Le fait d’intégrer de « l’intelligence
artificielle » dans un document est déjà connu depuis quelques années.
Elle permet de produire des documents numérisés à la demande en
respectant des processus qui peuvent être très complexes. Un soin tout
particulier est donné à la sécurisation de l’intégrité des procédures et
des documents accessibles à des milliers d’utilisateurs. Mais le succès
même de leur numérisation va être l’occasion de nouveaux problèmes, de
défis techniques et de nouvelles opportunités ouvrant aux livres du
futur un destin étonnant.
Avant la numérisation du monde de l’édition,
le coût d’archivage et de suivi des dossiers papier représentait entre
4% à 7% des frais de gestion. Il posait aussi un problème de poids : la
documentation d’un croiseur de la marine pèse 26 tonnes, celle d’un
Bombardier représente 1,4 millions de pages. Son maintien et sa mise à
jour représentait un montant annuel de 3,5 millions de dollars et le
risque de nombreuses erreurs. Au début des années 90, une enquête de
l’armée américaine révélait que plus de 5% des accidents mortels de
l’armée était dû à des erreurs de documentation. Les projets de
numérisation doivent faire face aux risques déjà connus en matière de
traçage et de mise à jour des données et des documentations sensibles.
Les ingénieurs français et anglais qui, à partir de années 1970, ont
travaillé en deux langues sur la documentation technique du Concorde, au
fur et à mesure des nombreuses innovations et des modifications
techniques de l’appareil, peuvent en témoigner. Amener l’obélisque de
Louxor à la Concorde aura été moins périlleux.
Néanmoins, avec le succès de leur développement dans le monde, les entreprises découvrent que la surproduction de documents numérisés fait problème, peut s’avérer très coûteuse et son organisation très complexe. Aussi l’idée d’intégrer de l’IA (Intelligence Artificielle) dans la gestion et le traitement complexe de documents numériques coulait de source. Le document intelligent (DI) naissait à la fin des années 90, doté de fonctionnalités particulières afin d’éviter à la fois des erreurs de traitement et des modifications malveillantes. En d’autres termes, le DI est capable de se protéger. Il est aussi capable de suivre et de s’adapter automatiquement à des modifications réalisées à un endroit de la chaîne documentaire, on parle alors de « records management » (Préserve la cohérence chronographique grâce à ses liens avec d’autres documents). Il s’agit de faire en sorte que toute modification à l’intérieur d’un document puisse se répercuter sur toute la chaine documentaire concernée en préservant la cohérence et la sécurité des pages du ou des dossiers concernés.
Néanmoins, avec le succès de leur développement dans le monde, les entreprises découvrent que la surproduction de documents numérisés fait problème, peut s’avérer très coûteuse et son organisation très complexe. Aussi l’idée d’intégrer de l’IA (Intelligence Artificielle) dans la gestion et le traitement complexe de documents numériques coulait de source. Le document intelligent (DI) naissait à la fin des années 90, doté de fonctionnalités particulières afin d’éviter à la fois des erreurs de traitement et des modifications malveillantes. En d’autres termes, le DI est capable de se protéger. Il est aussi capable de suivre et de s’adapter automatiquement à des modifications réalisées à un endroit de la chaîne documentaire, on parle alors de « records management » (Préserve la cohérence chronographique grâce à ses liens avec d’autres documents). Il s’agit de faire en sorte que toute modification à l’intérieur d’un document puisse se répercuter sur toute la chaine documentaire concernée en préservant la cohérence et la sécurité des pages du ou des dossiers concernés.
Avec sa digitalisation, le document change d’état
La digitalisation du document en fait un objet numérique à part entière. Il devient possible de lui attribuer des propriétés spécifiques. De lui donner des droits d’accès sécurisés et d’usage collectif ou personnalisé, de constituer des balises qui tracent ses traitements spécifiques, sa circulation, les droits d’intervention et de copyright ou de copyleft. Ces balises sont autant de traceurs qui servent aussi à composer ou à recomposer des dossiers à la demande tout cela dans des environnements informatiques hétérogènes.
Des fonctionnalités nouvelles limitent, voire suppriment le besoin de re-saisir l’information et automatisent les processus internes (note de frais, gestion de budgets…). De plus la chaîne sécurisée permet aux utilisateurs de l’entreprise, mais aussi aux clients ou aux collaborateurs extérieurs, de télécharger et d’exploiter en toute sécurité les formulaires créés à la demande permettant ainsi d’importants gains d’efficacité et de productivité dans l’écosystème concerné. Le document numérisé s’adapte et modifie ses formats selon les demandes des utilisateurs ou des contraintes techniques. Mieux encore, il autorise des requêtes d’extractions automatique pour des traitements spécifiques d’informations (compilation de résultats financiers selon des matrices clients ou fournisseurs…) ou encore marketing (fidélisation, notoriété…). Ces capacités fonctionnelles autorisent la « fabrication à la demande » des contrats les plus divers (prêts, assurances…). Le document « on demand » gagne en quelque sorte en expertise. Une expertise qui permet aux utilisateurs autorisés de la chaine documentaire de préparer les règles d’assemblages et de concevoir leurs limites notamment en matière de protection. Il devient possible de livrer un dossier numérique dont le comportement changera automatiquement si l’utilisateur n’est pas l’acheteur. Dans ce cas, le document ne permet que l’accès à un résumé (accompagné d’un lien internet pour l’acheter), ce qui donne toute sa pertinence à des applications comme celle d’Essential Summarizer. En d’autres termes, on incorpore de plus en plus d’intelligence artificielle dans le document numérique qui se sécurise, protège son fond documentaire, assure lui-même le contrôle de son intégrité et permet la restauration de dossiers ou de documents à la demande tout en s’adaptant aux processus collaboratifs du monde du travail moderne.
Le livre numérique devient un objet multimédia interactif.
Voilà que notre document, notre dossier numérique devient un objet numérique à part entière. Le voilà qui devient aussi un objet multimédia : textes qui « parlent », images animées, clips, animations en tous genres. On connaissait l’explosion des blogs et de nouvellistes de plus en plus habiles pour illustrer leurs œuvres d’images et de clips. Dans la masse de la production d’information se trouve des pratiques nouvelles d’écriture, de lecture et même d’interprétation des textes et d’intégration des images ou des films dans un document numérique devenu multimédias. Là dessus viennent se greffer des applications de traduction intégrées aux textes, pour les résumer à la demande (http://www.veille.ma/IMG/pdf/gouvernance-ie-actes/resume-automatique-abderrafih-lehmam.pdf) et même les réciter vocalement. Puis vient le texte qui va de lui-même chercher les images, les films ou les sons qui pourraient illustrer la nouvelle ou la documentation, voire rendre sonore un document presse. Wibbitz offre une application qui extrait des informations des différents sujets traités par l’actualité puis transforme automatiquement le résumé obtenu en un produit multimédia. Pour cela, le programme va chercher des images, des vidéos et de l’infographie qui peuvent illustrer le sujet retenu par l’utilisateur de Wibbitz.
La digitalisation du document en fait un objet numérique à part entière. Il devient possible de lui attribuer des propriétés spécifiques. De lui donner des droits d’accès sécurisés et d’usage collectif ou personnalisé, de constituer des balises qui tracent ses traitements spécifiques, sa circulation, les droits d’intervention et de copyright ou de copyleft. Ces balises sont autant de traceurs qui servent aussi à composer ou à recomposer des dossiers à la demande tout cela dans des environnements informatiques hétérogènes.
Des fonctionnalités nouvelles limitent, voire suppriment le besoin de re-saisir l’information et automatisent les processus internes (note de frais, gestion de budgets…). De plus la chaîne sécurisée permet aux utilisateurs de l’entreprise, mais aussi aux clients ou aux collaborateurs extérieurs, de télécharger et d’exploiter en toute sécurité les formulaires créés à la demande permettant ainsi d’importants gains d’efficacité et de productivité dans l’écosystème concerné. Le document numérisé s’adapte et modifie ses formats selon les demandes des utilisateurs ou des contraintes techniques. Mieux encore, il autorise des requêtes d’extractions automatique pour des traitements spécifiques d’informations (compilation de résultats financiers selon des matrices clients ou fournisseurs…) ou encore marketing (fidélisation, notoriété…). Ces capacités fonctionnelles autorisent la « fabrication à la demande » des contrats les plus divers (prêts, assurances…). Le document « on demand » gagne en quelque sorte en expertise. Une expertise qui permet aux utilisateurs autorisés de la chaine documentaire de préparer les règles d’assemblages et de concevoir leurs limites notamment en matière de protection. Il devient possible de livrer un dossier numérique dont le comportement changera automatiquement si l’utilisateur n’est pas l’acheteur. Dans ce cas, le document ne permet que l’accès à un résumé (accompagné d’un lien internet pour l’acheter), ce qui donne toute sa pertinence à des applications comme celle d’Essential Summarizer. En d’autres termes, on incorpore de plus en plus d’intelligence artificielle dans le document numérique qui se sécurise, protège son fond documentaire, assure lui-même le contrôle de son intégrité et permet la restauration de dossiers ou de documents à la demande tout en s’adaptant aux processus collaboratifs du monde du travail moderne.
Le livre numérique devient un objet multimédia interactif.
Voilà que notre document, notre dossier numérique devient un objet numérique à part entière. Le voilà qui devient aussi un objet multimédia : textes qui « parlent », images animées, clips, animations en tous genres. On connaissait l’explosion des blogs et de nouvellistes de plus en plus habiles pour illustrer leurs œuvres d’images et de clips. Dans la masse de la production d’information se trouve des pratiques nouvelles d’écriture, de lecture et même d’interprétation des textes et d’intégration des images ou des films dans un document numérique devenu multimédias. Là dessus viennent se greffer des applications de traduction intégrées aux textes, pour les résumer à la demande (http://www.veille.ma/IMG/pdf/gouvernance-ie-actes/resume-automatique-abderrafih-lehmam.pdf) et même les réciter vocalement. Puis vient le texte qui va de lui-même chercher les images, les films ou les sons qui pourraient illustrer la nouvelle ou la documentation, voire rendre sonore un document presse. Wibbitz offre une application qui extrait des informations des différents sujets traités par l’actualité puis transforme automatiquement le résumé obtenu en un produit multimédia. Pour cela, le programme va chercher des images, des vidéos et de l’infographie qui peuvent illustrer le sujet retenu par l’utilisateur de Wibbitz.
C’est donc une véritable assistance que
proposent les systèmes d’exploitation intelligents des documents. Vous
préparez un exposé sur la désertification du sud de l’Espagne. Durant
votre travail préparatoire, votre ordinateur vous proposera
automatiquement des liens et des informations complémentaires pour
l’élaboration de votre exposé. Les outils d’identification, de veille
des “ bas bruits ” ne sont jamais bien loin des outils de l’intelligence
économique. Les outils existent qui facilitent la découverte de
logiques nouvelles, de tendances émergentes encore masquées par un bruit
de fond considérable. Des agents intelligents comme ceux proposés par Yseop
sont capables de dégager du big data des tendances et de rédiger des
propositions à partir de données identifiées dans les tables
d’indexation informatiques ou dans les déclarations les plus récentes
faites dans le Web. Un score particulier des informations traitées
repère les endroits – les serveurs – où se situent les données les plus
intéressantes. Le savoir à la demande est là ! Mais est-il fiable !?
Suite à l’augmentation d’études et de productions douteuses, certaines
entreprises ont prévu d’utiliser des comparateurs intelligents de données afin de se prémunirent contre des informations biaisées ou trompeuses.
Ce qui veut dire que la rédaction assistée par ordinateur va devenir de
plus en plus courante. Le document numérique est devenu un objet
multimédia interactif avec la Toile.
Le livre numérique donnera sur la noosphère
Peut être est-il utile, ici, de rappeler que la création des documents numériques contribue à voir grandir toutes les secondes la taille d’un univers virtuel d’information qui fera un jour concurrence à celle de notre univers : la Noosphère, imaginée par Pierre Teilhard de Chardin. Le problème du nombre, du gigantisme, de la variété de la masse d’informations et de la profondeur des bases de connaissances plus ou moins masquées, ouvrent des défis mais aussi des horizons d’un genre inconnu aux informaticiens, aux mathématiciens et aux neurosciences. L’extension des connaissances va de pair avec cette progression de plusieurs centaines de milliards de gigabits shootés à l’expansion des milliards d’objets connectés dotés, eux aussi, d’intelligence artificielle locale. Un univers numérique qui sera l’occasion de la création de nouveaux métiers et services.
Peut être est-il utile, ici, de rappeler que la création des documents numériques contribue à voir grandir toutes les secondes la taille d’un univers virtuel d’information qui fera un jour concurrence à celle de notre univers : la Noosphère, imaginée par Pierre Teilhard de Chardin. Le problème du nombre, du gigantisme, de la variété de la masse d’informations et de la profondeur des bases de connaissances plus ou moins masquées, ouvrent des défis mais aussi des horizons d’un genre inconnu aux informaticiens, aux mathématiciens et aux neurosciences. L’extension des connaissances va de pair avec cette progression de plusieurs centaines de milliards de gigabits shootés à l’expansion des milliards d’objets connectés dotés, eux aussi, d’intelligence artificielle locale. Un univers numérique qui sera l’occasion de la création de nouveaux métiers et services.
Si les éditeurs s’adaptent lentement au
concept du livre numérique, la plupart s’arrête à la simple numérisation
du document alors que d’autres, plus audacieux, explorent les
applications de la réalité augmentée dotées d’IA. Le livre du futur, les ouvrages pédagogiques augmentés,
les documents numériques les plus divers feront partie intégrante de ce
monde. Le document intelligent est devenu un objet multimédia en mesure
de vous distraire, de vous former et de vous instruire tout à la fois.
En un clic, votre ouvrage vous ouvre sur un artefact de l’univers des
connaissances créé et financé – peut-être - par Google.
Une sorte de bibliothèque qui n’aurait ni début, ni fin sinon votre
curiosité, votre soif de connaissances. Le livre sera la bibliothèque et
la bibliothèque sera le cyberespace. Imaginez, vous êtes en train de
lire une aventure sur la découverte des temples d’Angkor. Vous décidez
d’aller les visiter pour en avoir une idée plus concrète. Vous cliquez
sur le lien de la page et voici devant vos yeux émerveillés la visite
panoramique des sites avec la possibilité d’entendre des commentaires et
de visiter de façon plus où moins approfondie les temples les plus
reculés que vous n’auriez peut être pas pu visiter physiquement.
Nous n’en sommes pas encore à voir s’ouvrir des armoires virtuelles bourrées d’armes étranges comme dans le film Matrix, mais pas loin. Sauf que l’armoire s’ouvrira- sans doute via une lunette de RV- offrant une vision panoptique
sur un univers numérique varié, plus ou moins pertinent selon la
demande – sans doute vocale – qui lui aura été faite. Cette bibliothèque
virtuelle sera dotée d’une capacité cognitive issue des meilleurs
travaux de l’IA afin d’aider son utilisateur dans ses recherches.
Probablement, ces moteurs de recherche cognitifs seront, comme nous
même, en mesure de créer des filtres afin de sélectionner plus
rapidement les informations dont nous aurions besoin. En d’autres
termes, les sélections de nos recherches s’appuieront sur l’informatique
des logiques floues évoquée dans les années 80. Dans l’univers du
cyberespace, cette fameuse Noosphère, les informations reçues,
sélectionnées seront probabilistes, quantiques donnant crédit à cet
aphorisme d’Albert Einstein : « Dès que les lois mathématiques se
réfèrent à la réalité, elles sont incertaines. Dès qu’elles sont
certaines, elles ne traduisent pas la réalité. » Peut-être dois-je
rappeler, en cet instant de l’annonce d’un Big data triomphant, que
« Dieu a mis le doigt sur les nombres pour en faire un outil pas pour en
faire un Dieu ».
Pour en savoir plus :
•http://welcome.hp.com/country/fr/fr/prodserv/software/eda/pdf/whitepapers/interactive-french.pdf
•http://www.adobe.com/fr/enterprise/pdfs/95005458_IDP_zCard_inside_f.pdf
•http://expert-guidance.yseop-hosting.com/yseop-manager/dialog/appli-marketing-pc-scoring/index_fr.html
•http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dossiers/d/technologie-vers-realite-augmentee-977/
•http://www.emc.com/collateral/analyst-reports/economist-intell-unit-info-governence.pdf
•http://www.metasynth.com/ERICWENGER/
•http://welcome.hp.com/country/fr/fr/prodserv/software/eda/pdf/whitepapers/interactive-french.pdf
•http://www.adobe.com/fr/enterprise/pdfs/95005458_IDP_zCard_inside_f.pdf
•http://expert-guidance.yseop-hosting.com/yseop-manager/dialog/appli-marketing-pc-scoring/index_fr.html
•http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dossiers/d/technologie-vers-realite-augmentee-977/
•http://www.emc.com/collateral/analyst-reports/economist-intell-unit-info-governence.pdf
•http://www.metasynth.com/ERICWENGER/
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