samedi 15 janvier 2011

Lao-tseu et le Tao tö king

v570-v490
Le "Vieux Maître" aux origines du taoïsme


L’embryon immortel, méditation taoïste

Taoïsme, inséparable de Lao-tseu "Vieux Maître"

Archiviste, astrologue du gouvernement des Tcheou
reçut la visite de Confucius qu'il rabroua

Il est difficile d'évoquer le nom de Lao-tseu sans utiliser le conditionnel tant les éléments retraçant sa vie sont aussi infimes qu'allégoriques. Mais ce qui est sûr, c'est que ce philosophe chinois nous a laissé un héritage spirituel incommensurable.

Lao-tseu, qui signifie “Vieux maître”, serait l'auteur du texte le plus traduit après la Bible : le Tao-tö king, le “Livre de la voie et de la vertu”. La tradition rapporte que, las du désordre de l'Empire des Tcheou, Lao-tseu serait parti s'exiler vers l'Ouest. Et c'est en passant la Grande Muraille qu'un garde-frontière lui aurait demandé de résumer sa pensée par écrit. D'où le témoignage de ce messager venu nous faire partager un peu de cette Force Tranquille dont il fut, sur ce plan d'existence, une manifestation incontestable.

Le Tao

Le Tao est un principe qui règne à l’origine de la vie, c'est le « cours des choses ». Son idéogramme, traduit généralement par « voie », signifie aussi : « puissance résidant dans et derrière la Nature » et animant le jeu cosmique.


Tao tö king, 2 livres, 37 et 44 chapitres en vers
Livre de la voie et de la vertu
Tao principe originel inactif, tö energie spirituelle et magique qu'il déploie
Multiplicité des modes de lecture



Le Tao donna naissance à l'Un. L'Un au Deux. Le Deux aux Trois. Les Trois donnèrent naissance aux dix mille êtres.
Morale de la non intervention, aux antipodes du Confucianisme

Lie tseu
"Chevaucher le vent", Vrai Classique du Vide parfait



Le Tao qu'on tente de saisir n'est pas le Tao lui-même;
le nom qu'on veut lui donner n'est pas le nom adéquat.

Sans nom, il représente l'origine de l'univers;
avec un nom, il constitue la Mère de tous les êtres.

Par le non-être, saisissons son secret;
par l'être, abordons son accès.

Le regardant, on ne le voit pas, on le nomme l'invisible.
L'écoutant, on ne l'entend pas, on le nomme l'inaudible.
Le touchant, on ne le sent pas, on le nomme l'impalpable.

Le Tao est quelque chose de fuyant et d'insaisissable.
Fuyant et insaisissable, il présente cependant quelque image,
insaisissable et fuyant, il est cependant quelque chose.

Le Tao lui-même n'agit pas,
et pourtant tout se fait par lui.

Perpétuel, il ne peut être nommé,
ainsi il appartient au royaume des sans-choses.

Il est la forme sans forme et l'image sans image.
Il est fuyant et insaisissable.
Le Tao lui-même n'agit pas,
et pourtant tout se fait par lui.

Le grand Tao s'épand comme un flot.

Tous les êtres sont nés de lui
sans qu'il en soit l'auteur.
Il accomplit ses oeuvres mais ne se les approprie pas.

Le retour est le mouvement du Tao.
C'est par la faiblesse qu'il se manifeste.

Tous les êtres sont issus de l'Etre.
L'Etre est issu du non-être.
Le Tao qu'on tente de saisir n'est pas le Tao lui-même;
le nom qu'on veut lui donner n'est pas le nom adéquat.

Sans nom, il représente l'origine de l'univers;
avec un nom, il constitue la Mère de tous les êtres.

Par le non-être, saisissons son secret;
par l'être, abordons son accès.

Le regardant, on ne le voit pas, on le nomme l'invisible.
L'écoutant, on ne l'entend pas, on le nomme l'inaudible.
Le touchant, on ne le sent pas, on le nomme l'impalpable.

Le Tao est quelque chose de fuyant et d'insaisissable.
Fuyant et insaisissable, il présente cependant quelque image,
insaisissable et fuyant, il est cependant quelque chose.

Le Tao lui-même n'agit pas,
et pourtant tout se fait par lui.

Perpétuel, il ne peut être nommé,
ainsi il appartient au royaume des sans-choses.

Il est la forme sans forme et l'image sans image.
Il est fuyant et insaisissable.
Le Tao lui-même n'agit pas,
et pourtant tout se fait par lui.

Le grand Tao s'épand comme un flot.

Tous les êtres sont nés de lui
sans qu'il en soit l'auteur.
Il accomplit ses oeuvres mais ne se les approprie pas.

Le retour est le mouvement du Tao.
C'est par la faiblesse qu'il se manifeste.

Tous les êtres sont issus de l'Etre.
L'Etre est issu du non-être.
Lorsqu'un esprit supérieur entend le Tao,
il le pratique avec zèle.

Lorsqu'un esprit moyen entend le Tao,
tantôt il le conserve, tantôt il le perd.

Lorsqu'un esprit inférieur entend le Tao,
il en rit aux éclats.

S'il n'en riait pas,
le Tao ne serait plus le Tao.

A sa naissance, l'homme est doux et faible;
à sa mort, il est dur et tout raide.

Les dix milles êtres, plantes et arbres,
pendant leur vie, sont tendres et vulnérables;
à leur mort, ils sont secs et recroquevillés.

Car ce qui est dur et fort est serviteur de la mort;
ce qui est doux et faible est serviteur de la vie.

La dureté et la rigidité sont inférieures;
la souplesse et la faiblesse sont supérieures.

Les êtres devenus forts vieillissent,
car cela s'oppose au Tao.
Quiconque s'oppose au Tao
périt prématurément.

Rien n'est plus souple et plus faible que l'eau,
mais pour enlever le dur et le fort, rien ne la surpasse.

La faiblesse a raison de la force;
la souplesse a raison de la dureté.
Tout le monde le sait,
mais personne ne parvient à le mettre en pratique.

Sources :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tao_T%C3%B6_King
http://compilhistoire.pagesperso-orange.fr/taoisme.htm

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