lundi 12 mai 2014

Alzheimer : les prémices d'un traitement ?

Des poissons-zèbres atteints de la maladie d'Alzheimer ont été soignés grâce à l'injection d'une protéine, selon les résultats d'une équipe française.

Le poisson-zèbre est un excellent organisme modèle car il possède pratiquement le même génome que l’être humain. Gerard Lacz / Rex Featu/REX/SIPA Le poisson-zèbre est un excellent organisme modèle car il possède pratiquement le même génome que l’être humain. Gerard Lacz / Rex Featu/REX/SIPA
SOIGNER. C'est une première : un poisson-zèbre, génétiquement modifié pour mimer la maladie d’Alzheimer, a recouvré un comportement normal grâce à l’injection d’une protéine, baptisée FKBP52 et naturellement abondante dans le cerveau humain. Inerte quand un humain le touchait avant l’injection, l’animal récupérait son réflexe de fuite après celle-ci.
C'est le professeur français Étienne-Émile Baulieu, qui travaille sur le rôle de cette protéine qui a mené ces expériences. En se focalisant sur le rôle de la protéine FKBP52, qui interagit avec la protéine tau, il entretient ainsi l’espoir d’un médicament contre la maladie d'Alzheimer. Ses travaux viennent d’être publiés dans la revue américaine PNAS.
TAU. La maladie d’Alzheimer se caractérise par la formation de plaques amyloïdes entre les neurones et par des amas anormaux de "protéines tau" qui forment des sortes de "buissons" dans le cerveau et qu’on retrouve également dans d’autres pathologies comparables dites "tauopathies".

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