Vous n'êtes certainement pas sans savoir que les recherches dans la lutte contre le SIDA ont passé un cap récemment. Et c'est une société française, Biosantech, qui mène la danse. Son vaccin, le seul à être en phase II de test, est pourtant développé par des chercheurs bénévoles.
« Biosantech n’a jamais versé aucun
salaire », c’est ce qu’affirme Corinne Tréger, son PDG. Depuis
Septembre, le vaccin est entré en phase II de test clinique à Marseille :
« D’autres sociétés avaient déjà atteint la phase II mais elles avaient
dû arrêter leurs tests après l’apparition d’effets secondaires.
Actuellement, nous sommes les seuls en phase II dans le monde et aucun
de nos patients n’a montré le moindre effet secondaire ». Le succès de
la réussite est très certainement dû à la passion, maître-mot des
travaux des chercheurs, « les recherches [des autres grands
laboratoires] ont été abandonnées par cupidité, parce que les
investisseurs voulaient gagner de l’argent à court terme. À Biosantech,
nous travaillons par croyance, parce que nous voulons que le projet
aboutisse. »Mais pour pouvoir, espérons-le, atteindre la troisième et dernière phase de test avant la commercialisation, Corinne Tréger ne peut plus, comme jusqu’à maintenant, puiser dans ses fonds personnels. « Nous avons besoin de moyens pour réussir cette nouvelle phase du projet. » Une levée de fonds participative a été créée sur le site Happy Capital. L’objectif est de récolter 500 000€ pour structurer et rémunérer l’équipe composée d’une dizaine d’experts et ouvrir un centre de recherche en immunologie. Pour l’heure, plus de 160 000€ ont été récoltés. « Rien n’est encore finalisé. Et il reste de toute façon beaucoup de choses à accomplir. Nous ne sommes qu’au début du chemin… »
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