Le premier témoignage d’un descendant de Geronimo…
« Notre histoire est celle d’un peuple qui s’est toujours battu pour garder son mode de vie, ses traditions et protéger ses terres ancestrales. Les Apaches n’ont jamais été soumis. Nous sommes là et pour longtemps. » Harlyn Geronimo
Combattant légendaire, Geronimo (1829-1909) fut l’un des derniers chefs indiens à déposer les armes après avoir tenu en échec près de la moitié de l’armée des Etats-Unis.
Malgré les promesses qui lui ont été faites, il ne reverra jamais sa terre natale : les restes du vieux guerrier chiricahua seront ensevelis dans le cimetière militaire de Fort Sill, en Oklahoma. Aujourd’hui, Harlyn Geronimo, son arrière-petit-fils, engagé dans la défense des droits de son peuple, continue de se battre pour honorer la mémoire de son aïeul et pour que soit réalisé son ultime souhait.
Sauver Geronimo !
Combat de Harlyn Geronimo pour la restitution au peuple Apache des ossements de Geronimo
Combattant légendaire, Geronimo (1829-1909) fut l’un des derniers chefs indiens à déposer les armes après avoir tenu en échec durant onze années près de la moitié de l’armée des Etats-Unis. Malgré les promesses qui lui ont été faites, il ne reverra jamais sa terre natale et sont corps sera inhumé sur son lieu de détention, dans le cimetière militaire de Fort Sill en Oklahoma.
Aujourd’hui Harlyn Geronimo, son arrière-petit-fils, continue de se battre pour honorer la mémoire de son aïeul et pour que ses ossements, dont le crâne et les fémurs auraient été illégalement exhumés en 1918 par des membres de la société secrète « Skull & Bones » (parmi lesquels Prescott Bush, le grand-père du Président George W. Bush) soient restitués au peuple apache et enterrés selon la tradition chiricahua sur le lieu de naissance de Geronimo, aux sources de la rivière Gila.
Bien que la société « Skull & Bones » démente ces faits, une lettre de Winter Mead, un membre de la société secrète (datée du 7 juin 1918) a été découverte dans les archives de la bibliothèque de l’Université de Yale: (extrait) « The skull of the worthy Geronimo the Terrible, exhumed from its tomb at Fort Sill by your club & the Knight Haffner, is now safe inside the Tomb* together with his well worn femurs[,] bit & saddle horn… »
* The Tomb : tombeau construit par la société Skull & Bones dans la ville de New Haven, où se trouve l’Université de Yale.
On Feb. 17, 2009, Harlyn Geronimo held a press conference in Washington, D.C. at the National Press Club. Harlyn, along with 19 other blood descendants of the « defender of the Apache homeland », have today filed a lawsuit against the federal government. They seek to have Geronimo’s body, now buried at Fort Sill, Oklahoma, returned to the ancient burial grounds of the Apaches. They are also pursuing a claim that in 1918, a group of Yale students, who belonged to a secret cult, the « Order of Skull and Bones », reportedly, invaded Geronimo’s grave at Fort Sill, and « stole his skull ».
Combattant légendaire, Geronimo (1829-1909) fut l’un des derniers chefs indiens à déposer les armes après avoir tenu en échec durant onze années près de la moitié de l’armée des Etats-Unis. Malgré les promesses qui lui ont été faites, il ne reverra jamais sa terre natale et sont corps sera inhumé sur son lieu de détention, dans le cimetière militaire de Fort Sill en Oklahoma.
Aujourd’hui Harlyn Geronimo, son arrière-petit-fils, continue de se battre pour honorer la mémoire de son aïeul et pour que ses ossements, dont le crâne et les fémurs auraient été illégalement exhumés en 1918 par des membres de la société secrète « Skull & Bones » (parmi lesquels Prescott Bush, le grand-père du Président George W. Bush) soient restitués au peuple apache et enterrés selon la tradition chiricahua sur le lieu de naissance de Geronimo, aux sources de la rivière Gila.
Bien que la société « Skull & Bones » démente ces faits, une lettre de Winter Mead, un membre de la société secrète (datée du 7 juin 1918) a été découverte dans les archives de la bibliothèque de l’Université de Yale: (extrait) « The skull of the worthy Geronimo the Terrible, exhumed from its tomb at Fort Sill by your club & the Knight Haffner, is now safe inside the Tomb* together with his well worn femurs[,] bit & saddle horn… »
* The Tomb : tombeau construit par la société Skull & Bones dans la ville de New Haven, où se trouve l’Université de Yale.
Signer la pétition pour soutenir le combat de Harlyn Geronimo :
Envoyer un e-mail au Président de Yale :
Pour en savoir plus :
- http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/monde/geronimo-ses-descendants-apaches-reclament-sa-depouille-19-02-2009-257060.php
- http://www.nytimes.com/2009/02/20/us/20geronimo.html?_r=1&hp
- http://www.yaledailynews.com/articles/view/17633
- http://www.msnbc.msn.com/id/12591414/
- http://www.yalealumnimagazine.com/issues/2006_05/notebook.html
- http://www.yaleherald.com/article.php?Article=2523
On Feb. 17, 2009, Harlyn Geronimo held a press conference in Washington, D.C. at the National Press Club. Harlyn, along with 19 other blood descendants of the « defender of the Apache homeland », have today filed a lawsuit against the federal government. They seek to have Geronimo’s body, now buried at Fort Sill, Oklahoma, returned to the ancient burial grounds of the Apaches. They are also pursuing a claim that in 1918, a group of Yale students, who belonged to a secret cult, the « Order of Skull and Bones », reportedly, invaded Geronimo’s grave at Fort Sill, and « stole his skull ».
Les esprits de la steppe
Avec les derniers chamanes de mongolie
Corine Sombrun évoque ici la
vie d’Enkhetuya, la chamane qui l’a formée durant plus de dix ans aux
rituels des peuples de la steppe. A la fois document ethnologique et
récit biographique, ce livre retrace une histoire du chamanisme des
années 1950 à 2010, avec les résultats du premier protocole de recherche
sur la transe chamanique mongole étudiée par les neurosciences dont
Corine Sombrun est à l’origine.
Appartenant au peuple des Tsataans du nord de la Mongolie, Enkhetuya est née en 1957 dans la taïga de la région d’Ulaan Uul où ses parents élevaient des rennes, tout en pratiquant leurs rituels en secret (la République populaire mongole, sur le modèle soviétique, interdisant toute pratique arriérée et contraire à l’homme nouveau). Une enfance dure, primitive, autarcique, où elle rêve d’être institutrice. Mais sa mère, d’une lignée de chamanes, découvre vite ses dons. Formée par un grand maître, Enkhetuya devient une chamane puissante aux cérémonies très demandées pour soigner toute maladie ou supprimer les sorts. Quand Corine Sombrun la rejoint, elle vit encore avec sa famille dans un monde protégé de la modernité, où le respect de la nature et des rituels est omniprésent, où la dure vie d’éleveur de rennes est tributaire du climat, des prédateurs et des quotas de production imposés par l’Etat. Les années 2000, l’afflux des touristes, la voiture, la télé et le téléphone vont bouleverser l’équilibre de leur écosystème. Et ce que 70 ans de communisme n’avaient pas réussi à éradiquer, 10 ans d’économie de marché l’accomplit, aucun Tsataan n’échappe plus au dieu argent et à l’ère du marché planétaire.
Appartenant au peuple des Tsataans du nord de la Mongolie, Enkhetuya est née en 1957 dans la taïga de la région d’Ulaan Uul où ses parents élevaient des rennes, tout en pratiquant leurs rituels en secret (la République populaire mongole, sur le modèle soviétique, interdisant toute pratique arriérée et contraire à l’homme nouveau). Une enfance dure, primitive, autarcique, où elle rêve d’être institutrice. Mais sa mère, d’une lignée de chamanes, découvre vite ses dons. Formée par un grand maître, Enkhetuya devient une chamane puissante aux cérémonies très demandées pour soigner toute maladie ou supprimer les sorts. Quand Corine Sombrun la rejoint, elle vit encore avec sa famille dans un monde protégé de la modernité, où le respect de la nature et des rituels est omniprésent, où la dure vie d’éleveur de rennes est tributaire du climat, des prédateurs et des quotas de production imposés par l’Etat. Les années 2000, l’afflux des touristes, la voiture, la télé et le téléphone vont bouleverser l’équilibre de leur écosystème. Et ce que 70 ans de communisme n’avaient pas réussi à éradiquer, 10 ans d’économie de marché l’accomplit, aucun Tsataan n’échappe plus au dieu argent et à l’ère du marché planétaire.
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