Le gouvernement planche actuellement sur une sécurisation
des demandes de dérogations dans le cadre du nouveau régime du temps
partiel qui a institué une durée minimale de 24 heures, qui entre en
application le 1er juillet.
La grogne ne retombe pas du côté des entreprises. En dépit
d'un premier report obtenu et d'accords de branche conclus permettant
certaines dérogations, la durée minimale de 24 heures leur apparait
comme un sérieux casse-tête. S'il n'est plus question de demander un
nouveau report, les organisations patronales pressent en revanche le
gouvernement de poser de nouveaux garde-fous. Le ministère du travail,
qui a bien conscience de la complexité du dispositif pour les
entreprises, du risque de destruction d'emplois et de l'insécurité
générée par les dérogations aujourd'hui permises par la loi, a
accepté de rouvrir le dossier. L'objectif premier est de sécuriser les
demandes de dérogation à la durée minimale de 24 heures de la part des
salariés.
L'une des pistes qui est aujourd'hui sur la table pour sécuriser les dérogations individuelles est de "verrouiller" la demande du salarié et de permettre à l'employeur de pouvoir opposer un refus si le salarié demande ultérieurement à passer à 24 heures. Afin de préserver les droits du salarié, serait instituée une priorité d'emploi si un poste d'une durée de 24 heures venait à être disponible ou créé dans l'entreprise.
Sécuriser les demandes de dérogation
A partir du 1er juillet, sauf accord de branche étendu, les contrats conclus à temps partiel devront prévoir une durée minimale de 24 heures, sauf si le salarié demande une dérogation individuelle pour travailler moins, en raison de contraintes familiales par exemple. Mais l'employeur peut-il s'opposer à une demande ultérieure de travailler 24 heures ? Deux interprétations s'opposent. La première soutenant que le régime de la modification du contrat de travail protège l'employeur de changements unilatéraux, la seconde jugeant au contraire qu'aujourd'hui rien dans la loi ne permet à l'employeur de s'opposer à une telle demande. Il apparait donc essentiel aujourd'hui aux yeux des représentants des entreprises d'apporter une précision juridique qui fait défaut et qui pourrait bien ressurgir lors de contentieux.L'une des pistes qui est aujourd'hui sur la table pour sécuriser les dérogations individuelles est de "verrouiller" la demande du salarié et de permettre à l'employeur de pouvoir opposer un refus si le salarié demande ultérieurement à passer à 24 heures. Afin de préserver les droits du salarié, serait instituée une priorité d'emploi si un poste d'une durée de 24 heures venait à être disponible ou créé dans l'entreprise.
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