par Jean-Paul Thouny
L’égrégore est une forme pensée ou champ énergétique construit par un groupe de personne ayant la même intentionnalité, par exemple : groupe de philatélistes, club sportif, syndicat, église, parti politique… ou tout simplement ensemble de personnes pouvant être disséminées sur la planète mais, vivant les mêmes émotions : amour, haine, colère, compassion…
Un ensemble de personnes qui se focalisent sur un même objet, avec une certaine intensité, déploient une énergie mentale, affective, passionnelle, spirituelle… qu’ils mettent en commun. Cette activité concentrée sur un objet en particulier génère une forme pensée ou, champ énergétique composé d’énergie mentale, d’émotionnelle, d’énergie spirituelle.
L’égrégore est une énergie structurée par l’objet sur lequel elle se finalise, et remplie de toutes les émotions que les participants mettent en commun.
Interaction entre les membres du groupe et l’égrégore
L’égrégore condense, rassemble ce que chaque membre y apporte. Et chaque membre, du coup, reçoit de l’égrégore dans lequel il entre, plus que ce qu’il a apporté. Il y a donc interaction entre les membres du groupe et l’égrégore.
Ce sont les membres rassemblés qui constituent l’égrégore, mais cet égrégore va adombrer les membres. Les membres sont donc sous l’ombre, ou a l’ombre de l’égrégore, qui est comme un nuage au-dessus d’eux. Et il y a bien interaction au sens où le membre nourrit l’égrégore, mais l’égrégore agit sur le membre.
Si nous rejoignons par la pensée un égrégore d’amour, nous recevrons en retour de l’amour. Alors que s’il s’agit de colère, il en sera tout autre et, nous recevrons en retour… de la colère !
L’égrégore est constitué par les personnes qui en sont le facteur déclenchant. La puissance de l’égrégore va s’amplifier en fonction du nombre de participants, mais également en fonction de l’intensité de la recherche, de la focalisation de ses membres sur l’objet et, de leur implication existentielle ou passionnelle. En s’impliquant passionnément dans l’objet d’un égrégore, les membres font un apport important d’énergie à l’égrégore.
L’égrégore est une entité vivante
L’égrégore est un concept vitalisé, réelle entité, qui pour être viable, doit être alimenté régulièrement par les membres du groupe se maintenant tous dans la même énergie vibratoire.
C’est pour cela, que les dirigeants de groupes à l’origine d’égrégores, organisent des meetings, des cultes, des rassemblements… Également, afin d’augmenter le pouvoir de l’égrégore, certains ont recours à des rituels qui peuvent consister en des formules, des symboles, des prières, des invocations, des visualisations d’images concrétisatrices, des courants mentaux, des chaînes d’union, brûler de l’encens…
Chaque membre du groupe devient une « cellule » de l’égrégore. Il vit sur le plan physique par l’intermédiaire des êtres humains membres du groupe, et sur le plan astral par la projection astrale de ceux qui y adhèrent.
La vie matérielle de l’égrégore est assurée par le nombre des membres d’un groupe, par leur discipline, leur union, leur stricte observance des rituels, mais aussi par les courants de sympathie ou d’antipathie du monde…
Forme donnée à l’égrégore
Afin de donner à l’égrégore une forme concrète, on en fait une représentation symbolique, qui sera un support de visualisation. Ce signe représente sa nature, ses buts, ses moyens. Nous aurons donc le sceau-de-salomon, l’étoile de David, le pentagramme, la croix latine, le triangle maçonnique, les symboles du Reiki…
Le symbole porte en lui-même une représentation qui parle immédiatement à l’être humain de façon figurée. Tous ces innombrables signes et sceaux ne sont que des représentations de l’égrégore. Ces signes sont à la fois une protection, un support et un point de contact entre les membres. Ils deviennent alors de véritables pentacles.
L’égrégore peut devenir une entité très puissante qui a sa vie propre et elle se détruit difficilement. Si on désire l’éliminer rapidement, il faut avoir recours à l’incinération de tout ce qui la concerne.
Attachement à l’égrégore
Il est également très difficile de se détacher d’un égrégore. Il est prescrit de procéder de façon inverse à celle qui est à l’origine de l’attachement. Ainsi, s’il y a eu une cérémonie d’initiation, lors de la liaison avec l’égrégore, il faudra alors procéder de façon inverse, mais identique pour produire le détachement. Dans la religion catholique, le baptême est annulé par l’excommunication.
Cependant, les réactions de l’égrégore à l’égard de la cellule expulsée sont parfois très dangereuses pour la personne concernée. La meilleure façon de se protéger est d’adhérer à un concept de force équivalente, ne serait-ce que pour un temps… Mais surtout de bien choisir le groupe auquel on adhère, intentionnellement ou non… Les conséquences peuvent être très différentes suivant le groupe.
En tant qu’humain “moyen” ou non initié, la seule chose qu’on puisse faire pour lutter contre un égrégore, c’est savoir se contrôler : sentiments, émotions, pensées. Le fait de penser à un égrégore, on le nourrit. Détester, haïr, aimer, idolâtrer, prier, etc., on le nourrit.
Aspects psychiques et énergétiques de l’égrégore
L’égrégore possède une composante à la foi psychique et énergétique. L’égrégore est une énergie qui contient toutes les vibrations des gens qui le créent, le font vivre… et qui leur échappe.
La concentration des personnes réunies dans un même but, avec les mêmes pensées intenses créées un égrégore qui se constitue, se développe, s’amplifie et devient actif.
Un égrégore est une “boule” d’énergie visualisable dans l’astral qui a été créé la plupart du temps par un groupe d’individus humains. Cette énergie, avec laquelle il est possible d’interagir, possède un caractère qui lui est propre, caractère attribué par ses créateurs. C’est comme un accumulateur d’une énergie possédant ses propres caractéristiques, et motivé par la foi ou la concentration de plusieurs personnes à la fois. Il est alors aisé de comprendre qu’il existe des égrégore de toutes sortes (Égrégore chrétien, égrégore bouddhiste, égrégore islamiste, égrégore sectaire, égrégore satanique, égrégore politique, égrégore syndical, égrégore de guérison, etc.).
Un égrégore peut être perçu comme la résonance vibratoire émise par la psyché d’un groupe de personnes vibrant sur une note déterminée. Les actes, les émotions, les pensées et les idéaux de chaque entité constituant ce groupe, fusionnent pour édifier un tout cohérent, une forme dont les composants sont de nature énergétique. La tradition ésotérique lui donne le nom de « forme pensée aurique».
Bien que d’essence subtile et impalpable, une forme pensée est aussi pénétrante, enveloppante et perceptible qu’une présence matérielle. Ce sont les courants émotionnels, mentaux et spirituels, émanant de l’ensemble des membres d’un groupe qui élaborent une forme pensée, pour ensuite, la structurer.
La notion d’égrégore se rapproche de celle d’inconscient collectif, de conscience collective, de champ morphogénétique ou de champs de conscience opérant entre eux.
Orientation d’un égrégore
Un égrégore est un agrégat de forces constituées de courants vitaux, émotionnels, mentaux et spirituels, suivant la qualité vibratoire de la forme pensée aurique. Ces courants vitaux, créés par le groupe d’individus duquel l’égrégore est issu, pénètrent la conscience du groupe sous forme de désirs, de concepts et d’aspirations.
La patrie, la république, la justice, la guerre, la paix ne sont rien d’autre que des images égrégoriques.
L’égrégore de nature astrale peut être orienté par le mental et nourrit essentiellement par l’énergie émotionnelle, (la forme pensée provoquée par les désirs, les aspirations, les rêves, les décisions, les engagements, les idées, la volonté, d’un ou de plusieurs êtres humains.)
Dans un groupe, on suppose que si les objectifs et les orientations personnelles des participants sont de nature matérielle, les égrégores, leur double subtil, manifestent des intérêts analogues. Si au contraire, les buts et les orientations des personnes constituant un groupe sur le plan physique sont inclusifs, son égrégore sera animé des mêmes intentions.
En se focalisant sur un objectif et en agissant pour lui donner vie, une personne est en mesure de créer un égrégore susceptible de se développer pendant un temps indéterminé. Suivant l’intensité de l’idée émise et du nombre de personnes qui y adhéreront, ce temps peut durer de quelques jours à plusieurs millénaires.
Pour donner deux exemples:
Une association créée par un groupe d’amis, pendant une durée de deux mois autour du projet d’organiser un concert en vue de recueillir des fonds pour réaliser un objectif particulier, va créer un égrégore à durée de vie limitée.
Un égrégore peut être réactivé et transformé au cours des siècles.
L’égrégore de la Franc-Maçonnerie contemporaine, que l’on nomme : spéculative, avait déjà un long passé avant d’être de nouveau réactivé au début du dix-huitième siècle.
La maçonnerie spéculative est un sous-égrégore aurique de celui qui anime l’Esprit de la Maçonnerie qui et beaucoup plus ancien. La Maçonnerie actuelle, fondée en 1717 à Londres, est une émanation aurique de l’Egrégore Maçonnique dont il est difficile de connaître l’origine qui se perd dans la nuit des temps…
Naissance de l’égrégore
L’égrégore est activé par une seule personne à la base et l’idée créatrice fait peut générer l’adhésion d’un nombre important de personnes, lesquelles vont donner vie à l’égrégore.
Selon la recherche ésotérique, un égrégore naîtrait, par exemple, d’une fervente prière collective, d’une thérapie de groupe, d’un projet, d’un rituel. Mais il peut tout autant être la résultante d’extrémismes religieux, politiques ou nationalistes ou même d’un événement traumatisant susceptible d’engendrer une émotion collective puissante et durable telle que celle générée par les attentats du 11 septembre 2001…
Aspects constructifs de l’égrégore
En Amérique et en Europe, on a expérimenté des “groupes de prières” dans les hôpitaux , qui prient pour la guérison physique des malades qui le leur ont demandé. On s’est aperçu, que des malades atteints de maladies graves, et pour qui priaient ces groupes, se remettaient beaucoup pus rapidement et avaient des chances de guérison beaucoup plus élevées, que des malades qui ne bénéficiaient pas de ces groupes ! Pourquoi ? Tout simplement parce que le “groupe de prières”, par sa dévotion, va canaliser une énergie aurique et faire son propre égrégore que l’on pourrait appeler “énergie de guérison”, et qui va se mêler à l’énergie aurique du malade visé, le rendant ainsi beaucoup plus fort, pour se battre contre la maladie !
Pour le travail, c’est la même chose : vous travaillez dans une entreprise qui vous demande de constituer un groupe afin de réaliser un projet. Si, dans votre groupe, chacun est soudé, “sur la même longueur d’onde aurique”, votre projet sera terminé en un rien de temps, et vous bénéficierez des honneurs de vos employeurs. Par contre, si dans le groupe existent une ou plusieurs “brebis galeuse”, l’énergie développée par votre groupe sera quasiment nulle ou très négative, les idées manqueront, votre travail n’avancera pas et le moral de vos “troupes” sera au plus bas ! Vous essuierez ainsi un cuisant échec auprès de vos responsables. Que se sera-t-il passé ? L’énergie développée par ce groupe à la base “malsain”, sera inexistante, voire malsaine. La meilleure solution aurait donc été que vous fassiez le travail seul, ce qui aurait été plus long, mais beaucoup moins difficile, étant donné que vous n’auriez subi aucune entrave à sa réalisation, contrairement à ce qui se sera passé dans votre groupe aurique négatif.
L’efficacité d’un égrégore repose sur la cohérence du groupe. Cohérence au niveau de l’identité, des objectifs, cohérence dans le temps et par-delà le temps.
Nourriture et mort de l’égrégore
La puissance d’un égrégore dépend de sa « masse psychique concentrée ou mobilisée ». La puissance et la nature de ces courants émis déterminent la qualité de la forme pensée aurique. Plus elle est alimentée et plus son rayonnement s’étend.
En contrepartie, moins elle est nourrie et plus sa force s’affaiblit. C’est ainsi que les égrégore se créent, se développent, puis s’anémient et disparaissent. La durée de vie d’un égrégore dépend des paramètres identiques à ceux de toutes les institutions humaines. Plus elles sont vitalisées auriquement, plus on leur porte de l’intérêt et plus elles se renforcent. Dans le cas contraire, moins elles sont fertilisées et moins elles sont susceptibles de battre des records de longévité.
Faute d’être entretenu et nourri régulièrement, un égrégore se désagrège et meurt car il n’est pas autonome comme on peut le voir.
Jean-Paul Thouny
Thérapeute énergéticien, Voiron (Isère) France
jean-paul@thouny fr
www.jean-paul.thouny.fr
Depuis: http://www.energie-sante.net/
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