Les intentions prouvées (par exemple préparation d'un cambriolage dénoncées par un complice avec preuves de tout type) peuvent en revanche entraîner condamnation par la loi.
- « Cet étudiant est paresseux, car il aime travailler en équipe, non pas pour apprendre plus, mais pour travailler le moins possible. »
- « Il faudrait interdire les dons publics aux associations humanitaires, car c'est un spectacle d'hypocrisie : les donateurs ne cherchent qu'à se donner une image généreuse. »
Mais, au figuré, et depuis le XVe siècle, c'est aussi une critique, une mise en cause de quelqu'un, sens qui est celui qu'on trouve dans notre expression.
Quant à l'intention, elle ne se matérialise pas toujours par un acte.
Et si on a le droit de juger quelqu'un sur les actes qu'il commet, lorsqu'ils sont répréhensibles, peut-on le faire sur ses seules intentions, exprimées ou supposées, tant qu'il n'est pas passé à l'acte ? Autrement dit, peut-on l'accuser, le critiquer sur la simple base de ses intentions, peut-on lui faire procès d'intention, au risque d'être profondément injuste ?
Cette expression semble n'être attestée qu'à partir du début du XIXe siècle.
« A prendre les choses simplement et telles qu'elles sont, sans vouloir faire au poète un subtil procès d'intention, il est difficile de voir dans le Tartuffe une attaque dirigée contre la religion chrétienne. »
Eugène Rambert - Corneille, Racine et Molière - 1815
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