Les
parcs du Pal (Allier) et de La Flèche (Sarthe) ont ouvert en avril des
«lodges» pour proposer à leurs visiteurs de passer une nuit au cœur du
site. D'autres zoos surfent sur la mode des hébergements insolites. Une
façon pour ces acteurs de diversifier leur clientèle.
Les zoos se lancent dans le «zoofari». En clair, ils proposent aux visiteurs d'expérimenter les joies d'une immersion dans la savane africaine
sans quitter l'Hexagone. A quelques jours d'intervalle en avril, les
parcs animaliers du Pal, dans l'Allier, et de La Flèche, dans la Sarthe,
ont inauguré des «lodges» pour que leurs clients puissent passer la
nuit au milieu des animaux. «Avec la crise, les vacanciers se détournent
des séjours longs et lointains, privilégiant à la place les loisirs de proximité»,
souligne Arnaud Bennet, PDG du Pal, qui a investi 4,5 millions d'euros,
soit 25% de son chiffre d'affaires annuel, pour créer 24 hébergements
sur le thème de l'Afrique australe. «Transformer notre site en
destination de courts séjours nous permet de capter cette clientèle.»
Des clients qui, en outre, dépenseront plus au sein du parc que lors
d'une brève visite d'une journée.
L'idée a également séduit Stéphane Da Cunha, directeur du zoo de La Flèche. Son entreprise a mis sur la table 1,6 million d'euros pour ouvrir 4 «lodges», cette fois aux couleurs du Grand Nord canadien ou de l'Indonésie. Selon lui, renouveler l'offre du zoo était une nécessité. «Notre activité est vulnérable», affirme-t-il, citant par exemple «l'impact très négatif des fluctuations météorologiques sur l'activité» ou «la forte concurrence des parcs de loisirs dans l'ouest de la France». La Flèche doit en effet se faire une place entre le Futuroscope, le Puy du Fou ou le zoo de Beauval, qui a récemment suscité un engouement médiatique en accueillant deux pandas chinois. Pour Le Pal, au contraire, le parc se situe dans une zone géographique à très faible densité de population. «L'idée est d'attirer des visiteurs de régions plus lointaines», explique son dirigeant, qui cible notamment la région lyonnaise mais aussi l'étranger, notamment la Suisse ou les Pays-Bas.
Surfant sur la vague des hébergements insolites, qui font fureur depuis quelques années, d'autres zoos se sont offert un sérieux lifting. La réserve animalière Planète Sauvage, en Loire-Atlantique, s'est nichée dans le créneau de l'aventure. «Virées en 4x4, parcours dans la jungle, nuit dans un bivouac de type kenyan ou dans un camp mongol, nous poussons le concept un peu plus loin à chaque innovation», se félicite son directeur, Philippe Vignaud. Avec son offre impressionnante de yourtes, lodges, cabanes, tanières et bivouacs, le parc de Sainte-Croix, en Moselle, met aussi le paquet sur l'«expérience» des visiteurs, qu'ils recherchent une nuit romantique ou une escapade en famille. Pari gagné pour l'entreprise dont 15% de la clientèle vient désormais de l'étranger et qui a accueilli des touristes de plus de 90 départements français. Pour Clément Leroux, son chargé de communication, «certaines personnes ne seraient peut-être jamais venues si nous n'avions pas transformé notre site avec ces hébergements».
L'idée a également séduit Stéphane Da Cunha, directeur du zoo de La Flèche. Son entreprise a mis sur la table 1,6 million d'euros pour ouvrir 4 «lodges», cette fois aux couleurs du Grand Nord canadien ou de l'Indonésie. Selon lui, renouveler l'offre du zoo était une nécessité. «Notre activité est vulnérable», affirme-t-il, citant par exemple «l'impact très négatif des fluctuations météorologiques sur l'activité» ou «la forte concurrence des parcs de loisirs dans l'ouest de la France». La Flèche doit en effet se faire une place entre le Futuroscope, le Puy du Fou ou le zoo de Beauval, qui a récemment suscité un engouement médiatique en accueillant deux pandas chinois. Pour Le Pal, au contraire, le parc se situe dans une zone géographique à très faible densité de population. «L'idée est d'attirer des visiteurs de régions plus lointaines», explique son dirigeant, qui cible notamment la région lyonnaise mais aussi l'étranger, notamment la Suisse ou les Pays-Bas.
Haut de gamme «accessible»
Pour observer les animaux depuis les terrasses en bois ou baies vitrées panoramiques de ces «lodges», les visiteurs du Pal devront débourser à partir de 83 euros par personne pour un séjour d'une journée et d'une nuit ou à partir de 151 euros pour un forfait week-end (2 nuits). Au zoo de La Flèche, la prestation est proposée à partir de 109 euros par adulte et 59 euros par enfant, incluant la nuit, le repas, le petit-déjeuner et la visite du parc sur deux jours. A l'instar des campings et leur transformation glamour en «glampings», les zoos montent en gamme. «Les ‘lodges' offrent tout le confort d'un hébergement luxueux», justifie Stéphane Da Cunha, selon qui «les prix restent accessibles au plus grand nombre».Surfant sur la vague des hébergements insolites, qui font fureur depuis quelques années, d'autres zoos se sont offert un sérieux lifting. La réserve animalière Planète Sauvage, en Loire-Atlantique, s'est nichée dans le créneau de l'aventure. «Virées en 4x4, parcours dans la jungle, nuit dans un bivouac de type kenyan ou dans un camp mongol, nous poussons le concept un peu plus loin à chaque innovation», se félicite son directeur, Philippe Vignaud. Avec son offre impressionnante de yourtes, lodges, cabanes, tanières et bivouacs, le parc de Sainte-Croix, en Moselle, met aussi le paquet sur l'«expérience» des visiteurs, qu'ils recherchent une nuit romantique ou une escapade en famille. Pari gagné pour l'entreprise dont 15% de la clientèle vient désormais de l'étranger et qui a accueilli des touristes de plus de 90 départements français. Pour Clément Leroux, son chargé de communication, «certaines personnes ne seraient peut-être jamais venues si nous n'avions pas transformé notre site avec ces hébergements».
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