samedi 1 janvier 2011

Le livre des morts

v.2000-1500
Un guide de l'au-delà



Le ba, qui correspondrait à l'âme, peut être à la conscience individuelle, était libéré à la mort et symbolisé par un oiseau à tête humaine.

L'akh serait l'esprit immortel, le principe lumineux avec lequel l'individu s'identifie, soit après la mort physique, soit après la mort symbolique, l'initiation.

Le ka, enfin, pourrait se définir comme l'énergie vitale.

Appelés "serviteurs du ka" les prêtres funéraires fournissaient la nourriture du ka.

Guidant celui-ci, le Livre des morts lui permet de "sortir au jour".

Livre des morts
Déposé dans les tombes, textes apparemment incohérents, pas au delà du XVIIè siècle av.J.C., s'inspirent des Textes des sarcophages (2300 et 1700 av.J.C.), précédés des Textes des pyramides.

Sortir au jour
Durant la nuit, le mort accompagnait la course invisible pour les vivants du Soleil dans l'autre monde. Après quoi il renaissait, s'identifiant au Soleil ... puis descendait dans le monde souterrain, où avait lieu le célèbre jugement devant le dieu des Morts, Osiris ...



Annexes

Le livre des morts des Anciens Égyptiens a pour véritable titre, à l'époque de l'Égypte antique, livre pour sortir au jour. Le « jour » en question est celui des vivants, mais aussi de tout principe lumineux s'opposant aux ténèbres, à l'oubli, à l'anéantissement et à la mort. Dans cette perspective, le défunt Égyptien cherche à voyager dans la barque du dieu soleil Rê et à traverser le royaume d'Osiris (version nocturne du soleil diurne en cours de régénération).

Il s'agit de rouleaux de papyrus, recouverts de formules funéraires, placés à proximité de la momie ou contre celle-ci, dans les bandelettes. Ces différents exemplaires du « Livre des morts » ne sont pas tous identiques, car le bénéficiaire choisit les formules qui lui conviennent, probablement en fonction de ce qu'il peut s'offrir car ces manuscrits représentent un investissement non négligeable. Certains peuvent donc être courts, alors que d'autres reproduisent l'ensemble, ou presque, du corpus.

C'est l'égyptologue allemand Karl Richard Lepsius qui, en 1842, appela Todtenbuch (Livre des Morts) un papyrus conservé au musée égyptologique de Turin dont il a effectué une première traduction. Ce nom est ensuite resté bien que dans la littérature égyptologique moderne on rencontre souvent la juxtaposition des deux titres, à savoir « Livre des morts-Sortir au jour ».

Sources
http://fr.wikipedia.org/wiki/Livre_des_morts_des_Anciens_%C3%89gyptiens
http://laudela.par.anubis.free.fr/Html/livre_des_morts.htm
http://www.outre-vie.com/mythologie/egypte/livremort.htm

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