Les
opposants syriens affirment que des agents chimiques ont été utilisés
lors d'une attaque sur la capitale, faisant des centaines de morts. Le
gouvernement dément.
L'armée syrienne fidèle au président Bachar el-Assad
aurait utilisé des agents chimiques au cours de bombardements dans
l'est de la capitale, Damas, mercredi, selon plusieurs organisations
d'activistes. Selon les opposants, au moins 213 personnes auraient été
tuées, parmi lesquelles des enfants.
Cette attaque au gaz neurotoxique aurait été menée à la roquette. Elle a principalement frappé la Ghouta de Damas, une région largement tenue par la rébellion. «De nombreuses victimes sont des femmes et des enfants», a déclaré une infirmière d'un centre médical de Douma, à une dizaine de kilomètres de Damas. «Ils sont arrivés avec leurs pupilles dilatées, des membres glacés et de la mousse dans leur bouche», a-t-elle ajouté. «Les médecins ont dit que ce sont des symptômes typiques de victimes de gaz neurotoxique.»
L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), basé à Londres et qui dispose d'un important réseau d'informateurs sur place, a rapporté que le bombardement était le plus violent mené par l'armée depuis le début du conflit, en 2011. L'ONG chiffre le nombre de victimes à au moins 100 personnes, un chiffre qui «augmentera certainement». Elle ne se prononce pas sur l'utilisation éventuelle d'armes chimiques par les forces du régime évoquée par des militants.
L'OSDH a demandé à l'équipe et aux organisations internationales de visiter les zones frappées pour assurer l'arrivée d'aide humanitaire et «lancer une enquête afin de déterminer qui est responsable du bombardement et leur demander des comptes». La Ligue arabe a également appelé l'ONU à se rendre «immédiatement» sur les lieux de l'attaque. Le chef de l'opposition syrienne a de son côté réclamé une réunion urgente du Conseil de sécurité sur le «massacre» commis dans la région de Damas.
Les forces de Bachar al-Assad et les insurgés s'accusent mutuellement d'avoir eu recours à des armes chimiques, et plusieurs pays occidentaux, dont la France, la Grande-Bretagne et les États-Unis, sont parvenus à la conclusion que du gaz sarin avait été utilisé à plusieurs reprises en Syrie.
Cette attaque au gaz neurotoxique aurait été menée à la roquette. Elle a principalement frappé la Ghouta de Damas, une région largement tenue par la rébellion. «De nombreuses victimes sont des femmes et des enfants», a déclaré une infirmière d'un centre médical de Douma, à une dizaine de kilomètres de Damas. «Ils sont arrivés avec leurs pupilles dilatées, des membres glacés et de la mousse dans leur bouche», a-t-elle ajouté. «Les médecins ont dit que ce sont des symptômes typiques de victimes de gaz neurotoxique.»
L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), basé à Londres et qui dispose d'un important réseau d'informateurs sur place, a rapporté que le bombardement était le plus violent mené par l'armée depuis le début du conflit, en 2011. L'ONG chiffre le nombre de victimes à au moins 100 personnes, un chiffre qui «augmentera certainement». Elle ne se prononce pas sur l'utilisation éventuelle d'armes chimiques par les forces du régime évoquée par des militants.
Un appel aux enquêteurs de l'ONU
Ces allégations n'ont pu être vérifiées dans l'immédiat de façon indépendante. Une source gouvernementale a déclaré à la télévision d'État qu'elles ne sont vraies «en aucune manière» et ont pour objectif de détourner l'attention des enquêteurs des Nations Unies arrivés dimanche à Damas. Ces enquêteurs doivent déterminer s'il y a eu ou non utilisation d'armes chimiques dans la guerre civile syrienne.L'OSDH a demandé à l'équipe et aux organisations internationales de visiter les zones frappées pour assurer l'arrivée d'aide humanitaire et «lancer une enquête afin de déterminer qui est responsable du bombardement et leur demander des comptes». La Ligue arabe a également appelé l'ONU à se rendre «immédiatement» sur les lieux de l'attaque. Le chef de l'opposition syrienne a de son côté réclamé une réunion urgente du Conseil de sécurité sur le «massacre» commis dans la région de Damas.
Les forces de Bachar al-Assad et les insurgés s'accusent mutuellement d'avoir eu recours à des armes chimiques, et plusieurs pays occidentaux, dont la France, la Grande-Bretagne et les États-Unis, sont parvenus à la conclusion que du gaz sarin avait été utilisé à plusieurs reprises en Syrie.
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