samedi 17 août 2013

Ordre Mondial du Temple Rénové

La Science Initiatique, qui englobe les 5 Sciences Secrètes, a pour but d'obtenir des certitudes intellectuelles dans tous les domaines,  et d'établir le rapport entre ces certitudes et la Réalité.

Les 5 Sciences Secrètes sont : l'Alchimie, la Magie, l'Astrologie, le Symbolisme et la Mythologie.

L ' Alchimie est la science de la Matière. Elle en montre l'organisation et l'évolution possible. Elle s'intéresse autant à la matière concrète qu'à la matière abstraite. Appliquée à l'intellect humain (matière abstraite) la science alchimique montre le moyen de le porter à son maximum d'évolution. C'est le Grand Œuvre.

La Magie est la science de l'Énergie. Elle enseigne les différentes natures de l'Énergie et leur mise en application. Une énergie appliquée à une matière est ce qu'on appelle une Force. La Force entraîne le mouvement. Seul le mouvement, manifestation de l'application d'une force sur une matière, est perceptible par nos sens. 

L ' Astrologie, du point de vue de l'Initiation, ne se réduit pas aux horoscopes. C'est la science du Mouvement : l'application de l'énergie sur la matière a pour effet un mouvement donc un changement (de lieu, d'organisation interne, de relations externes, ...). Tout mouvement est l'effet de l'application d'une force. Tout mouvement répond aux lois de la Mécanique, qui sont universelles. L'Astrologie s'occupe de la mécanique, ou géométrie du mouvement. L'effet des lois universelles de la mécanique est le déterminisme.

Le Symbolisme est la science de la représentation de tout ce qui existe, autant dans le concret que dans l'abstrait, afin de pouvoir le raisonner. Toute représentation est un symbole si l'intellect peut y trouver une correspondance avec la Réalité. Un symbole est universel, s’il représente la même notion pour tous les êtres humains. Seuls les symboles construits sur la géométrie euclidienne et les nombres répondent à cette demande.  Par exemple, le point est le symbole de l'unité, le cercle celui d'une totalité. Ces deux symboles sont universels, c'est à dire compréhensibles par tous les hommes et à toutes les époques.

La Mythologie est la science qui décrit les réalités abstraites pour les rendre compréhensibles par tout un chacun, à son niveau. Ainsi Vénus, pour l'Initié, est la personnification mythologique de la loi universelle de l'attraction, ce qui se traduit pour le commun des mortels par l'attirance, donc la beauté et l'amour.

La Foi

La foi est ce qui s'ajoute à la limite de notre compréhension.
L ' Homme ne peut connaître avec certitude la totalité de ce qu'il constate autour de lui. Certains phénomènes lui restent inexplicables: quelle est la limite de l'Univers? Quand et comment a-t-il commencé? Qu'y a-t-il après la mort? … L'intellect humain, qui est notre instrument de connaissance, n'est pas universel : il ne peut mesurer que ce qui correspond à son fonctionnement.
Lorsque l'intellect rencontre un problème, qu'il constate mais ne peut mesurer, la foi prend le relais. Croire, c'est ajouter foi à ce que nous ne savons pas démontrer.
Ainsi il n'y a pas d'opposition entre la science et la foi. La science démontre, la foi s'applique à ce qui n'est pas mesurable et par le fait non démontrable.

L'espérance



L 'espérance consiste à croire que nos actes auront l'effet que nous en attendons.
Il ne peut y avoir d'action sans but. Si nous voulons atteindre un but, il faut le choisir en fonction de nos capacités. Une fois l'action lancée, son effet peut cependant varier, du fait d'éléments externes. Nous avons espoir d'atteindre notre but malgré les impondérables.
Dans la recherche de la connaissance, nous avons conscience des limites de l'entendement humain. À l'intérieur de ces limites, nous espérons acquérir tout le savoir accessible à l'être humain.
L' Initié a individuellement l'espérance d'atteindre le summum de ses capacités de connaissance et, par un travail collectif dans l'Ordre Initiatique, de contribuer à l'établissement d'une période d'harmonie pour l'humanité.

La charité



La charité consiste à évoluer soi-même afin de pouvoir aider les autres dans leur évolution.

« Charité bien ordonnée commence par soi-même » dit le proverbe. La charité envers soi-même nécessite tout d'abord de mesurer l'état de ses capacités. En nous estimant, nous voyons nos possibilités d'évolution. La charité envers nous-même consiste à mettre en œuvre les moyens de parvenir à l'évolution choisie. Si ces moyens nous font défaut, nous pouvons demander une aide extérieure.

La charité vis-à-vis d'autrui nécessite de mesurer ses capacités et son état d'évolution. Or l'état d'évolution est un état intime, non mesurable par quelqu'un d'autre.

Seul l'intéressé peut se mesurer et prendre conscience de ses manques. Il a alors la possibilité de nous demander de l'aide. Si nous possédons les moyens qui lui font défaut, notre devoir de charité est de les mettre à sa disposition, tant et aussi longtemps qu'il en aura besoin.

Ainsi pour l'Ordre Mondial du Temple Rénové, la charité n'est pas l'aumône. Elle consiste à offrir à chacun les moyens et le suivi de son évolution. Un des buts de l'Ordre étant l'évolution intellectuelle de ses membres, la charité y est un devoir.

Le Vrai, le Beau, le Bien

Le Vrai :

En recherchant les causes de tout ce qui existe, et en remontant de cause en cause, nous arrivons au point ultime de la compréhension humaine. Nous devons considérer une Cause Première, originelle et unique, dont découlent par enchaînement toutes les autres causes, donc tout ce qui est créé, d'où le nom de Créateur donné à cette Cause Première dans toutes les civilisations. L'homme est ainsi fait qu'il ne peut concevoir l'enchaînement des causalités autrement.
Si la Cause originelle, la Cause Première, est unique, il ne peut donc y avoir qu'une seule Vérité. Or les perspectives multiples que nous en avons font croire qu'il y en a plusieurs.
Prenons la perpendiculaire : seule l'inclinaison angulaire de 90 degrés d'une droite par rapport à une autre donne la perpendicularité.
Mais imaginez une droite, dans l'espace, et cherchez à lui donner une droite perpendiculaire. Où la placez-vous?
Vous pouvez la placer en n'importe quel point de votre droite, elle reste toujours perpendiculaire.
Choisissez donc un point sur votre droite pour y faire passer votre perpendiculaire. Y a-t-il encore plusieurs possibilités? Eh oui! La perpendiculaire peut prendre toute une série de positions, en tournant autour de la droite par le point choisi, et garder sa qualité de perpendiculaire!
Une droite a ainsi une multitude de perpendiculaires. Cependant la perpendicularité est unique.
Ainsi en est-il du Vrai : unique dans son essence, il peut paraître multiple de par les perspectives prises par chacun. C'est pourquoi la perpendiculaire est la représentation géométrique de la Vérité.

Le Beau :

Depuis la Cause Première, l'enchaînement des causalités suit un ordre déterminé : nous constatons que la Création ne réalise pas toutes les possibilités d'enchaînements. Par exemple il y a chimiquement un très grand nombre d'acides aminés possibles pour la synthèse des protéines, mais la Nature terrestre n'en produit et n'en utilise que 22. L'ordre déterminé définit tous les enchaînements de causalités utilisés dans notre Création. De ces enchaînements naissent les plans théoriques (ou gabarits) de tout ce qui peut exister.
Toute création réalisée selon son plan théorique est belle. L'Œuvre du Créateur est le Beau car elle est conforme à l'ordre déterminant les plans théoriques réalisables.
L ' œuvre humaine reste imparfaite, mais donne l'apparence du beau si elle respecte les lois constructives de la Création.

Le Bien :

Tout être est créé selon un gabarit qui lui donne des capacités spécifiques. Celles-ci limitent ses possibilités d'action. Par exemple l'être humain a la capacité de marcher mais pas de voler. De même il ne peut vivre sous l'eau ou dans l'espace, car cela dépasse les capacités de son gabarit. En conséquence, le Bien, consiste à conformer ses actes à son gabarit.
Tout homme est créé selon le gabarit humain et possède les capacités inhérentes à ce gabarit. Un homme particulier voit ses capacités particularisées de façon unique par ses déterminations de naissance. Pour agir en conformité avec ses capacités particulières, et donc agir pour son bien, il doit tout d'abord se connaître lui-même.
Faire le bien d'autrui suppose une connaissance aussi approfondie de l'autre que de soi-même. De plus on se heurte à l'obligation de respecter sa liberté et son libre-arbitre.
Il est donc impossible de faire le bien d'autrui, à moins que celui-ci ne nous le demande. L'aider nécessite en outre d'avoir développé énormément sa connaissance - ce qui est le but des sciences initiatiques.


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