Les
Français ont avant tout peur de la pression hiérarchique, de la charge
de travail mais aussi d'adresser la parole à leur patron, selon une
étude publiée par le site de recrutements Meteojob.
Le malaise est tel qu'ils sont 58% à aller au travail en se disant: «Je fais ce job parce que je n'ai pas le choix.» Dans la même veine, ils sont 18% à commencer leur journée en se disant qu'ils vont s'ennuyer. Seules 16% des personnes interrogées pensent au contraire qu'elles vont passer une bonne journée et 3% qu'elles vont «s'éclater».
Un salarié sur deux a peur de perdre son emploi en 2014
Autre enseignement de cette étude: près d'un salarié sur deux (45,2%) a peur de perdre son emploi en 2014. Pour 34,7% des sondés, cette angoisse est avant tout liée au mauvais contexte économique de la France et pour 28,7%, à la mauvaise santé de leur entreprise. À la question «Quel facteur pourrait faire craindre de perdre votre emploi?», 21,6% répondent qu'ils ne se sentent pas à leur place.Le président de Meteojob, Marko Vujasinovic, n'est pas surpris par ces chiffres. «La situation économique actuelle y est pour beaucoup. Nous n'avons pas de croissance depuis cinq ans et on a un problème de compétitivité qu'on essaie de compenser par une grande productivité au travail.» Résultats, les salariés subissent une forte pression hiérarchique au sein d'entreprises devenues moins rentables.
Les résultats de l'enquête menée auprès de personnes hors poste montrent également l'angoisse liée au monde du travail. 80,9% des sondés craignent ne pas retrouver de travail en 2014. Et pour cause: en dépit de leurs recherches, plus de 50% affirment ne pas avoir trouvé d'emploi. D'autres pensent qu'ils ne retrouveront pas de travail car ils sont au chômage depuis plus de 6 mois (40,9%), parce que les entreprises ne recrutent pas (34,7%) ou parce qu'ils ont perdu confiance en eux (19%).
En revanche, ils sont 48% à penser qu'il y a des opportunités de postes sur le marché mais qu'ils ne sont pas prêts à accepter. 60,7% des sondés sont prêts à refuser un emploi parce qu'il est trop éloigné de leur domicile. 25% peuvent refuser un job s'ils considèrent qu'ils ne sont pas assez bien payés ou si le poste n'est pas intéressant. «Mais il ne faut pas croire que les Français font la fine bouche, insiste Marko Vujasinovic. 61% pensent quand même qu'il vaut mieux un travail mal payé que pas de travail du tout.» En effet, plus de 80 % des personnes seraient prêtes à accepter un travail avec un salaire net minimum de 1500 euros par mois et un tiers d'entre eux, un salaire de moins de 1100 euros net.
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