La
Gartempe est une
rivière française, qui coule dans les départements de la
Creuse, de la
Haute-Vienne, de la
Vienne, de l'
Indre (1 km en rive droite), et de l'
Indre-et-Loire (7 km en rive droite).
Cette rivière prend sa source
1 dans l'ancienne province de la Marche près de Pétillat sur la commune de
Peyrabout dans le département de la
Creuse. Son
confluent1 avec la
Creuse, se trouve près des communes de
La Roche-Posay, pour sa rive gauche (
département de la Vienne) et
Yzeures-sur-Creuse, pour sa rive droite (département d'
Indre-et-Loire), après un trajet de
204,6 km.
Son nom en latin est Vartimpae mais le V s’est transformé en G selon une spécificité phonétique de la langue d’oïl. En marchois, elle s'écrit et se prononce donc Gartempaa Gartempe est une rivière abondante, à l'instar de ses voisines de la région du sud-ouest du bassin de la Loire, issues des massifs du Limousin ou de ses contreforts. Son débit a été observé sur une période de 54 ans (1955-2008), à
Montmorillon, localité du département de la
Vienne située un peu en amont de son confluent avec l'
Anglin, son affluent de loin le plus important
2. Le bassin versant de la rivière y est de 1 868 km² (soit moins de la moitié de l'entièreté de celui-ci qui s'étend au total sur 3 922 km²).
Le débit moyen interannuel ou module de la rivière à Montmorillon est de 21,9 m³ par seconde.
La Gartempe présente des fluctuations saisonnières de débit fort marquées, comme très souvent parmi les rivières issues du versant nord-ouest du massif central français, avec des hautes eaux d'hiver-printemps portant le débit mensuel moyen à un niveau situé entre 29,6 et 41,9 m³ par seconde, de décembre à fin avril inclus (avec un maximum en février), et des basses eaux d'été, de juillet à début octobre, avec une baisse du débit moyen mensuel jusqu'à 5,9 m³ au mois d'août. Mais ces moyennes mensuelles ne sont que des moyennes et occultent des fluctuations bien plus prononcées sur des périodes plus courtes.
Débit moyen mensuel (en m³/s) mesuré à la station hydrologique de Montmorillon - données calculées sur 54 ans
Aux étiages, le VCN3 peut chuter jusque 1,6 m³, mais ce fait est tout à fait habituel parmi les rivières de la région.
Quant aux crues, elles peuvent être très importantes. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 210 et 290 m³. Le QIX 10 est de 350 m³ par seconde, le QIX 20 de 410 m³ et le QIX 50 de 480 m³.
Le débit instantané maximal enregistré a été de 449 m³ par seconde le 1er décembre 1982, tandis que la valeur journalière maximale avait été de 348 m³ par seconde le 7 décembre du même mois. En comparant ces données avec l'échelle des QIX calculés de la rivière, il apparaît que la crue du 1er décembre 82 a une probabilité de se reproduire à peu près tous les quarante ans.
À titre de comparaison avec une importante rivière du bassin parisien, le QIX 10 de la Marne en fin de parcours, dans la région parisienne, vaut 510 m³ contre 350 pour la Gartempe, et que son QIX 50 se monte à 650 m³ (contre 480 pour la Gartempe). Ainsi les débits calculés de crues de la Marne dépassent de seulement quelque 40 % ceux de la Gartempe, alors que son bassin est plus de six fois plus étendu.
La Gartempe est alimentée par des précipitations abondantes dans la région sud de son bassin. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 376 millimètres annuellement, ce qui est supérieur à la moyenne d'ensemble de la France, et est assez nettement supérieur à la moyenne du bassin de la Vienne (319 millimètres à Nouâtre). Le débit spécifique (ou Qsp) atteint 11,9 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.
La Gartempe à
Saint-Pierre-de-Maillé.
a Gartempe est une rivière abondante, à l'instar de ses voisines de la région du sud-ouest du bassin de la Loire, issues des massifs du Limousin ou de ses contreforts. Son débit a été observé sur une période de 54 ans (1955-2008), à
Montmorillon, localité du département de la
Vienne située un peu en amont de son confluent avec l'
Anglin, son affluent de loin le plus important
2. Le bassin versant de la rivière y est de 1 868 km² (soit moins de la moitié de l'entièreté de celui-ci qui s'étend au total sur 3 922 km²).
Le débit moyen interannuel ou module de la rivière à Montmorillon est de 21,9 m³ par seconde.
La Gartempe présente des fluctuations saisonnières de débit fort marquées, comme très souvent parmi les rivières issues du versant nord-ouest du massif central français, avec des hautes eaux d'hiver-printemps portant le débit mensuel moyen à un niveau situé entre 29,6 et 41,9 m³ par seconde, de décembre à fin avril inclus (avec un maximum en février), et des basses eaux d'été, de juillet à début octobre, avec une baisse du débit moyen mensuel jusqu'à 5,9 m³ au mois d'août. Mais ces moyennes mensuelles ne sont que des moyennes et occultent des fluctuations bien plus prononcées sur des périodes plus courtes.
Débit moyen mensuel (en m³/s) mesuré à la station hydrologique de Montmorillon - données calculées sur 54 ans
Aux étiages, le VCN3 peut chuter jusque 1,6 m³, mais ce fait est tout à fait habituel parmi les rivières de la région.
Quant aux crues, elles peuvent être très importantes. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 210 et 290 m³. Le QIX 10 est de 350 m³ par seconde, le QIX 20 de 410 m³ et le QIX 50 de 480 m³.
Le débit instantané maximal enregistré a été de 449 m³ par seconde le 1er décembre 1982, tandis que la valeur journalière maximale avait été de 348 m³ par seconde le 7 décembre du même mois. En comparant ces données avec l'échelle des QIX calculés de la rivière, il apparaît que la crue du 1er décembre 82 a une probabilité de se reproduire à peu près tous les quarante ans.
À titre de comparaison avec une importante rivière du bassin parisien, le QIX 10 de la Marne en fin de parcours, dans la région parisienne, vaut 510 m³ contre 350 pour la Gartempe, et que son QIX 50 se monte à 650 m³ (contre 480 pour la Gartempe). Ainsi les débits calculés de crues de la Marne dépassent de seulement quelque 40 % ceux de la Gartempe, alors que son bassin est plus de six fois plus étendu.
La Gartempe est alimentée par des précipitations abondantes dans la région sud de son bassin. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 376 millimètres annuellement, ce qui est supérieur à la moyenne d'ensemble de la France, et est assez nettement supérieur à la moyenne du bassin de la Vienne (319 millimètres à Nouâtre). Le débit spécifique (ou Qsp) atteint 11,9 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.
La Gartempe à
Saint-Pierre-de-Maillé.
a Gartempe est une rivière abondante, à l'instar de ses voisines de la région du sud-ouest du bassin de la Loire, issues des massifs du Limousin ou de ses contreforts. Son débit a été observé sur une période de 54 ans (1955-2008), à
Montmorillon, localité du département de la
Vienne située un peu en amont de son confluent avec l'
Anglin, son affluent de loin le plus important
2. Le bassin versant de la rivière y est de 1 868 km² (soit moins de la moitié de l'entièreté de celui-ci qui s'étend au total sur 3 922 km²).
Le débit moyen interannuel ou module de la rivière à Montmorillon est de 21,9 m³ par seconde.
La Gartempe présente des fluctuations saisonnières de débit fort marquées, comme très souvent parmi les rivières issues du versant nord-ouest du massif central français, avec des hautes eaux d'hiver-printemps portant le débit mensuel moyen à un niveau situé entre 29,6 et 41,9 m³ par seconde, de décembre à fin avril inclus (avec un maximum en février), et des basses eaux d'été, de juillet à début octobre, avec une baisse du débit moyen mensuel jusqu'à 5,9 m³ au mois d'août. Mais ces moyennes mensuelles ne sont que des moyennes et occultent des fluctuations bien plus prononcées sur des périodes plus courtes.
Débit moyen mensuel (en m³/s) mesuré à la station hydrologique de Montmorillon - données calculées sur 54 ans
Aux étiages, le VCN3 peut chuter jusque 1,6 m³, mais ce fait est tout à fait habituel parmi les rivières de la région.
Quant aux crues, elles peuvent être très importantes. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 210 et 290 m³. Le QIX 10 est de 350 m³ par seconde, le QIX 20 de 410 m³ et le QIX 50 de 480 m³.
Le débit instantané maximal enregistré a été de 449 m³ par seconde le 1er décembre 1982, tandis que la valeur journalière maximale avait été de 348 m³ par seconde le 7 décembre du même mois. En comparant ces données avec l'échelle des QIX calculés de la rivière, il apparaît que la crue du 1er décembre 82 a une probabilité de se reproduire à peu près tous les quarante ans.
À titre de comparaison avec une importante rivière du bassin parisien, le QIX 10 de la Marne en fin de parcours, dans la région parisienne, vaut 510 m³ contre 350 pour la Gartempe, et que son QIX 50 se monte à 650 m³ (contre 480 pour la Gartempe). Ainsi les débits calculés de crues de la Marne dépassent de seulement quelque 40 % ceux de la Gartempe, alors que son bassin est plus de six fois plus étendu.
La Gartempe est alimentée par des précipitations abondantes dans la région sud de son bassin. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 376 millimètres annuellement, ce qui est supérieur à la moyenne d'ensemble de la France, et est assez nettement supérieur à la moyenne du bassin de la Vienne (319 millimètres à Nouâtre). Le débit spécifique (ou Qsp) atteint 11,9 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.
La Gartempe à
Saint-Pierre-de-Maillé.
Canoë-kayak avec un parcours de
50 km jusqu'à
Châteauponsac. Outre les
47 km calmes en aval
4, la portion haute (
Bessines-sur-Gartempe) est de faible difficulté (classe
5 II-III).Vers
Lathus-Saint-Rémy une petite portion encaissée très sauvage et animée dite
le Roc d'Enfer est plus mouvementée (classe III+), site ou se tient diverses compétitions. La partie basse,
47 km de classe I-II se prête plus au loisir et tourisme.
De tous temps appréciée par les
pêcheurs sportifs, notamment
à la mouche, la Gartempe a vu son cours et son
écologie entièrement modifiés en
1920 : le barrage de Maisons Rouges avait été construit sur la
Vienne, empêchant les poissons
migrateurs (
aloses,
lamproies,
saumons...) de remonter jusqu'à la Gartempe. Suite au plan
Barnier concernant la
Loire, ce barrage a été détruit en
1998. Des
lamproies et des
aloses sont réapparues dans la Gartempe. Des
saumoneaux ont été déversés en grand nombre dans la Gartempe en
février 2003 ; depuis cette date, plus d'une soixantaine de
saumons adultes ont été recensés dans la Gartempe.
Kayak vidéo de gartempe par fctclLathus mai 2010 par syganodu
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