by Noname • • 0 Comments
Une thérapie génique qui inverse la perte de mémoire, dans les premiers stades de la maladie, chez des souris atteintes d’Alzheimer : c’est ce qu’a réussi à développer une équipe de chercheurs espagnols de l’Institut de neurosciences de l’Université Autonome de Barcelone. Leurs conclusions ont fait l’objet d’une publication dansThe Journal of Neuroscience.PRINCIPE. La thérapie génique a pour but d’introduire chez un patient une copie normale d’un gène déficient responsable d’une maladie, ou de modifier l’expression d’un gène impliqué dans une pathologie.
Permettre la production d’une protéine impliquée dans la mémoire à long terme.
PROTÉINE. Dans le cas présent, les chercheurs ont injecté dans l’hippocampe, région du cerveau jouant un rôle important dans la mémoire, un gène qui entraîne la production d’une protéine bloquée chez les patients atteints de cette maladie.
MÉMOIRE. La protéine en question est nommée « Crtc1″ (« CREB regulated transcription coactivor-1″). Elle permet d’activer les gènes impliqués dans la formation de la mémoire à long terme. Or, chez les personnes atteintes, la formation d’ensembles de plaques de protéines beta-amyloïdes, un processus déjà connu comme déclenchant Alzheimer, empêche cette protéine de fonctionner normalement.
« Quand la protéine Crtc1 est altérée, on ne peut pas activer les gènes responsables de la synapse ou des connexions entre neurones dans l’hippocampe et l’individu ne peut pas réaliser correctement son travail de mémoire », explique le docteur Carlos Saura, principal auteur de l’étude.
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