En tant que chef de l’État et des armées, François Hollande a présenté le Livre Blanc de la Défense à l’Institut des Hautes Études de la Défense Nationale (IHEDN). Il a affirmé que la cyberdéfense était une priorité en matière de sécurité. Le Livre Blanc spécifiait qu’en raison de l’affaiblissement de la notion de frontière, ce domaine devait être renforcé : « La capacité de se protéger contre les attaques informatiques, de les détecter et d’en identifier les auteurs est devenue un des éléments de la souveraineté nationale. » Le document envisageait également « le développement de capacités de cyberdéfense militaire [qui] fera l’objet d’un effort marqué, en relation étroite avec le domaine du renseignement. »
Le péril informatique
Ainsi, François Hollande a annoncé l’affectation de réservistes dans une branche nouvelle dédiée à la cyberdéfense, dont « l’objectif sera de mobiliser de jeunes techniciens et informaticiens aux enjeux de la sécurité », a-t-il déclaré lors de son discours. Le président de la République a mentionné qu’il fallait combattre le « péril informatique ». Le ministère de la Défense a mis en place son propre dispositif pour protéger ses équipements, former son personnel des armées et mettre en place un réseau dédié.Les compétences en la matière vont être de plus en plus requises dans le cadre de la préparation opérationnelle des forces ; le personnel va être « sensibilisé à l’hygiène informatique » qui consiste à se protéger du piratage en appliquant des règles de sécurité.
A cet effet, l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information) et le Centre d’analyse de lutte informatique défensive (Calid) vont être regroupés d’ici la fin de l’année prochaine pour mettre leurs compétences en commun.
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