers, cette échéance est un test sur la crédibilité de la "signature" de Bercy après l'élection, surtout en cas de victoire de François Hollande, qui a déclaré que la finance était son "adversaire", mais qui a aussi averti qu'il n'était pas "dangereux", devant la City de Londres. L'enjeu : continuer d'emprunter à un taux de 3 % sur 10 ans.
- Le prochain président réélu ou nouvellement élu fera très certainement sa première sortie à l'étranger (hors Allemagne) aux États-Unis, pays hôte du sommet du G8 à Camp David les 18 et 19 mai. Un sommet de l'Otan est en outre programmé les 20 et 21 mai à Chicago. Le scénario est déjà connu : s'il est élu, François Hollande annoncera aux alliés le retrait des troupes françaises d'Afghanistan dès la fin de l'année 2012. Nicolas Sarkozy envisage un retrait un an plus tard.
- En ce qui concerne l'Europe, François Hollande a souvent dit qu'en cas de victoire il réserverait son premier déplacement à Berlin et à la chancelière Angela Merkel, qui ne l'a pas reçu jusqu'à présent.
Une rencontre informelle des chefs d'État et de gouvernement des 27 pays de l'UE devrait par ailleurs se tenir avant le sommet programmé les 28 et 29 juin. Cette réunion imprévue, évoquée cette semaine par Herman Van Rompuy, viserait à ébaucher les contours d'une stratégie de croissance pour faire redémarrer l'économie de l'Union. "Nous préparons un agenda croissance pour le sommet européen de juin", déclare, samedi, la chancelière Angela Merkel dans la presse allemande.
- S'il est réélu, Nicolas Sarkozy a aussi promis de se rendre en Israël et chez les Palestiniens quelques jours après sa victoire, et de prendre une "initiative" de la France et de "toute l'Europe" pour faire de 2012 "l'année de la paix" au Proche-Orient.
- Autre rendez-vous international au programme : le G20 au Mexique, les 18 et 19 juin, en présence de la directrice générale du FMI, l'ex-ministre de l'Économie Christine Lagarde.
Au programme du G20 : la question de l'augmentation des ressources du FMI et de la contribution des États-Unis, et plus généralement du rééquilibrage de l'économie mondiale.
- En France, le nouveau président, qui réunira le conseil des ministres après son investiture et la nomination d'un nouveau gouvernement, devra attendre le second tour des législatives le 17 juin pour savoir s'il bénéficie d'une majorité à l'Assemblée.
Dans l'équipe de François Hollande, l'ex-Premier ministre Laurent Fabius a préparé "à la demi-journée près" une éventuelle transition, indiquait il y a quelques semaines une proche de Martine Aubry, ajoutant que le Sénat à majorité de gauche pourrait commencer à examiner des textes avant l'élection de l'Assemblée. Une hypothèse que réfutait un très proche de François Hollande, qui parlait après le 6 mai de la nomination "d'un gouvernement transitoire" et de combat pour gagner les élections législatives.
Sommets du G8 et de l'Otan en mai, de l'Union européenne et du G20 en juin, tels sont les grands dossiers qui attendent le prochain président de la République, sans oublier la gestion de la dette de la France et la préparation des élections législatives.
- Sur le front de l'emploi, alors que les chiffres du chômage augmentent depuis onze mois, le nouveau chef de l'État devra gérer des dossiers emblématiques qui n'ont pas encore été réglés pendant la campagne (site PSA d'Aulnay-sous-Bois, Petroplus, Neo Sécurité...).
- Une échéance cruciale attend le président élu le 6 mai, et le gouvernement qu'il doit nommer, sur fond d'engagement de ramener le déficit à 3 % dès 2013, soit plus de 20 milliards d'euros d'économies en un an : la France va emprunter sur les marchés 12 milliards d'euros le 17 mai à moyen terme (entre trois et cinq ans).
Alors que la dette de la France est détenue aux deux tiers par des créanciers étrangers, cette échéance est un test sur la crédibilité de la "signature" de Bercy après l'élection, surtout en cas de victoire de François Hollande, qui a déclaré que la finance était son "adversaire", mais qui a aussi averti qu'il n'était pas "dangereux", devant la City de Londres. L'enjeu : continuer d'emprunter à un taux de 3 % sur 10 ans.
- Le prochain président réélu ou nouvellement élu fera très certainement sa première sortie à l'étranger (hors Allemagne) aux États-Unis, pays hôte du sommet du G8 à Camp David les 18 et 19 mai. Un sommet de l'Otan est en outre programmé les 20 et 21 mai à Chicago. Le scénario est déjà connu : s'il est élu, François Hollande annoncera aux alliés le retrait des troupes françaises d'Afghanistan dès la fin de l'année 2012. Nicolas Sarkozy envisage un retrait un an plus tard.
- En ce qui concerne l'Europe, François Hollande a souvent dit qu'en cas de victoire il réserverait son premier déplacement à Berlin et à la chancelière Angela Merkel, qui ne l'a pas reçu jusqu'à présent.
Une rencontre informelle des chefs d'État et de gouvernement des 27 pays de l'UE devrait par ailleurs se tenir avant le sommet programmé les 28 et 29 juin. Cette réunion imprévue, évoquée cette semaine par Herman Van Rompuy, viserait à ébaucher les contours d'une stratégie de croissance pour faire redémarrer l'économie de l'Union. "Nous préparons un agenda croissance pour le sommet européen de juin", déclare, samedi, la chancelière Angela Merkel dans la presse allemande.
- S'il est réélu, Nicolas Sarkozy a aussi promis de se rendre en Israël et chez les Palestiniens quelques jours après sa victoire, et de prendre une "initiative" de la France et de "toute l'Europe" pour faire de 2012 "l'année de la paix" au Proche-Orient.
- Autre rendez-vous international au programme : le G20 au Mexique, les 18 et 19 juin, en présence de la directrice générale du FMI, l'ex-ministre de l'Économie Christine Lagarde.
Au programme du G20 : la question de l'augmentation des ressources du FMI et de la contribution des États-Unis, et plus généralement du rééquilibrage de l'économie mondiale.
- En France, le nouveau président, qui réunira le conseil des ministres après son investiture et la nomination d'un nouveau gouvernement, devra attendre le second tour des législatives le 17 juin pour savoir s'il bénéficie d'une majorité à l'Assemblée.
Dans l'équipe de François Hollande, l'ex-Premier ministre Laurent Fabius a préparé "à la demi-journée près" une éventuelle transition, indiquait il y a quelques semaines une proche de Martine Aubry, ajoutant que le Sénat à majorité de gauche pourrait commencer à examiner des textes avant l'élection de l'Assemblée. Une hypothèse que réfutait un très proche de François Hollande, qui parlait après le 6 mai de la nomination "d'un gouvernement transitoire" et de combat pour gagner les élections législatives.
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