LE CERCLE. Apprendre ne sera plus jamais comme avant. Apprendre une langue, à écrire, à dessiner. Ou à créer une entreprise. L’accès à l’information, les MOOC disponibles en permanence font que les élèves peuvent à tout moment en savoir plus que le maître. Reste alors l’étincelle du professeur. Et la capacité à faire apprendre par l’expérience, vitale pour l'économie de demain.
L’information entrepreneuriale est partout. La création d’entreprise, aspiration et vocation personnelle pour certains, porte de sortie ou de secours pour d’autres, est au cœur de toutes les discussions. Il ne se passe pas un jour sans qu’un site apparaisse, parlant de conseils experts, de témoignages partagés, ou d’informations sur les start-ups innovantes, thème chéri tellement il catalyse les informations.
Une start-up, c’est une tendance, un outil, une technologie, un marché. Et relever leur naissance, leur augmentation de capital, leur développement, c’est donner une information sur l’intérêt des investisseurs, un vrai signal. Un investissement aujourd’hui, c’est croire en un modèle qui va éclore, si tout se passe bien, demain ou après-demain. Les start-ups, ces petites Formule 1 de l’économie, sont le reflet de l’évolution des entrepreneurs. Car toute entreprise en création, ou en reprise, doit porter une innovation en elle, pour la différencier, la renforcer ou la protéger.
Cette infobésité aide donc les entrepreneurs à être plus forts, mieux préparés. Mais cela n’aide pas encore les chiffres de la réussite, avec une entreprise sur deux qui va disparaitre avant 5 ans.
Et on n’apprendra jamais mieux que par l’expérience. Élèves, étudiants, créateurs d’entreprises, tous veulent aujourd’hui apprendre par des cours et des formations vivantes qui impliquent et mettent en relief ce que l’on peut observer à chaque instant sur la toile. Les concours d’entreprises, les challenges de start-up sont alors des mines d’échanges et de construction.
Des moments privilégiés où coachs, professeurs, apprenants, sont dans la même dynamique, où la barrière maitre/élève n’apparait plus. Les cours eux-mêmes dédiés à l’entrepreneuriat, le marketing, la gestion… doivent aussi donner la part belle à ces Travaux dirigés d’un nouveau genre, où les outils et méthodes des start-uppers sont mis à la disposition du plus grand nombre, pour développer cette innovation qui assure, développe et protège.
Il nous faut multiplier ces enseignements, où nous sommes avant tout ce que nous faisons, où l’interactivité développe la créativité, le partage, la solidarité. Où les syllabus et la qualité des contenus sont vécus au lieu d’être imposés. Où l’entreprise apparait alors sous son meilleur jour, celle d’une construction de talents, de compétences fédérées autour de l’engagement du créateur. Et nous aiderons alors à la naissance de visionnaires plus que d’entrepreneurs, capables d’unir toutes les parties au succès de leur entreprise.
Cette nouvelle école demande aussi des professeurs engagés, croyants en la force de l’étincelle, qui les différencient entre eux. Et qui font que nous avons tous en mémoire un homme ou une femme qui au-delà de nous transmettre son savoir, nous a transmis une flamme, celle d’apprendre avec joie.
Notre futur est fait d’innovation et de collaboration. Reprenons tous le chemin de l’école.
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