Loups voit
Quand on parle du loup, on en voit la queue
On utilise ce proverbe quand quelqu’un apparaît alors qu’il était justement le cœur de la conversation. Ce proverbe est particulièrement utilisé en cas de médisance.
La voie du Loup
Loups voyez
Les allures de près, tribord et bâbord amures, ne permettent pas d'aller dans la direction d'où souffle le vent. Il est donc nécessaire de louvoyer afin de gagner dans ce sens.
Les voiliers anciens, aux voiles carrées, au tiers, à corne ou à livarde, ne permettaient pas de s'approcher de moins de 60°, voire pire, du lit du vent. Le louvoyage, avec des voiles lourdes et peu maniables, était alors redouté par les marins au long cours qui lui préféraient les allures de largue ou de vent arrière. Les capitaines ne le pratiquaient que contraints où à l'approche des ports afin de ne pas attendre trop longtemps les conditions favorables.
Les techniques modernes, sur les voiliers de la seconde moitié du XXe siècle, ont rendu cette progression plus aisée, notamment avec les gréements type marconi. Une remontée à 45° du vent réel est considérée comme satisfaisante, soit un louvoyage de 90° bord sur bord. Les voiliers de compétition (Coupe de l'América notamment) parviennent à des angles de remontée beaucoup plus pointus, donc de louvoyage plus serré. Néanmoins la vitesse de progression vers le lit du vent reste toujours beaucoup plus faible qu'une route directe à une allure plus arrivée et sur de grandes distances il peut rester préférable de parcourir une plus grande distance compensée par une plus grande vitesse (et un meilleur confort).
L'allure de vent arrière étant très instable (risque d'empannage non contrôlé), on lui préfère souvent le grand largue, ce qui nécessite de louvoyer vent arrière pour suivre une route dans le lit du vent.
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