Par Slate.fr
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publié le 27/05/2014 à 15h39 , mis à jour le 27/05/2014 à 15h43
Les élections européennes en France ont une nouvelle fois
permis de montrer l’implantation et la progression durable du Front
national dans le paysage politique français. La nouveauté, c’est que
même passé au Karcher® de l’abstention, le parti de Marine Le Pen
continue de mobiliser ses troupes, là où les autres partis plongent.
Résultat, on le connaît: le FN capte un quart des votants, quand l’UMP s’effondre et le PS récolte sa pire raclée électorale. Ainsi, en comparant avec le premier tour de 2012 —ce n’est pas la même élection, mais c’est un point de comparaison—, le PS a perdu près de 7 millions de voix, l’UMP 5,8, le Front de gauche. On notera aussi que le FN ne sort pas indemne du vote de dimanche en valeur absolue mais limite la casse en perdant 1,6 million de voix. Si l’abstention touche tout le monde, le FN la ressent moins. C’est ce phénomène nouveau qui inquiète le plus ses opposants.
Une autre façon de regarder ces chiffres, sans doute un peu optimiste pour ces derniers, est justement de comparer les valeurs brutes, et de ne s’intéresser qu’aux votants (abstention de 20,5% en 2012, contre 57%, ce dimanche 25 mai). Et là, c’est une autre histoire, comme le montre ces graphiques réalisés par le cartographe Cyril Courgeau et que nous reproduisons avec son autorisation : le FN ne représente qu’une petite partie de l’électorat, stable, qui ne capte pas les électeurs désillusionnés par les turpitudes des autres partis et des actions illisibles des gouvernements.
JH
Résultat, on le connaît: le FN capte un quart des votants, quand l’UMP s’effondre et le PS récolte sa pire raclée électorale. Ainsi, en comparant avec le premier tour de 2012 —ce n’est pas la même élection, mais c’est un point de comparaison—, le PS a perdu près de 7 millions de voix, l’UMP 5,8, le Front de gauche. On notera aussi que le FN ne sort pas indemne du vote de dimanche en valeur absolue mais limite la casse en perdant 1,6 million de voix. Si l’abstention touche tout le monde, le FN la ressent moins. C’est ce phénomène nouveau qui inquiète le plus ses opposants.
Une autre façon de regarder ces chiffres, sans doute un peu optimiste pour ces derniers, est justement de comparer les valeurs brutes, et de ne s’intéresser qu’aux votants (abstention de 20,5% en 2012, contre 57%, ce dimanche 25 mai). Et là, c’est une autre histoire, comme le montre ces graphiques réalisés par le cartographe Cyril Courgeau et que nous reproduisons avec son autorisation : le FN ne représente qu’une petite partie de l’électorat, stable, qui ne capte pas les électeurs désillusionnés par les turpitudes des autres partis et des actions illisibles des gouvernements.
JH
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