dimanche 30 mars 2014

Municipales 2014



http://lci.tf1.fr/politique/en-direct-municipales-2014-l-ump-espere-profiter-de-l-impopularite-8388030.html














http://www.rtl.fr/pages/carte-resultats-municipales-2014



Municipales: quels résultats pour les ministres candidats?

Ils étaient encore onze ministres à être concernés ce dimanche par le second tour des municipales. Ont-ils réussi leur pari électoral? Tour d'horizon des différents résultats, qui ne manqueront pas d'être scrutés à l'Elysée à l'aune d'un très probable remaniement.


Samuel Auffray et Clémence Lemaistre
Le 30/03/2014 à 21:24

Candidat ou pas, le second tour des municipales risque de peser sur le gouvernement (Bertrand Guay - AFP ; montage BFMTV)
Candidat ou pas, le second tour des municipales risque de peser sur le gouvernement (Bertrand Guay - AFP ; montage BFMTV)

La gifle du premier tour a relancé les rumeurs de remaniement au sein du gouvernement. Ils étaient tout de même dix-sept à concourir dimanche dernier. Pour le second tour, deux (Fabius et Sapin) sont déjà élus quand Cécile Duflot et Pascal Canfin, placés en dernières positions des listes EELV à Paris, ils disparaissent en raison des fusions entre leur parti et le PS. Pour le reste nombre d'entre eux sont ballottage favorable.




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Manuel Valls, maire d’Evry dans l’Essonne jusqu’à son entrée au gouvernement est numéro trois sur la liste PS, menée par François Chouat. Sa liste est arrivé en tête premier tour avec 47,86% des voix.

• Pierre Moscovici, conseiller municipal à Valentigney dans le pays de Montbéliard, était à nouveau candidat. Le ministre de l'Economie était troisième sur la liste et avec 47,11% des voix il était en ballottage favorable avant le second tour. Mais cela n'aura pas suffi, il a finalement été battu par le divers droite Philippe Gautier, lors du second tour des municipales.

• Valérie Fourneyron, qui a abandonné la mairie de Rouen peu après sa nomination au gouvernement, est deuxième de la liste PS menée par Yvon Robert. Cette dernière était arrivée en tête du premier tour.

• Aurélie Filippetti, ministre de la Culture, est deuxième sur la liste socialiste de Metz. Si elle est arrivée en tête au premier tour, avec 35,68% des voix, elle pourrait aussi l'emporter au second tour à la faveur d'une triangulaire avec l'UMP et FN.

• Guillaume Garot, ministre délégué à l’Agroalimentaire, avait choisi Laval. Sans succès. Il a été battu au second tour, la ville étant remporté par le sénateur centriste François Zocchetto. Il faut dire que Guillaume Garot partait en ballottage défavorable au second tour avec 34,52% des voix contre 46,4% pour la liste Union de la droite et 10,12% pour le FN.

• Stéphane Le Foll, conseiller municipal au Mans depuis 2001, se présentait à nouveau. Sa liste menée par Jean-Claude Boulard a remporté de peu le second tour dimanche soir avec 45,75% des voix face à la candidate UMP (42,71%) dans une triangulaire avec le FN a obtenu 11,55%. Il était arrivé en tête au premier tour avec 34,74% des voix contre 21,14% pour l'UMP et 15,25% pour le FN.

• François Lamy, ministre de la Ville, anciennement maire de Palaiseau, en 2e position sur la liste de Claire Robillard, avait obtenu 38,58%.

• Benoît Hamon, ministre délégué à l'Economie sociale et solidaire, est en 5e position sur la liste PS à Trappes. Sa liste est arrivée en tête avec 47,41% des voix.

• Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée aux personnes handicapées, est tête de liste PS dans les 4e et 5e arrondissements de Marseille, où elle s'était déjà présentée à la primaire. Dans ce 3e secteur de Marseille, elle arrive en 2e position avec 25% des voix contre 42% pour l'UMP et 18% pour le FN.

Frédéric Cuvillier, le ministre des Transports est le seul membre du gouvernement tête de liste pour ces municipales. Sa liste PS à Boulogne-sur-mer l'a emporté au second tour avec 54,80% des voix. Il était arrivé largement en tête du premier tour avec 49,82%.

• Yamina Benguigui, ministre de la Francophonie est présente au 4e rang (éligible) sur la liste d'Anne Hidalgo dans le 10e arrondissement. Avec de liste Rémi Féraud, elle avait obtenu 44,36% des voix mais se retrouve au 6e rang au second tour.

Ils sont élus


• Michel Sapin, ministre du Travail, a été élu au premier tour à Argenton-sur-Creuse avec 51,18% des voix.
• Laurent Fabius, 11e sur la liste PS de Marc Massion à Grand-Quevilly, en Seine-Maritime, a été élu avec 76% des voix dès le premier tour.

Ils sont battus


• Michèle Delaunay, sur la liste de Vincent Feltesse, a été battue au premier tour par Alain Juppé à Bordeaux.
• Victorin Lurel, le ministre des Outre-mer, connaît une défaite personnelle à Vieux-Habitants, en Guadeloupe, dont il a été maire et dont il est natif. La liste du maire PS sortant, sur laquelle il figurait en 29e position, a été battue. Du reste, la quasi-totalité des candidats que Victorin Lurel soutenait ont été battus dès le premier tour.

  Ils ne sont plus sur les listes


Cécile Duflot (11e) et Pascal Canfin (12e), s'engagent aux côtés du candidat EELV à la mairie de Paris, Christophe Najdovski mais figurent en dernière position des listes. La première et sa liste avait obtenu 11,56% des suffrages quand le second avait eu 10,06%. Leurs listes ont fusionné au second tour avec celles d'Anne Hidalgo mais eux n'y fgurent plus.


Municipales : ces communes sans candidat


Ce soir, à 18 heures, certaines communes se retrouveront sans liste ! En cause, une crise des vocations et de nouvelles règles plus contraignantes.


Vincent Mongaillard | Publié le 06.03.2014, 07h00

Des dizaines de villes n'ont pas encore de candidats, alors que la date limite du dépôt des listes est ce soir à 18 heures. 

Des dizaines de villes n'ont pas encore de candidats, alors que la date limite du dépôt des listes est ce soir à 18 heures.  | LP

Zoom 1/2

Les 23 et 30 mars, les Français sont appelés aux urnes, invités à choisir leur élu préféré : le maire. Encore faut-il qu'il y ait des candidats qui se présentent dans leur commune. Et, à quelques heures de la clôture du dépôt des candidatures, c'est loin d'être garanti dans plusieurs dizaines de villages de l'Hexagone, pour la très grande majorité de moins de 1 000 habitants.
Les retardataires ont jusqu'à ce soir 18 heures pour se déclarer en préfecture ou sous-préfecture, ce qui provoquera ici ou là quelques embouteillages aux guichets. Une armée de prétendants devrait sortir du bois à la dernière minute. Par stratégie politique et effet de surprise, mais aussi parce que les âpres négociations entre colistiers auront cette année duré plus longtemps que prévu.

Il n'empêche, pour la première fois dans l'histoire des municipales, des préfets ont tiré la sonnette d'alarme, craignant de voir des bourgades privées de scrutin et donc d'édiles pour gérer leurs destinées, qui seraient alors prises en main par la préfecture. En 2008, aucune des 36 000 communes ne s'était retrouvée orpheline. « Cette année, on aura quelques surprises », pronostique Vanik Berberian, de l'Association des maires ruraux de (AMRF).


Une écharpe de plus en plus lourde à porter

Hier soir, dix communes restaient sans postulant dans l'Ain, trois en Seine-Maritime, trois dans la Drôme, deux dans le Gers et deux dans le Nord. Toujours hier mais à 14 heures, elles étaient encore onze, dont deux de plus de 1 000 habitants, en Eure-et-Loir à être en panne d'aspirants. Lors de son dernier recensement mardi soir, la préfecture de Gironde recensait, elle, 28 communes sans candidats !

Mais pas question ce soir de faire preuve de souplesse auprès des procrastinateurs des urnes qui débarqueraient cinq minutes après l'heure limite d'enregistrement. « Passé 18 heures, on ne rentre plus, les portes sont fermées. Et, s'il manque au moment de l'heure limite une pièce au dossier, la candidature sera rejetée », prévient-on en préfecture de Gironde, qui a paré à un afflux soudain en recrutant des vacataires.


Ce que dit la loi

Que se passe-t-il si ce soir à 18 heures, dernier délai pour déposer sa candidature, une commune se retrouve sans aucun prétendant au poste de maire ? La loi a prévu ce cas de figure et stipule que le préfet institue alors une « délégation spéciale » qui remplit les fonctions du conseil municipal. Celle-ci élit son président, qui remplit les fonctions de maire. Les pouvoirs de la délégation spéciale sont limités aux actes de pure administration conservatoire et urgente. En clair, elle expédie les affaires courantes, rien de plus.

En aucun cas par exemple, il ne lui est permis d'engager les finances municipales au-delà des ressources disponibles. Pas question non plus d'embaucher du personnel. Son rôle principal est d'organiser de nouvelles élections municipales partielles dans un délai maximal de trois mois. Et si, à son expiration, il n'y a toujours personne pour se dévouer ? « Dans ce cas ultime, la préfecture peut décider de fusionner cette commune avec une autre », explique un sous-préfet. La ville sans maire deviendrait ainsi un simple quartier de la commune voisine et perdrait toute autonomie.


Un manque de femmes pour boucler les listes

Ce scénario inédit de pénurie est la conjonction de deux phénomènes : une crise des vocations et de nouvelles règles électorales. D'abord, l'écharpe tricolore est de plus en plus lourde à porter, avec son lot quotidien de contraintes administratives et de normes de sécurité toujours plus draconiennes. « Beaucoup de maires ont décidé d'arrêter après un seul mandat.

>> A LIRE. à Boutervilliers, le maire a failli tout arrêter

Quand ils ont compris dans quoi ils s'étaient engagés, ils n'ont plus envie de remettre le couvert », analyse Vanik Berberian. Si les candidats ne se bousculent pas au portillon des préfectures, c'est aussi en raison d'une réforme du Code électoral. Les listes doivent désormais respecter la parité dans les communes de plus de 1 000 habitants, alors que le seuil était fixé à 3 500 auparavant. Résultat : certaines n'ont pu être bouclées faute d'un nombre suffisant de femmes prêtes à s'engager.

Autre nouveauté : l'obligation de déclarer sa candidature en préfecture, qui s'appliquait jusque-là aux villes d'au moins 3 500 habitants, a été étendue à toutes les communes. Cette modification, qui concerne donc près de 34 000 villages dans notre pays, a pu freiner les ardeurs de maires sortants fâchés avec la paperasserie, le « fichage » et le... changement d'habitudes !

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«Le climat de défiance pèse»

Brice Teinturier, directeur général délégué d'Ipsos

Il est compliqué dans certaines villes de boucler les listes pour les municipales. Cela traduit-il une crise des vocations ?
BRICE TEINTURIER. On ne pourra savoir qu'après la clôture officielle du dépôt des listes, ce jeudi soir (NDLR : ce soir), s'il y a davantage de problèmes que lors des précédents scrutins municipaux. Mais plusieurs éléments de fond peuvent éventuellement expliquer la difficulté de constituer des listes. La première est le climat de grande défiance à l'égard de nos élus. Notre enquête Ipsos - Steria de janvier a révélé que pour 65 % des Français, la plupart des politiques sont corrompus et 84 % estiment qu'ils agissent principalement pour leurs intérêts personnels. Cette méfiance gagne du terrain et ne cesse de s'accentuer. Inévitablement, ce climat pèse sur les candidats potentiels.

Ils n'osent plus se lancer ?
Les maires de petites communes font ça en plus de leur travail, pour de faibles indemnités. Dans ces cas, la gratification première était jusqu'à présent la reconnaissance des administrés. Or celle-ci est de plus en plus rare. De plus, les contraintes administratives s'alourdissent. Un maire peut de plus en plus être mis en cause sur le plan judiciaire et cela décourage certains élus de se représenter.

Quels autres éléments peuvent expliquer les difficultés rencontrées ?
L'abaissement du seuil de scrutin de liste de 3 500 à 1 000 habitants. Désormais, le ministère de l'Intérieur va aussi coder dans les petites villes la nuance politique des candidats, ceci pour pouvoir mesurer les rapports de force électoraux. Or certains candidats potentiels qui se veulent « sans étiquette » sont gênés d'être ainsi estampillés.

Ces villes sont aussi désormais soumises à la parité des listes...
C'est effectivement une contrainte supplémentaire. Trouver suffisamment de femmes peut générer des difficultés. Lorsque la parité a été exigée pour les communes de plus de 3 500 habitants (NDLR : pour la première fois lors des municipales de 2001), il y a eu aussi des difficultés. Mais avec le temps, cela poussera de plus en plus de femmes à se présenter.

Propos recueillis par Rosalie Lucas

http://www.laprovence.com/article/actualites/2790066/municipales-a-misery-pas-de-candidat-pas-de-premier-tour-mun80320.html

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