LE CERCLE. Après une phase d'enthousiasme portée par un discours d'adoption de nouveaux outils et technologies permettant de faire face et d'exploiter les bouleversements du digital, les entreprises marquent un pas. Comment relancer cette dynamique, créer de l'adhésion ?
La lecture du livre "Digital disruption : unleashing the next wave of
innovation" de James McQuivey m’a plongé dans un océan de perplexité…
Tous les exemples donnés illustrent la façon dont certains esprits
innovants ont procédé pour aller à la rencontre des besoins profonds de
leurs clients.
Si vous remplacez "clients" par "collaborateurs" ou "employés", les propos de l’auteur sont tout aussi pertinents ! Une entreprise devrait consacrer autant d’efforts à innover pour ses clients que pour ses collaborateurs. Ou du moins devrait prendre en compte la nécessité d’innover pour ses collaborateurs.
Prenons cette citation et remplaçons client par employé : "People (employees) adopt technology, they do old things in new ways. When people (employees) internalize technology, they find new things to do".
Le collaborateur est un individu régi par des besoins
Nous pouvons au moins nous entendre sur ce point : un collaborateur ou un client est un individu, un être humain guidé par les mêmes besoins fondamentaux.
"Understand why humans do what they do in first place. Then we will be able to project how differently they will behave once they are digitally enabled". La transformation numérique d’une entreprise doit viser à satisfaire ces besoins-là pour que les employés s’investissent davantage, travaillent et collaborent mieux.
Positionnement de l’entreprise sur la couverture des besoins du collaborateur
- Le besoin de confort doit être satisfait. Ce qui signifie, pour un collaborateur, que son quotidien doit être simplifié : accès à l’information, accès aux ressources, accès aux outils, accès aux tableaux de bord, accès aux collaborateurs. Cela doit être simple, rapide, en toute circonstance et tout facteur de stress ou de sentiment de perte de temps doit être minimisé (que faire des mails comment les remplacer, les réguler). Pour aller au-delà des outils et aborder le management, la gestion de son temps de travail doit être plus flexible (télétravail, visioconférence).
- Le besoin de connexion sociale doit lui aussi être satisfait. D’autant que le monde de l’entreprise, dans un contexte de crise, a tendance à être plus stressant. Au sein de l’entreprise, le collaborateur doit pouvoir être en relation avec les personnes qui travaillent sur le même projet, faire partie d’une ou plusieurs communautés, pouvoir dialoguer de façon transverse avec le management.
Pourquoi ? Si le collaborateur a l’impression de faire partie d’un tout (au même titre que son PDG), d’être en mesure de demander avis et conseils à l’ensemble de l’entreprise ou d’une communauté, il s'investira plus, car en sécurité. Et si un employé se sent en sécurité, il donnera le meilleur de lui-même.
- Le besoin de diversité est important, car toute personne qui travaille à une tâche répétitive finira par se lasser, par faire les choses de façon automatique, sans intelligence. Pour profiter du plein potentiel d’un employé, pour que celui-ci soit moteur, il doit se sentir en mesure de saisir des opportunités d’être utile, au-delà de la tâche à laquelle il est assigné. Son poste doit être une ouverture vers la vie de l’entreprise.
- Le besoin de se sentir unique, enfin, est un élément important. En d’autres termes, chacun d’entre nous a besoin de se sentir valoriser. Cela passe aussi bien par un management de proximité à l’écoute que par la possibilité d’intervenir dans la vie de l’entreprise ou donner son avis sur une décision à prendre.
Innover pour le collaborateur, c’est œuvrer pour une entreprise agile, sociale et performante
Car c’est bien là l’enjeu. Mettre l’entreprise en capacité à évoluer dans un nouveau contexte, où les cycles d’innovations sont rapides, la concurrence exacerbée. Je pars également du principe que des collaborateurs compétents, motivés et moteurs sont une denrée rare qu’il faut pouvoir attirer et fidéliser.
"Digital disruption is a mindset that ultimately leads to a way of behaving a mindset that bypasses traditional analog barriers, eliminating the gaps and boundaries that prevent people and companies from giving customers (employees) what they want at the moment they want it."
Une entreprise agile et innovante a un fort avantage concurrentiel
La bonne nouvelle est que les choses sont plus simples quand il s’agit de satisfaire les besoins d’un collaborateur dans le contexte de l’entreprise. Tous les exemples donnés par James McQuivey dans son livre vont dans ce sens.
Résumons, une entreprise sera agile, sociale et performante si :
• Les cycles de décisions sont rapides.
• L’accès à l’information, opérationnelle ou stratégique, est facile.
• Tous les inputs (internes ou externes à l’entreprise) sont pris en compte et intégrés dans les process décisionnels (amélioration, innovation...).
• Tous les collaborateurs (management compris) peuvent facilement travailler, échanger ensemble au-delà des silos métiers ou hiérarchiques.
• Elle capitalise sur le savoir collectif, qu’il s’agisse de données structurées ou non.
• Elle est dotée de capacités analytiques et prédictives fortes.
Si vous remplacez "clients" par "collaborateurs" ou "employés", les propos de l’auteur sont tout aussi pertinents ! Une entreprise devrait consacrer autant d’efforts à innover pour ses clients que pour ses collaborateurs. Ou du moins devrait prendre en compte la nécessité d’innover pour ses collaborateurs.
Prenons cette citation et remplaçons client par employé : "People (employees) adopt technology, they do old things in new ways. When people (employees) internalize technology, they find new things to do".
Le collaborateur est un individu régi par des besoins
Nous pouvons au moins nous entendre sur ce point : un collaborateur ou un client est un individu, un être humain guidé par les mêmes besoins fondamentaux.
"Understand why humans do what they do in first place. Then we will be able to project how differently they will behave once they are digitally enabled". La transformation numérique d’une entreprise doit viser à satisfaire ces besoins-là pour que les employés s’investissent davantage, travaillent et collaborent mieux.
Positionnement de l’entreprise sur la couverture des besoins du collaborateur
- Le besoin de confort doit être satisfait. Ce qui signifie, pour un collaborateur, que son quotidien doit être simplifié : accès à l’information, accès aux ressources, accès aux outils, accès aux tableaux de bord, accès aux collaborateurs. Cela doit être simple, rapide, en toute circonstance et tout facteur de stress ou de sentiment de perte de temps doit être minimisé (que faire des mails comment les remplacer, les réguler). Pour aller au-delà des outils et aborder le management, la gestion de son temps de travail doit être plus flexible (télétravail, visioconférence).
- Le besoin de connexion sociale doit lui aussi être satisfait. D’autant que le monde de l’entreprise, dans un contexte de crise, a tendance à être plus stressant. Au sein de l’entreprise, le collaborateur doit pouvoir être en relation avec les personnes qui travaillent sur le même projet, faire partie d’une ou plusieurs communautés, pouvoir dialoguer de façon transverse avec le management.
Pourquoi ? Si le collaborateur a l’impression de faire partie d’un tout (au même titre que son PDG), d’être en mesure de demander avis et conseils à l’ensemble de l’entreprise ou d’une communauté, il s'investira plus, car en sécurité. Et si un employé se sent en sécurité, il donnera le meilleur de lui-même.
- Le besoin de diversité est important, car toute personne qui travaille à une tâche répétitive finira par se lasser, par faire les choses de façon automatique, sans intelligence. Pour profiter du plein potentiel d’un employé, pour que celui-ci soit moteur, il doit se sentir en mesure de saisir des opportunités d’être utile, au-delà de la tâche à laquelle il est assigné. Son poste doit être une ouverture vers la vie de l’entreprise.
- Le besoin de se sentir unique, enfin, est un élément important. En d’autres termes, chacun d’entre nous a besoin de se sentir valoriser. Cela passe aussi bien par un management de proximité à l’écoute que par la possibilité d’intervenir dans la vie de l’entreprise ou donner son avis sur une décision à prendre.
Innover pour le collaborateur, c’est œuvrer pour une entreprise agile, sociale et performante
Car c’est bien là l’enjeu. Mettre l’entreprise en capacité à évoluer dans un nouveau contexte, où les cycles d’innovations sont rapides, la concurrence exacerbée. Je pars également du principe que des collaborateurs compétents, motivés et moteurs sont une denrée rare qu’il faut pouvoir attirer et fidéliser.
"Digital disruption is a mindset that ultimately leads to a way of behaving a mindset that bypasses traditional analog barriers, eliminating the gaps and boundaries that prevent people and companies from giving customers (employees) what they want at the moment they want it."
Une entreprise agile et innovante a un fort avantage concurrentiel
La bonne nouvelle est que les choses sont plus simples quand il s’agit de satisfaire les besoins d’un collaborateur dans le contexte de l’entreprise. Tous les exemples donnés par James McQuivey dans son livre vont dans ce sens.
Résumons, une entreprise sera agile, sociale et performante si :
• Les cycles de décisions sont rapides.
• L’accès à l’information, opérationnelle ou stratégique, est facile.
• Tous les inputs (internes ou externes à l’entreprise) sont pris en compte et intégrés dans les process décisionnels (amélioration, innovation...).
• Tous les collaborateurs (management compris) peuvent facilement travailler, échanger ensemble au-delà des silos métiers ou hiérarchiques.
• Elle capitalise sur le savoir collectif, qu’il s’agisse de données structurées ou non.
• Elle est dotée de capacités analytiques et prédictives fortes.
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